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Après "L'invention des corps" et "Le grand vertige", toujours en phase avec les vibrations du monde, Pierre Ducrozet change de focale pour raconter une famille dont l'astre vital est la musique, une famille où l'amour (et les malentendus) circulent dans toutes les tonalités. Où l'on retrouve son énergie, sa plasticité, sa vitesse au service d'une profondeur nouvelle dans une anti- saga affranchie des modèles, une histoire intime, sauvage et informelle de la musique au XXe siècle, un roman qui danse et qui sonne comme un concert et une tempête.
Au plus près des personnages, dans l'exploration de ce qui les lie et les délie, "Variations de Paul" nous happe et nous bouleverse.
Variations de Paul
Vertigineux, ardent, ultra sensible, à l’épreuve des murmures et des bruissements du monde, des fracas comme des musiques d'une vie, Variations de Paul c'est un cœur qui s'emballe et s'essouffle, une symphonie vibrante, intime et familiale qui embrasse les pulsations du monde et ses bordures.
C'est un siècle de musiques, autant d'applats de couleurs, qui défilent à vive allure avec les attentions flamboyantes d'un peintre devant sa toile.
Un grand tourbillon gorgé de désir, de chair et de corps. Une grosse basse saturée d’urgence qui balaie les recoins du globe et les musiques qui charrient les existences, autant de traces, autant d'errances gravées sur les sillons crépitant d'un vinyle qu'on écoute comme un refrain enivrant.
Un roman virevoltant, saturé de liberté, de couleurs et de de sons, qui ne cesse de tanguer, d'arpenter les textures du temps, qui danse l'existence comme un solo de jazz enveloppé d'infinis.
On s'y perd, on s'y retrouve, ballotté de toute part, les sens à l'affût de cette immense et belle partition.
Des notes choppées en pleine élan et cet espoir de les garder un bon moment.