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Paris, le 23 juin 1984 au soir. Un homme, caché dans un recoin sombre du Musée du Conservatoire des Arts et Métiers attend. Il est venu de Milan pour répondre à l'appel désespéré de son ami Belbo, mystérieusement disparu. Non loin de lui, sous la nef de l'ancienne église Saint-Martin-des-champs, devenue salle du musée, bat de son rythme lent et majestueux le "Pendule de Foucault". La nuit descend sur Paris, les salles s'assombrissent, la solitude et l'angoisse de cet homme grandissent dans l'attente de l'heure fatidique.
Qu'attend-il ? Le sait-il vraiment ? Dans l'obscurité envahissante, les heures passant, il se remémore les évènements qui l'ont amené ici : un simple problème d'édition d'une énième histoire des Templiers. Avec ses deux amis aujourd'hui disparus, ils ont imaginé l'histoire d'un complot planétaire, mêlant Templiers, Rose-Croix, Kabbalistes et tout ce qui concerne les pseudo-courants souterrains influençant la culture occidentale.
Et de ce jeu, purement littéraire, ont surgis les chevaliers de l'apocalypse. Alors ce soir... Tout comme "Le nom de la rose", cet ouvrage, à travers une monumentale érudition, ce révèle être un thriller palpitant, au suspens haletant. Un pure chef-d'œuvre qui n'a jamais été égalé !
Le mystère des chevaliers de l'ordre du Temple.
Ce roman s'amuse avec les codes du thriller et nous entraîne dans les territoires de l'occultisme. Le narrateur est un étudiant qui travaille sur les Templiers, dans le cadre de son travail aux Editions Garamond, il fait la connaissance de deux hommes, et tout trois imaginent l'existence d'un plan qui dirigerait le Monde en secret. Un quatrième homme, mystérieux et manipulateur les guide dans leurs recherches. Je me demande s'il n'y aurait pas la possibilité de faire un parallèle avec les trois mousquetaires de Dumas. Comme dans son roman précédent, l'imagination érudite d'Umberto Eco utilise de nombreuses références historiques, mythologiques, politiques et religieuses. Il fait aussi appel à la philosophie , aux sciences et aux arts. De nombreux auteurs se sont inspirés des deux premiers romans d'Umberto Eco, le Da Vinci Code de Dan Brown n'étant que la pointe de de ce nouvel iceberg purement commercial, où l'intérêt littéraire est proportionnel aux nombres des ventes. Eco ne fait pas étalage de son érudition, son écriture est exigeante pour le lecteur, stimulante, mais surtout très efficace, la théorie du complot qu'il élabore dans sa fiction nous apprend beaucoup de choses sur les fondements de notre culture occidentale sur plusieurs siècles, et s'il est beaucoup documenté, cela n'alourdit jamais l'histoire qu'il raconte avec un vrai talent d'écrivain.