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  • FormatMP3
  • ISBN978-2-07-305475-3
  • EAN9782073054753
  • Date de parution27/10/2023
  • Protection num.pas de protection
  • Taille678 Mo
  • Infos supplémentairesaudio
  • ÉditeurGallimard Audio

Résumé

J'ai voulu y croire, j'ai voulu rêver que le royaume de la littérature m'accueillerait comme n'importe lequel des orphelins qui y trouvent refuge, mais même à travers l'art, on ne peut pas sortir vainqueur de l'abjection. La littérature ne m'a pas sauvée. Je ne suis pas sauvée. Neige Sinno lit elle-même son texte, insufflant une force supplémentaire à son bouleversant récit autobiographique. Prix Femina 2023 Prix Ginkgo 2024
J'ai voulu y croire, j'ai voulu rêver que le royaume de la littérature m'accueillerait comme n'importe lequel des orphelins qui y trouvent refuge, mais même à travers l'art, on ne peut pas sortir vainqueur de l'abjection. La littérature ne m'a pas sauvée. Je ne suis pas sauvée. Neige Sinno lit elle-même son texte, insufflant une force supplémentaire à son bouleversant récit autobiographique. Prix Femina 2023 Prix Ginkgo 2024

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
5/5
Un grand livre sur l'inceste
Neige Sinno fait son entrée en littérature avec ce livre qui témoigne de son expérience traumatique. Elle a en effet subi des actes sexuels de son beau-père pendant de nombreuses années. Elle décrit le dégoût, le traumatisme avec une précision et une intelligence rares mais aussi le parcours judiciaire, le soutien de ses proches et sa vie de jeune maman ayant connu l'abjection.
Neige Sinno fait son entrée en littérature avec ce livre qui témoigne de son expérience traumatique. Elle a en effet subi des actes sexuels de son beau-père pendant de nombreuses années. Elle décrit le dégoût, le traumatisme avec une précision et une intelligence rares mais aussi le parcours judiciaire, le soutien de ses proches et sa vie de jeune maman ayant connu l'abjection.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Entre autobiographie et essai...
Cher Vous, De par leur contenu, il est des livres dont on ne peut dire qu'on les a aimés ou qu'on les a détestés. Triste tigre fait partie de ces livres-là. On ne peut pas aimé profondément un récit qui traite des violences sexuelles que subit une enfant dès l'âge de 7 ans par un beau-père caractériel, violent et despotique. On ne peut pas détesté un récit qui décortique avec précision les faits, tels qu'ils ont été, les analyse, les argumente, les éclaire d'oeuvres littéraires, cinématographiques... parce que les faits sont ce qu'ils sont et que, malheureusement, l'inceste reste le quotidien de bien trop d'enfants... Détester ce récit reviendrait à nier que cela existe ! Triste tigre n'est ni un roman, ni un récit autobiographique, ni une longue complainte de la victime qui tomberait dans le pathos... Bien au contraire... Neige Sinno rappelle les faits, tels qu'ils ont été, sans fioriture mais sans non plus tomber dans la surenchère de détails puis, décortique ce qu'ils ont engendré, pour elle... simplement pour elle. "Pourtant elle reste obscure pour la plupart des gens. L'obscurité ne suffit pas. Le discours ne suffit pas. Tant qu'on ne l'aura pas vue, on n'arrivera pas à y croire" Au fond, ce dont parle Triste tigre, ce serait plutôt de la notion de résilience et de ce qu'elle implique réellement, rappelant qu'au fond, si elle est une survivante, Neige Sinno n'oublie pas pour autant... qu'elle est construite avec ces faits et qu'ils ont également fait d'elle ce qu'elle est. "Il m'a montré sa part d'ombre, et la mienne, et celle de l'humanité tout entière, si bien que quand je croise des damnés je peux les regarder dans les yeux comme mes semblables. Ils ne s'y trompent pas, ils savent que je n'ai pas l'aptitude morale pour les juger." Triste tigre n'est pas un roman, pas une fiction, pas tout à fait une biographie non plus. Triste tigre n'est ni beau, ni tendre, ni bouleversant. Triste tigre est vrai, intelligent et juste... malheureusement ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/12/03/40129513.html
Cher Vous, De par leur contenu, il est des livres dont on ne peut dire qu'on les a aimés ou qu'on les a détestés. Triste tigre fait partie de ces livres-là. On ne peut pas aimé profondément un récit qui traite des violences sexuelles que subit une enfant dès l'âge de 7 ans par un beau-père caractériel, violent et despotique. On ne peut pas détesté un récit qui décortique avec précision les faits, tels qu'ils ont été, les analyse, les argumente, les éclaire d'oeuvres littéraires, cinématographiques... parce que les faits sont ce qu'ils sont et que, malheureusement, l'inceste reste le quotidien de bien trop d'enfants... Détester ce récit reviendrait à nier que cela existe ! Triste tigre n'est ni un roman, ni un récit autobiographique, ni une longue complainte de la victime qui tomberait dans le pathos... Bien au contraire... Neige Sinno rappelle les faits, tels qu'ils ont été, sans fioriture mais sans non plus tomber dans la surenchère de détails puis, décortique ce qu'ils ont engendré, pour elle... simplement pour elle. "Pourtant elle reste obscure pour la plupart des gens. L'obscurité ne suffit pas. Le discours ne suffit pas. Tant qu'on ne l'aura pas vue, on n'arrivera pas à y croire" Au fond, ce dont parle Triste tigre, ce serait plutôt de la notion de résilience et de ce qu'elle implique réellement, rappelant qu'au fond, si elle est une survivante, Neige Sinno n'oublie pas pour autant... qu'elle est construite avec ces faits et qu'ils ont également fait d'elle ce qu'elle est. "Il m'a montré sa part d'ombre, et la mienne, et celle de l'humanité tout entière, si bien que quand je croise des damnés je peux les regarder dans les yeux comme mes semblables. Ils ne s'y trompent pas, ils savent que je n'ai pas l'aptitude morale pour les juger." Triste tigre n'est pas un roman, pas une fiction, pas tout à fait une biographie non plus. Triste tigre n'est ni beau, ni tendre, ni bouleversant. Triste tigre est vrai, intelligent et juste... malheureusement ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/12/03/40129513.html
Immense coup de coeur
Lorsque son beau-père surgit dans sa vie en 1983, Neige Sinno a sept ans et lui vingt-quatre. Elle a déjà une sœur et cette seconde union de sa mère ajoutera bientôt deux demi-frères et sœurs à la fratrie. La famille entame une existence bohème et précaire, dans une maison de Briançon transformée en campement par d’interminables travaux de restauration. Pour elle commence aussi le long calvaire de viols répétés pendant des années, jusqu’à ce qu’à l’adolescence, elle puisse enfin prendre le large. Elle ne sortira du silence qu’à ses vingt-et-un ans, lorsqu’elle se résoudra à porter plainte. Condamné après ses aveux à neuf ans de prison, le beau-père n’en fera que cinq - « Prisonnier modèle, remise de peine. C'est classique avec les délinquants sexuels. Ils sont les bons élèves de la prison. » - et refera alors sa vie, avec une nouvelle femme dont il aura quatre autres enfants. A jamais marquée, contrairement à lui, par ses blessures de survivante, l’auteur vit aujourd’hui au Mexique. Elle qui se méfie des livres qui ont des sujets et qui ne croit pas au pouvoir thérapeutique de l’écriture, elle qui n’est qu’incertitude face à son projet – « j’ai peur que la seule chose qui m’arrive avec ce livre soit d’être invitée à des émissions de radio sur l’inceste, où l’on me demandera de résumer dans un langage encore plus simple que celui du ­livre ce qui y est dit afin que les auditeurs distraits et blasés n’aient pas à faire l’effort de le lire. » « Je ne souhaite pas qu’il ait beaucoup de lecteurs. Car ce serait une façon d’exister dans la littérature non pas par mon écriture mais par mon sujet, ce qui a toujours été ma hantise. Et surtout ce sujet-là, que je n’ai pas choisi, ni voulu, ni créé. Exister à mon tour par le biais de quelque chose que je n’ai pas fait mais qu’on m’a fait. Quel cauchemar. » – a pourtant passé vingt ans à la rédaction de cet ouvrage, disséquant compulsivement ces années à subir l’inceste, les attaquant sous tous les angles en un précipité de brefs chapitres, à l’écriture à l’os, nette et percutante, ses tâtonnements irrépressibles autour des gouffres ouverts dans sa vie et dans son être finissant par construire, non pas seulement un témoignage frappant, mais un texte hanté, débordant d’interrogations profondes, d’analyses et de réflexions qui en font définitivement un livre remarquable, d’ailleurs déjà couronné du prix « Le Monde » et dans la sélection du Goncourt. Alors pourquoi écrire ? Pourquoi parler même ? « Il faut être prêt à perdre beaucoup de choses quand on décide de parler. On perd sa famille, c’est évident, on perd son village aussi, on perd son enfance, ses souvenirs d’enfance, ses illusions d’enfance. On gagne quoi en échange ? Je ne sais pas. On gagne la vérité, mais c’est quoi la vérité, exactement, je ne saurais le dire. » Intitulée « Portraits », la première partie s’essaye à peindre le violeur, constate son impuissance à le cerner objectivement – « évidemment, c’est impossible parce que c’est lui » –, tente alors le portrait de l’enfant, tout aussi irréalisable tant il renvoie de manière lancinante aux questions de l’innocence et du consentement, mais surtout parce qu’il n’existe plus, irrémédiablement, qu’au travers du regard et du désir de l’agresseur. « La domination sexuelle est une forme de soumission qui atteint les fondements mêmes de l’être. » « Les conséquences du viol (…) affectent depuis la faculté de respirer jusqu’à celle de s’adresser aux autres, de manger, de se laver, de regarder des images, de dessiner, de parler ou de se taire, de percevoir sa propre existence comme une réalité, de se souvenir, d’apprendre, de penser, d’habiter son corps et sa vie, de se sentir capable de simplement être. » « Tout mon caractère, c’est lui qui l’a fait. » « Je suis comme ci et comme ça, et tous ces ci et ça dérivent directement de l’enfance que j’ai eue. J’ai du mal à être sûre que j’existe. » « La victime existe en tant que véhicule qui portera, toute son existence, la trace du viol. Abîmés pour la vie. Abîmés, abîmées, cernés par des abîmes. Damaged for life. Ce livre lui donne encore raison. » Se constatant aussi incapable de trouver l’issue qu’un insecte se heurtant indéfiniment à la vitre invisible qui bloque son envol, le texte s’engage alors dans une seconde partie, « Fantômes », ou comment vivre avec le trauma, refaire sa vie peut-être, loin sans doute, en parler à sa propre fille aussi, en somme, et même si « On ne peut pas se relever et se défaire de quelque chose qui nous constitue à ce point », puisque « Le monde entier est perçu à travers ce filtre. Pour celui qui n’a connu que cela, c’est depuis l’oppression que tout s’organise. Il n’existe pas un soi non-dominé, un équilibre auquel on pourrait retourner une fois la violence terminée », tenter quand même de réfléchir à « ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous », le tout en convoquant les textes d’autres auteurs – Vladimir Nabokov, Virginia Woolf, Camille Kouchner, Emmanuel Carrère… –, les sciences sociales et des avis d’experts. Comment refermer ce livre autrement que dans un silence pétrifié, comment le commenter quand seuls les mots de l’auteur méritent d’être entendus dans leur parfaite et impressionnante justesse ? Un livre-choc jusque dans sa sobriété, précis, lucide, intelligent. Un livre-combat, où l’auteur se collette aussi bien avec elle-même qu’avec le silence, question non pas tant de survie et de reconstruction, mais d’existence tout court. Très grand coup de coeur.
Lorsque son beau-père surgit dans sa vie en 1983, Neige Sinno a sept ans et lui vingt-quatre. Elle a déjà une sœur et cette seconde union de sa mère ajoutera bientôt deux demi-frères et sœurs à la fratrie. La famille entame une existence bohème et précaire, dans une maison de Briançon transformée en campement par d’interminables travaux de restauration. Pour elle commence aussi le long calvaire de viols répétés pendant des années, jusqu’à ce qu’à l’adolescence, elle puisse enfin prendre le large. Elle ne sortira du silence qu’à ses vingt-et-un ans, lorsqu’elle se résoudra à porter plainte. Condamné après ses aveux à neuf ans de prison, le beau-père n’en fera que cinq - « Prisonnier modèle, remise de peine. C'est classique avec les délinquants sexuels. Ils sont les bons élèves de la prison. » - et refera alors sa vie, avec une nouvelle femme dont il aura quatre autres enfants. A jamais marquée, contrairement à lui, par ses blessures de survivante, l’auteur vit aujourd’hui au Mexique. Elle qui se méfie des livres qui ont des sujets et qui ne croit pas au pouvoir thérapeutique de l’écriture, elle qui n’est qu’incertitude face à son projet – « j’ai peur que la seule chose qui m’arrive avec ce livre soit d’être invitée à des émissions de radio sur l’inceste, où l’on me demandera de résumer dans un langage encore plus simple que celui du ­livre ce qui y est dit afin que les auditeurs distraits et blasés n’aient pas à faire l’effort de le lire. » « Je ne souhaite pas qu’il ait beaucoup de lecteurs. Car ce serait une façon d’exister dans la littérature non pas par mon écriture mais par mon sujet, ce qui a toujours été ma hantise. Et surtout ce sujet-là, que je n’ai pas choisi, ni voulu, ni créé. Exister à mon tour par le biais de quelque chose que je n’ai pas fait mais qu’on m’a fait. Quel cauchemar. » – a pourtant passé vingt ans à la rédaction de cet ouvrage, disséquant compulsivement ces années à subir l’inceste, les attaquant sous tous les angles en un précipité de brefs chapitres, à l’écriture à l’os, nette et percutante, ses tâtonnements irrépressibles autour des gouffres ouverts dans sa vie et dans son être finissant par construire, non pas seulement un témoignage frappant, mais un texte hanté, débordant d’interrogations profondes, d’analyses et de réflexions qui en font définitivement un livre remarquable, d’ailleurs déjà couronné du prix « Le Monde » et dans la sélection du Goncourt. Alors pourquoi écrire ? Pourquoi parler même ? « Il faut être prêt à perdre beaucoup de choses quand on décide de parler. On perd sa famille, c’est évident, on perd son village aussi, on perd son enfance, ses souvenirs d’enfance, ses illusions d’enfance. On gagne quoi en échange ? Je ne sais pas. On gagne la vérité, mais c’est quoi la vérité, exactement, je ne saurais le dire. » Intitulée « Portraits », la première partie s’essaye à peindre le violeur, constate son impuissance à le cerner objectivement – « évidemment, c’est impossible parce que c’est lui » –, tente alors le portrait de l’enfant, tout aussi irréalisable tant il renvoie de manière lancinante aux questions de l’innocence et du consentement, mais surtout parce qu’il n’existe plus, irrémédiablement, qu’au travers du regard et du désir de l’agresseur. « La domination sexuelle est une forme de soumission qui atteint les fondements mêmes de l’être. » « Les conséquences du viol (…) affectent depuis la faculté de respirer jusqu’à celle de s’adresser aux autres, de manger, de se laver, de regarder des images, de dessiner, de parler ou de se taire, de percevoir sa propre existence comme une réalité, de se souvenir, d’apprendre, de penser, d’habiter son corps et sa vie, de se sentir capable de simplement être. » « Tout mon caractère, c’est lui qui l’a fait. » « Je suis comme ci et comme ça, et tous ces ci et ça dérivent directement de l’enfance que j’ai eue. J’ai du mal à être sûre que j’existe. » « La victime existe en tant que véhicule qui portera, toute son existence, la trace du viol. Abîmés pour la vie. Abîmés, abîmées, cernés par des abîmes. Damaged for life. Ce livre lui donne encore raison. » Se constatant aussi incapable de trouver l’issue qu’un insecte se heurtant indéfiniment à la vitre invisible qui bloque son envol, le texte s’engage alors dans une seconde partie, « Fantômes », ou comment vivre avec le trauma, refaire sa vie peut-être, loin sans doute, en parler à sa propre fille aussi, en somme, et même si « On ne peut pas se relever et se défaire de quelque chose qui nous constitue à ce point », puisque « Le monde entier est perçu à travers ce filtre. Pour celui qui n’a connu que cela, c’est depuis l’oppression que tout s’organise. Il n’existe pas un soi non-dominé, un équilibre auquel on pourrait retourner une fois la violence terminée », tenter quand même de réfléchir à « ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous », le tout en convoquant les textes d’autres auteurs – Vladimir Nabokov, Virginia Woolf, Camille Kouchner, Emmanuel Carrère… –, les sciences sociales et des avis d’experts. Comment refermer ce livre autrement que dans un silence pétrifié, comment le commenter quand seuls les mots de l’auteur méritent d’être entendus dans leur parfaite et impressionnante justesse ? Un livre-choc jusque dans sa sobriété, précis, lucide, intelligent. Un livre-combat, où l’auteur se collette aussi bien avec elle-même qu’avec le silence, question non pas tant de survie et de reconstruction, mais d’existence tout court. Très grand coup de coeur.
coup de coeur
Je viens de tourner la dernière page de ce roman qui m'a littéralement chamboulé qui m'a pris au tripes, un uppercut, j'en reste encore scotchée. En toute franchise, ce roman mérite d'être reconnu à sa juste valeur, L'auteur nous plonge avec subtilité, sensibilité, et dextérité dans son histoire. Il n'est jamais facile de parler d'un acte aussi grave que celui de viol , un viol subit de l'enfance à l'adolescence. Au début , elle utilise un langage cru , dur, nous plongeons dans son calvaire Une chose importante, elle ne se sert pas de l'écriture de son livre comme un exécutoire, elle veut savoir comprendre, ce qui se passe dans la tête de son bourreau. Comment un être humain peut faire subir ces atrocités, tomber aussi bas, pour assouvir ses pulsions sexuelles, nous avons une impression que pour lui, cela est une normalité, sans réaliser vraiment le mal qu'il fait, à une enfant. L'auteure ne se sert pas dans ce roman, comme un moyen exécutoire, de délivrance, le mal est fait, l'enfance est brisée Elle est la victime et non la coupable. Elle met en avant l'emprise qu'un violeur peut avoir sr une personne, cet effet de chantage, cette manipulation, cette pression, Se taire Elle a eu le courage de porter plainte, il est dur pour l'entourage d'apprendre de tels horreurs, Une remise en cause de ses actes odieux, faire réagir, ne pas avoir peur de dénoncer, L'auteure nous relate avec une autre visions des choses, Son bourreau condamnés, Sa force de refaire sa vie, loin des évènements, la joie d'être mère, mais vivre toujours avec une épée Damoclès, protéger son enfant loin , de tout cela, vivre dans la passibilité sans peur, Ce livre est juste wahou, je n'ai subi aucun voyeurisme, au cour de ma lecture, un sentiment de colère de haine m'ont envahie. Un livre témoignage à lire absolument.
Je viens de tourner la dernière page de ce roman qui m'a littéralement chamboulé qui m'a pris au tripes, un uppercut, j'en reste encore scotchée. En toute franchise, ce roman mérite d'être reconnu à sa juste valeur, L'auteur nous plonge avec subtilité, sensibilité, et dextérité dans son histoire. Il n'est jamais facile de parler d'un acte aussi grave que celui de viol , un viol subit de l'enfance à l'adolescence. Au début , elle utilise un langage cru , dur, nous plongeons dans son calvaire Une chose importante, elle ne se sert pas de l'écriture de son livre comme un exécutoire, elle veut savoir comprendre, ce qui se passe dans la tête de son bourreau. Comment un être humain peut faire subir ces atrocités, tomber aussi bas, pour assouvir ses pulsions sexuelles, nous avons une impression que pour lui, cela est une normalité, sans réaliser vraiment le mal qu'il fait, à une enfant. L'auteure ne se sert pas dans ce roman, comme un moyen exécutoire, de délivrance, le mal est fait, l'enfance est brisée Elle est la victime et non la coupable. Elle met en avant l'emprise qu'un violeur peut avoir sr une personne, cet effet de chantage, cette manipulation, cette pression, Se taire Elle a eu le courage de porter plainte, il est dur pour l'entourage d'apprendre de tels horreurs, Une remise en cause de ses actes odieux, faire réagir, ne pas avoir peur de dénoncer, L'auteure nous relate avec une autre visions des choses, Son bourreau condamnés, Sa force de refaire sa vie, loin des évènements, la joie d'être mère, mais vivre toujours avec une épée Damoclès, protéger son enfant loin , de tout cela, vivre dans la passibilité sans peur, Ce livre est juste wahou, je n'ai subi aucun voyeurisme, au cour de ma lecture, un sentiment de colère de haine m'ont envahie. Un livre témoignage à lire absolument.
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