L'art et l'illusion. Ethique et esthétique chez Freud

Par : Bertrand Dejardin

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  • Nombre de pages333
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-21489-7
  • EAN9782296214897
  • Date de parution01/01/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille10 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A propos de l'art, Freud soutient une double thèse : d'une part, l'art est une " illusion bienfaisante " qui permet d'exprimer ce que la civilisation réprime. D'autre part, il apparaît comme une " légère narcose ", c'est-à-dire un bienfait illusoire en ce qu'il soulage les souffrances qu'impose toute vie en commun, sans toutefois les guérir. Cette attitude ambivalente ne résulte pas d'une indécision théorique sur la fonction psychologique de l'art mais d'une lutte logique menée contre deux utopies philosophiques : celle qui vénère l'art parce qu'il libère l'homme de l'état de nature et celle qui attend de l'activité esthétique qu'elle affranchisse l'être humain des contraintes morales propres à toute civilisation.
Discrètement et sans polémique ouverte, Freud congédie, dans un cas, Kant et Hegel et, dans l'autre, Nietzsche.
A propos de l'art, Freud soutient une double thèse : d'une part, l'art est une " illusion bienfaisante " qui permet d'exprimer ce que la civilisation réprime. D'autre part, il apparaît comme une " légère narcose ", c'est-à-dire un bienfait illusoire en ce qu'il soulage les souffrances qu'impose toute vie en commun, sans toutefois les guérir. Cette attitude ambivalente ne résulte pas d'une indécision théorique sur la fonction psychologique de l'art mais d'une lutte logique menée contre deux utopies philosophiques : celle qui vénère l'art parce qu'il libère l'homme de l'état de nature et celle qui attend de l'activité esthétique qu'elle affranchisse l'être humain des contraintes morales propres à toute civilisation.
Discrètement et sans polémique ouverte, Freud congédie, dans un cas, Kant et Hegel et, dans l'autre, Nietzsche.