En cours de chargement...
Tableau âpre et ténébreux de l'Irlande du XIXe siècle et de sa brutale réalité sociale, Un ciel rouge, le matin possède la puissance d'évocation des paysages du Donegal où il se déroule en partie. Le lyrisme sombre et poétique de Paul Lynch, qui signe là un remarquable premier roman, en exprime la force autant que les nuances, entre ombre et lumière. Printemps 1832. Coll Coyle, jeune métayer au service d'un puissant propriétaire anglais, apprend qu'il est expulsé avec femme et enfants de la terre qu'il exploite.
Ignorant la raison de sa disgrâce, il décide d'aller voir l'héritier de la famille, qui règne désormais en maître. Mais la confrontation tourne au drame : Coll Coyle n'a d'autre choix que de fuir. C'est le début d'une véritable chasse à l'homme, qui va le mener de la péninsule d'Inishowen à Londonderry puis aux États-Unis, en Pennsylvanie. Pleine de rage et d'espoirs déçus, son odyssée tragique parle d'oppression et de vengeance, du lien viscéral qui unit les hommes à leur terre.
« Paul Lynch possède un talent sensationnel, hérité d'écrivains tels que Cormac McCarthy ou Sebastian Barry. Consacrez-lui toute votre attention, car il est en train de créer son propre territoire littéraire. » Colum McCann
la fuite éperdue d'un irlandais criminel malgré lui
Le lyrisme de ce roman me transporte dans l'Irlande de 1832 en suivant Coll Coyle qui doit fuir jusqu'aux Etats-Unis. Partout où est Coll je suis. Je vois les fleurs, les ruisseaux, les montagnes, l'océan, les villes et les êtres par ses yeux. Réellement les Irlandais étaient des misérables face aux Anglais dans les temps anciens. J'apprécie que l'Histoire soit présente dans ces pages au travers de la destinée brève et passionnante d'un seul homme. Ca a du souffle et de l'esprit.