Prix Renaudot Roman
Coup de coeur
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  • Nombre de pages281
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.304 kg
  • Dimensions14,3 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-246-83145-7
  • EAN9782246831457
  • Date de parution14/08/2024
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Quels secrets cache l'ombre du jacaranda, l'arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l'histoire terrible d'un pays qui s'essaie malgré tout au dialogue et au pardon.
Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l'humanité, paradoxale, aimante, vivante.
Quels secrets cache l'ombre du jacaranda, l'arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l'histoire terrible d'un pays qui s'essaie malgré tout au dialogue et au pardon.
Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l'humanité, paradoxale, aimante, vivante.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Sasha M.Decitre Annemasse
5/5
Travail de mémoire complexe
Dans Jacaranda, Gaël Faye explore avec sensibilité l’histoire du Rwanda à travers quatre générations d’une famille marquée par la colonisation, le génocide des Tutsis et la quête de réconciliation. Milan, le narrateur, cherche à comprendre ses racines rwandaises et la douleur silencieuse de sa mère. Faye dépeint la complexité de la mémoire collective et individuelle, entre résilience et blessures encore vives. Le symbolisme du jacaranda et la beauté fragile de ce pays marquent profondément ce récit.
Dans Jacaranda, Gaël Faye explore avec sensibilité l’histoire du Rwanda à travers quatre générations d’une famille marquée par la colonisation, le génocide des Tutsis et la quête de réconciliation. Milan, le narrateur, cherche à comprendre ses racines rwandaises et la douleur silencieuse de sa mère. Faye dépeint la complexité de la mémoire collective et individuelle, entre résilience et blessures encore vives. Le symbolisme du jacaranda et la beauté fragile de ce pays marquent profondément ce récit.
LAURA BDecitre Chambéry
5/5
Héritage familial
Lorsque Milan 16 ans découvre le Rwanda pour la première fois accompagné de sa mère née au Rwanda, c'est tout un nouveau monde qui s'offre à lui. Le pays se remet peu à peu du génocide qui l'a frappé en 1994, le roman est très émouvant et beau. Un livre magnifique sur l'héritage familial.
Lorsque Milan 16 ans découvre le Rwanda pour la première fois accompagné de sa mère née au Rwanda, c'est tout un nouveau monde qui s'offre à lui. Le pays se remet peu à peu du génocide qui l'a frappé en 1994, le roman est très émouvant et beau. Un livre magnifique sur l'héritage familial.
Fanny E.Decitre Ecully
5/5
Une déflagration !
Huit ans après Petit Pays, Gaël Faye revient avec Jacaranda, un roman puissant, qui attaque directement le coeur pour le retourner dans tous les sens ! Milan ne connaît rien de la vie passée de sa mère depuis sa fuite du Rwanda suite au génocide des Tutsis jusqu’au jour où on lui présente Claude, son cousin mutique à la cicatrice impressionnante derrière le crâne. Cette rencontre va changer sa vie : les allers-retours à Kigali seront nombreux par la suite mais Milan percera-t-il le secret de l’histoire de sa mère ? Trouvera-t-il les réponses qu’il cherche sur ses origines ? Un roman qui mérite un succès immense tellement il est percutant !
Huit ans après Petit Pays, Gaël Faye revient avec Jacaranda, un roman puissant, qui attaque directement le coeur pour le retourner dans tous les sens ! Milan ne connaît rien de la vie passée de sa mère depuis sa fuite du Rwanda suite au génocide des Tutsis jusqu’au jour où on lui présente Claude, son cousin mutique à la cicatrice impressionnante derrière le crâne. Cette rencontre va changer sa vie : les allers-retours à Kigali seront nombreux par la suite mais Milan percera-t-il le secret de l’histoire de sa mère ? Trouvera-t-il les réponses qu’il cherche sur ses origines ? Un roman qui mérite un succès immense tellement il est percutant !

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.8/5
sur 4 notes dont 4 avis lecteurs
poignant
Roman qui retrace l'histoire du Rwanda sur un siècle, où les génocides se sont succédés après la décolonisation entre les Hutus et les Tutsis. En parallèle, c'est l'histoire familiale de Milan, de père français et de mère rwandaise qui va découvrir ce pays inconnu. Des rencontres poignantes, des récits bouleversants.
Roman qui retrace l'histoire du Rwanda sur un siècle, où les génocides se sont succédés après la décolonisation entre les Hutus et les Tutsis. En parallèle, c'est l'histoire familiale de Milan, de père français et de mère rwandaise qui va découvrir ce pays inconnu. Des rencontres poignantes, des récits bouleversants.
Je suis vraiment content de mon expérience avec Mme Marlène
Je voulais obtenir un prêt pour financer un projet personnel, et je suis vraiment content de mon expérience avec Mme Marlène Nochez. Le processus a été rapide et transparent, et j'ai réussi à obtenir les fonds nécessaires en un temps record. L'équipe a fait preuve d'une grande professionnalisme et d'une grande attention à mes besoins. Je recommande vivement leurs services à toute personne à la recherche d'un prêt fiable et sans tracas. N'hésitez pas à contacter cette dame. [email protected]
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Vaincre le silence pour se reconstruire
Dans la veine de son premier roman Petit pays qui, voilà huit ans, propulsait ce musicien et rappeur franco-rwandais sur le devant de la scène littéraire, Gaël Faye nourrit une nouvelle trame romanesque des dramatiques expériences de sa famille maternelle. Si Petit pays parlait d’une enfance, comme la sienne expatriée au Burundi après les premières vagues de persécutions des Tutsis au Rwanda en 1959, mais là aussi rattrapée par la guerre civile et ethnique qui y éclate en 1993, Jacaranda raconte les efforts d’un jeune homme versaillais, de père français et de mère rwandaise, pour reconstituer, malgré le silence familial, le parcours tragique des siens. Etagé sur quatre générations, le récit dessine en transparence le dernier siècle de l’histoire du Rwanda, des racines coloniales du génocide jusqu’à ses conséquences aujourd’hui, alors que le pays tente douloureusement de se reconstruire. En 1994, Milan le narrateur a douze ans et se heurte sans comprendre au mutisme de sa mère qui, s’étant toujours soigneusement gardée d’évoquer son passé et son pays d’origine depuis son arrivée en France une vingtaine d’années plus tôt, se referme plus que jamais lorsque le génocide fait malgré tout effraction chez eux par le biais des médias. Dès lors et pendant ce qui durera une bonne partie de sa vie, Milan n’aura de cesse de comprendre les raisons du silence maternel. A mesure de ses séjours au Rwanda, le jeune homme passe progressivement d’une posture d’étranger que tout surprend, voire rebute, et qui lui vaut d’être traité en muzungu, autrement dit en Blanc malgré son teint métissé, à celle d’un véritable enfant du pays, aux attaches suffisamment puissantes pour qu’il n’ait plus envie de repartir et fasse sien le combat des habitants pour leur avenir. Tout en retenue dans sa simplicité sobre et fluide, le récit s’avère fort didactique dans sa manière d’expliciter, au travers de personnages d’une authenticité manifeste, les tenants et les aboutissants du génocide rwandais. Et c’est pour le lecteur une vraie remise à l’heure des pendules qui s’effectue au fil des pages, alors que, bien loin de la représentation généralisée par les médias d’une déflagration de violence ethnique irrationnelle et barbare, l’on découvre les responsabilités occidentales dans l’instrumentalisation, initiée de longue date à des fins coloniales et politiques, des ressentiments entre ethnies. Et puis, maintenant que le pays est retombé dans l’oubli médiatique, se pose pourtant la question de l’après. Comment se reconstruire dans ce qui est devenu, « et pour longtemps encore, une société de défiance » ? Montrant, à travers son personnage Stella, les terribles répercussions psychiques sur les nouvelles générations quand elles sont privées de mots, l’auteur, par ailleurs secrétaire du Collectif pour les parties civiles du Rwanda fondé par ses beaux-parents, s’attaque ici à la chape du silence, tandis que se succèdent les commémorations indispensables à la mémoire et que les juridictions gacaca spécialement créées dans l’esprit des tribunaux communautaires villageois s’efforcent de couper court à l’engrenage du sang et de la vengeance. Essentiel pour ce qu’il offre de compréhension intime du Rwanda et pour ce qu’il brise de silence, si pernicieux pour la résilience des nouvelles générations, ce second roman, incroyablement lumineux et facile à lire malgré l’extrême sensibilité de son sujet, mérite indéniablement le même succès que le multi-récompensé Petit Pays. Coup de coeur.
Dans la veine de son premier roman Petit pays qui, voilà huit ans, propulsait ce musicien et rappeur franco-rwandais sur le devant de la scène littéraire, Gaël Faye nourrit une nouvelle trame romanesque des dramatiques expériences de sa famille maternelle. Si Petit pays parlait d’une enfance, comme la sienne expatriée au Burundi après les premières vagues de persécutions des Tutsis au Rwanda en 1959, mais là aussi rattrapée par la guerre civile et ethnique qui y éclate en 1993, Jacaranda raconte les efforts d’un jeune homme versaillais, de père français et de mère rwandaise, pour reconstituer, malgré le silence familial, le parcours tragique des siens. Etagé sur quatre générations, le récit dessine en transparence le dernier siècle de l’histoire du Rwanda, des racines coloniales du génocide jusqu’à ses conséquences aujourd’hui, alors que le pays tente douloureusement de se reconstruire. En 1994, Milan le narrateur a douze ans et se heurte sans comprendre au mutisme de sa mère qui, s’étant toujours soigneusement gardée d’évoquer son passé et son pays d’origine depuis son arrivée en France une vingtaine d’années plus tôt, se referme plus que jamais lorsque le génocide fait malgré tout effraction chez eux par le biais des médias. Dès lors et pendant ce qui durera une bonne partie de sa vie, Milan n’aura de cesse de comprendre les raisons du silence maternel. A mesure de ses séjours au Rwanda, le jeune homme passe progressivement d’une posture d’étranger que tout surprend, voire rebute, et qui lui vaut d’être traité en muzungu, autrement dit en Blanc malgré son teint métissé, à celle d’un véritable enfant du pays, aux attaches suffisamment puissantes pour qu’il n’ait plus envie de repartir et fasse sien le combat des habitants pour leur avenir. Tout en retenue dans sa simplicité sobre et fluide, le récit s’avère fort didactique dans sa manière d’expliciter, au travers de personnages d’une authenticité manifeste, les tenants et les aboutissants du génocide rwandais. Et c’est pour le lecteur une vraie remise à l’heure des pendules qui s’effectue au fil des pages, alors que, bien loin de la représentation généralisée par les médias d’une déflagration de violence ethnique irrationnelle et barbare, l’on découvre les responsabilités occidentales dans l’instrumentalisation, initiée de longue date à des fins coloniales et politiques, des ressentiments entre ethnies. Et puis, maintenant que le pays est retombé dans l’oubli médiatique, se pose pourtant la question de l’après. Comment se reconstruire dans ce qui est devenu, « et pour longtemps encore, une société de défiance » ? Montrant, à travers son personnage Stella, les terribles répercussions psychiques sur les nouvelles générations quand elles sont privées de mots, l’auteur, par ailleurs secrétaire du Collectif pour les parties civiles du Rwanda fondé par ses beaux-parents, s’attaque ici à la chape du silence, tandis que se succèdent les commémorations indispensables à la mémoire et que les juridictions gacaca spécialement créées dans l’esprit des tribunaux communautaires villageois s’efforcent de couper court à l’engrenage du sang et de la vengeance. Essentiel pour ce qu’il offre de compréhension intime du Rwanda et pour ce qu’il brise de silence, si pernicieux pour la résilience des nouvelles générations, ce second roman, incroyablement lumineux et facile à lire malgré l’extrême sensibilité de son sujet, mérite indéniablement le même succès que le multi-récompensé Petit Pays. Coup de coeur.
Petit Pays
4.9/5
4.5/5
Gaël Faye
Poche
7,90 €
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Gaël Faye
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