La fiction de la postmodernité selon l'esprit de la musique

Par : Daniel Charles

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  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • Poids0.465 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-13-051572-X
  • EAN9782130515722
  • Date de parution01/07/2001
  • CollectionThémis philosophie
  • ÉditeurPUF

Résumé

L'intitulé du présent ouvrage a été choisi pour faire écho à la critique formulée naguère par Jean-François Lyotard à l'encontre d'Adorno : Lyotard réclamait, pour aborder les musiques qu'il estimait susceptibles de participer authentiquement à la " réécriture de la modernité ", que l'on abandonnât l'" alternative " définie par cet auteur ; n'étant " ni apparence, musica ficta, ni connaissance laborieuse, musica fingens ", l'œuvre (ou la non-œuvre) " littérale ", povera, serait " jeu métamorphique d'intensités sonores, travail parodique de rien, musica figura ".
On s'est donc efforcé, d'enquêter sur l'élaboration de la " catégorie postmodernité " prise in statu nascendi, c'est-à-dire à sa source musicale. Cela permettait de faire droit à la relative complexité sémantique du mot fiction. Celui-ci n'est pas seulement synonyme de " fabrication ", car au latin fabricare, le fingere ajoute la nuance d'une " feinte ". Et " feinte " nous expédie vers l'eirôneia des Grecs " ironie " et postmodernité ne peuvent que s'entendre.
Mais le premier des ironistes postmodernes n'est autre que le premier musicien vraiment répétitif : Nietzsche. Son Fragment an sich, un morceau de piano de 22 mesures daté de 1871, comporte en effet un Da Capo non chiffré : illimité ! La fiction musicale de la postmodernité, ne serait-ce pas dès lors la ritournelle, figure (figura) de l'éternel retour ?
L'intitulé du présent ouvrage a été choisi pour faire écho à la critique formulée naguère par Jean-François Lyotard à l'encontre d'Adorno : Lyotard réclamait, pour aborder les musiques qu'il estimait susceptibles de participer authentiquement à la " réécriture de la modernité ", que l'on abandonnât l'" alternative " définie par cet auteur ; n'étant " ni apparence, musica ficta, ni connaissance laborieuse, musica fingens ", l'œuvre (ou la non-œuvre) " littérale ", povera, serait " jeu métamorphique d'intensités sonores, travail parodique de rien, musica figura ".
On s'est donc efforcé, d'enquêter sur l'élaboration de la " catégorie postmodernité " prise in statu nascendi, c'est-à-dire à sa source musicale. Cela permettait de faire droit à la relative complexité sémantique du mot fiction. Celui-ci n'est pas seulement synonyme de " fabrication ", car au latin fabricare, le fingere ajoute la nuance d'une " feinte ". Et " feinte " nous expédie vers l'eirôneia des Grecs " ironie " et postmodernité ne peuvent que s'entendre.
Mais le premier des ironistes postmodernes n'est autre que le premier musicien vraiment répétitif : Nietzsche. Son Fragment an sich, un morceau de piano de 22 mesures daté de 1871, comporte en effet un Da Capo non chiffré : illimité ! La fiction musicale de la postmodernité, ne serait-ce pas dès lors la ritournelle, figure (figura) de l'éternel retour ?
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