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Que se passe-t-il dans la tête d'un scientifique britannique tout à fait comblé - sa femme vient de lui offrir une brosse à dents électrique pour leurs vingt ans de mariage - quand un cheik yéménite lui demande de construire une rivière climatisée afin qu'il s'adonne à son sport favori... la pêche au saumon. Une délicieuse explosion qui donne naissance à l'une de ces comédies originales dont les Anglais ont le secret, pour notre plus grand plaisir.
Parabole ironique sur les folies de l'administration et de l'argent. Partie de pêche au Yémen est aussi l'histoire d'un homme presque banal dont le destin bascule par la puissance du rêve et bien sûr par l'apparition d'une femme. Un premier roman au charme irrésistible. L'un des événements littéraires de 2007 en Angleterre.
Ou comment gâcher un excellent livre avec une traduction abominable
On demande à un respectable biologiste de mettre au point un projet d’introduction des saumons au Yémen. Après avoir été obligé d’accepter, sa vie se retrouve sans dessus dessous : sa femme part à l’étranger pour deux ans pour sa carrière, la politique se mêle de son projet, et il tombe amoureux de sa collaboratrice.
J’ai beaucoup aimé ce livre pour deux raisons : la première est l’humour bien anglais qui s’en dégage. Certains des personnages sont presque des clichés, mais avec assez de profondeur pour éviter la caricature grotesque. La deuxième raison est la narration non-linéaire : le roman est fait d’échanges d’emails et de lettres, d’extraits de journaux ou d’autobiographies, d’entretiens et de minutes. Original, mais ça marche.
Un gros bémol cependant, la traduction est plus que moyenne. À lire dans le texte pour ceux qui parlent anglais, donc.