De nationalité française, Jean-Louis Fournier est un écrivain, un réalisateur et humoriste. Fils du médecin Paul Léandre Émile Fournier et de la rédactrice Marie-Thérèse Françoise Camille Delcourt, il est né à Calais en décembre 1938. Père de trois enfants dont les deux premiers souffrent de graves handicaps, Jean-Louis Fournier n’hésite pas à parler de cette situation dans un roman autobiographique. Récompensé du prix Femina, l’œuvre Où on va, papa ? est une histoire émouvante et passionnante. Avec un humour noir et un ton cynique, Jean-Louis Fournier nous parle de ses fils handicapés mentaux et physiques, Thomas et Matthieu. Il relate la joie de leur naissance et l’horreur de leur maladie. C’est une leçon de courage et d’amour.
Son ouvrage La servante du Seigneur se focalise davantage sur sa fille Marie qui a tout plaqué pour chercher Dieu. Cette lettre ouverte est un cri de cœur, un appel au secours. L’auteur espère regagner l’amour et la sympathie de sa fille adorée après la disparition de ses frères.
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- Nombre de pages160
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.232 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-234-07089-9
- EAN9782234070899
- Date de parution05/10/2011
- CollectionLa Bleue
- ÉditeurStock
Résumé
« Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c’est bien triste, cette année on n’ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m’a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d’un oiseau qui traversait la rivière.
On n’était pas d’accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n’as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m’a répondu je vois très bien de loin, et elle s’est tue, définitivement. J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste.
On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m’a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. »Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui.
Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui.
On n’était pas d’accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n’as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m’a répondu je vois très bien de loin, et elle s’est tue, définitivement. J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste.
On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m’a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. »Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui.
Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui.
« Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c’est bien triste, cette année on n’ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m’a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d’un oiseau qui traversait la rivière.
On n’était pas d’accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n’as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m’a répondu je vois très bien de loin, et elle s’est tue, définitivement. J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste.
On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m’a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. »Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui.
Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui.
On n’était pas d’accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n’as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m’a répondu je vois très bien de loin, et elle s’est tue, définitivement. J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste.
On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m’a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. »Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui.
Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui.
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