La servante du Seigneur

Par : Jean-Louis Fournier

Disponible d'occasion :

    • Poids0.178 kg
    • EAN9782234075368
    • ÉditeurStock

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    3.5/5
    sur 28 notes dont 17 avis lecteurs
    D'un père à sa fille...
    La servante du Seigneur pourrait presque être qualifié de roman épistolaire puisque, par des chapitres très courts, Jean-Louis Fournier envoie une multitude de messages à sa fille. Au fil des pages, le lecteur découvre, cachée sous l'humour et l'ironie propre à l'auteur, toute sa souffrance de ne plus reconnaître sa fille parce que, le constat est là : entre Marie et Jean-Louis, la rupture est consommée. Alors que le lecteur n'a pas le point de vie de Marie, chaque chapitre crie l'Amour d'un père qui lui rappelle les beaux souvenirs, leurs coups de gueule et leurs coups d'Amour comme pour lui demander de revenir le serrer dans ses bras avant qu'il ne disparaisse. Comme avec Où on va, Papa ?, cela pourrait ressembler à un règlement de compte, mais l'humour et le sarcasme cachent avant tout le chagrin et la douleur de Jean-Louis Fournier offrant un recueil poignant, souvent drôle, souvent triste, mais toujours émouvant. "Je connais des gens heureux qui ont l'air triste et des gens malheureux qui plaisantes toujours. S'ils plaisantent, c'est peut-être pour être moins malheureux. L'humour est un antalgique, on l'utilise quand on a mal."
    La servante du Seigneur pourrait presque être qualifié de roman épistolaire puisque, par des chapitres très courts, Jean-Louis Fournier envoie une multitude de messages à sa fille. Au fil des pages, le lecteur découvre, cachée sous l'humour et l'ironie propre à l'auteur, toute sa souffrance de ne plus reconnaître sa fille parce que, le constat est là : entre Marie et Jean-Louis, la rupture est consommée. Alors que le lecteur n'a pas le point de vie de Marie, chaque chapitre crie l'Amour d'un père qui lui rappelle les beaux souvenirs, leurs coups de gueule et leurs coups d'Amour comme pour lui demander de revenir le serrer dans ses bras avant qu'il ne disparaisse. Comme avec Où on va, Papa ?, cela pourrait ressembler à un règlement de compte, mais l'humour et le sarcasme cachent avant tout le chagrin et la douleur de Jean-Louis Fournier offrant un recueil poignant, souvent drôle, souvent triste, mais toujours émouvant. "Je connais des gens heureux qui ont l'air triste et des gens malheureux qui plaisantes toujours. S'ils plaisantent, c'est peut-être pour être moins malheureux. L'humour est un antalgique, on l'utilise quand on a mal."
    • Drôle
    • Emouvant
    • Ironique
    Complainte d'un père à sa fille
    Marie, la fille de Jean-Louis Fournier, a quitté son travail et son ancienne vie pour entrer en religion. Ou plutôt sous l'emprise d'un pseudo-gourou. Avec beaucoup d'humour et parfois de tendresse, le père se souvient de la fille qu'il aimait tant, et l'attaque à certains moments avec plus de rudesse, car sa fille ne l'épargne pas elle non plus. Sans le style très agréable de l'auteur, ce livre n'aurait aucun intérêt. Il y a pourtant quelque chose de fascinant dans les sectes et leurs victimes. Mais il ne s'agit pas ici d'une enquête, ni d'un roman qui aborderait les différentes étapes de l'endoctrinement. Il s'agit d'une lettre d'amour et de colère d'un père à sa fille. Finalement, pourquoi pas ? Sauf que ce n'est pas assez... Les chapitres sont très brefs, le livre très petit, la police énorme. Il y a pourtant de très belles formules, drôles, ironiques, parfois un peu cruelles mais on referme vite ce livre sans qu'il nous laisse un souvenir impérissable. L'auteur a accepté de laisser le dernier mot à sa fille. La réponse de cette dernière nous met mal à l'aise. Comme si on avait oublié un instant que nous étions des indiscrets regardant par le trou de la serrure d'une histoire familiale.
    Marie, la fille de Jean-Louis Fournier, a quitté son travail et son ancienne vie pour entrer en religion. Ou plutôt sous l'emprise d'un pseudo-gourou. Avec beaucoup d'humour et parfois de tendresse, le père se souvient de la fille qu'il aimait tant, et l'attaque à certains moments avec plus de rudesse, car sa fille ne l'épargne pas elle non plus. Sans le style très agréable de l'auteur, ce livre n'aurait aucun intérêt. Il y a pourtant quelque chose de fascinant dans les sectes et leurs victimes. Mais il ne s'agit pas ici d'une enquête, ni d'un roman qui aborderait les différentes étapes de l'endoctrinement. Il s'agit d'une lettre d'amour et de colère d'un père à sa fille. Finalement, pourquoi pas ? Sauf que ce n'est pas assez... Les chapitres sont très brefs, le livre très petit, la police énorme. Il y a pourtant de très belles formules, drôles, ironiques, parfois un peu cruelles mais on referme vite ce livre sans qu'il nous laisse un souvenir impérissable. L'auteur a accepté de laisser le dernier mot à sa fille. La réponse de cette dernière nous met mal à l'aise. Comme si on avait oublié un instant que nous étions des indiscrets regardant par le trou de la serrure d'une histoire familiale.
    Depuis que tu es à Dieu, tu es odieuse
    Marie, la fille de Jean-Louis Fournier, a quitté son emploi de graphiste et est partie en province pour chercher Dieu. Elle semble être tombée sous l'emprise d'un ex-séminariste, ex-chargé de cours et auteur d'une thèse jamais achevée. Elle était belle, elle était intelligente, elle était drôle et voilà qu'elle est devenue terne, bornée, cassante et sans humour. Elle accuse même son père d'être une sorte de cabot radin et égoïste quand celui-ci refuse de « subventionner » sa recherche de sainteté... Le pauvre ne comprend pas ce qui lui arrive. Que s'est-il passé dans la vie de sa fille pour qu'elle adopte ce genre de vie, qu'elle l'abandonne alors qu'il a déjà perdu sa femme et ses deux fils handicapés et qu'il croyait que sa fille l'aimait et le comprenait ? Ce très émouvant ouvrage se présente sous la forme d'une sorte de long dialogue-monologue dans lequel l'auteur alterne les personnes (seconde et troisième du singulier) selon qu'il s'adresse à la Marie d'avant ou à celle de maintenant, ce qui donne un effet de style très efficace tout comme les vrais-faux extraits de correspondance qui sont autant de dialogues de sourds. Inutile de revenir sur le style minimaliste, cette extraordinaire faculté, cette grâce qui permet à Fournier de dire ou suggérer tant de choses avec si peu de mots. Tout est analysé ou évoqué avec finesse, intelligence et talent. Il faut être parent soi-même et avoir vécu l'expérience déstabilisante d'une telle métamorphose (entrée dans une secte, déchéance dans l'alcool, la drogue, le jeu et autres addictions...) pour comprendre à quel point le ton de Fournier est juste et efficace et entrer en empathie avec sa souffrance. A noter toutes sortes de jolis aphorismes sur la religion, l'humour, l'amour paternel ou filial. Encore un très beau texte, bien entendu pas dans la veine du Fournier humoriste, mais plutôt dans celle du poète, du philosophe et de l'humaniste. Mélancolique, intimiste et magnifique. L'amour peut aussi faire souffrir.
    Marie, la fille de Jean-Louis Fournier, a quitté son emploi de graphiste et est partie en province pour chercher Dieu. Elle semble être tombée sous l'emprise d'un ex-séminariste, ex-chargé de cours et auteur d'une thèse jamais achevée. Elle était belle, elle était intelligente, elle était drôle et voilà qu'elle est devenue terne, bornée, cassante et sans humour. Elle accuse même son père d'être une sorte de cabot radin et égoïste quand celui-ci refuse de « subventionner » sa recherche de sainteté... Le pauvre ne comprend pas ce qui lui arrive. Que s'est-il passé dans la vie de sa fille pour qu'elle adopte ce genre de vie, qu'elle l'abandonne alors qu'il a déjà perdu sa femme et ses deux fils handicapés et qu'il croyait que sa fille l'aimait et le comprenait ? Ce très émouvant ouvrage se présente sous la forme d'une sorte de long dialogue-monologue dans lequel l'auteur alterne les personnes (seconde et troisième du singulier) selon qu'il s'adresse à la Marie d'avant ou à celle de maintenant, ce qui donne un effet de style très efficace tout comme les vrais-faux extraits de correspondance qui sont autant de dialogues de sourds. Inutile de revenir sur le style minimaliste, cette extraordinaire faculté, cette grâce qui permet à Fournier de dire ou suggérer tant de choses avec si peu de mots. Tout est analysé ou évoqué avec finesse, intelligence et talent. Il faut être parent soi-même et avoir vécu l'expérience déstabilisante d'une telle métamorphose (entrée dans une secte, déchéance dans l'alcool, la drogue, le jeu et autres addictions...) pour comprendre à quel point le ton de Fournier est juste et efficace et entrer en empathie avec sa souffrance. A noter toutes sortes de jolis aphorismes sur la religion, l'humour, l'amour paternel ou filial. Encore un très beau texte, bien entendu pas dans la veine du Fournier humoriste, mais plutôt dans celle du poète, du philosophe et de l'humaniste. Mélancolique, intimiste et magnifique. L'amour peut aussi faire souffrir.
    • Triste
    • Emouvant
    • Bouleversant
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