Terreur et corruption. Essai sur l'incivilité chez Machiavel

Par : Bertrand Dejardin

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages318
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-36479-9
  • EAN9782296364790
  • Date de parution15/06/2004
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille167 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La terreur et la corruption constituent pour Machiavel un phénomène sociétal unique produisant toujours les mêmes effets : l'incivilité et la servitude. Il existe toutefois deux formes de corruption : la première contamine les Cités primitives comme les principautés nouvelles ; elle résulte de la confusion du pouvoir et de l'avoir lorsque l'Etat spolie ses sujets. Machiavel lui oppose la virtù, une vertu antique dont la vigueur diminue avec le temps ainsi que disparaît la liberté qu'elle rendait possible.
La seconde corruption, plus récente et plus terrorisante, fait suite à la théologie politique chrétienne : elle se caractérise par la confusion du pouvoir et du savoir, confusion que Machiavel tente de réduire en n'accordant crédit qu'à la "vérité effective" des choses et à la raison, laquelle se substitue à l'antique vertu défaillante. Il apparaît alors que, pour Machiavel comme pour Spinoza qui fut un de ses lecteurs les plus avisés, raison et vertu sont une seule et même chose, essentielle à la liberté sans laquelle toute vie sociale se corrompt.
La terreur et la corruption constituent pour Machiavel un phénomène sociétal unique produisant toujours les mêmes effets : l'incivilité et la servitude. Il existe toutefois deux formes de corruption : la première contamine les Cités primitives comme les principautés nouvelles ; elle résulte de la confusion du pouvoir et de l'avoir lorsque l'Etat spolie ses sujets. Machiavel lui oppose la virtù, une vertu antique dont la vigueur diminue avec le temps ainsi que disparaît la liberté qu'elle rendait possible.
La seconde corruption, plus récente et plus terrorisante, fait suite à la théologie politique chrétienne : elle se caractérise par la confusion du pouvoir et du savoir, confusion que Machiavel tente de réduire en n'accordant crédit qu'à la "vérité effective" des choses et à la raison, laquelle se substitue à l'antique vertu défaillante. Il apparaît alors que, pour Machiavel comme pour Spinoza qui fut un de ses lecteurs les plus avisés, raison et vertu sont une seule et même chose, essentielle à la liberté sans laquelle toute vie sociale se corrompt.