Sextant N° 33/2016
Françoise Collin. L'héritage fabuleux

Par : Stéphanie Loriaux, Nadine Plateau

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  • FormatePub
  • ISBN978-2-8004-1672-4
  • EAN9782800416724
  • Date de parution13/05/2019
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurUniversité de Bruxelles

Résumé

Ecrivaine et philosophe, fondatrice des Cahiers du GRIF, Françoise Collin nous a quitté.e.s à l'automne 2012, laissant la scène féministe belge orpheline de l'une de ses figures les plus engagées et les plus influentes sur le plan international. Ce numéro de Sextant souhaite rendre hommage à Françoise Collin, écrivaine et philosophe belge, et souligner à la fois la singularité et la pertinence de son ouvre dans notre société contemporaine.
Des textes inédits de Françoise Collin sont suivis de contributions de jeunes chercheures philosophes, historiennes, sociologues ou littéraires qui ont entendu son injonction à recueillir un héritage sans mode d'emploi et se sont approprié sa pensée à la lumière de leurs références et de leurs engagements propres. EXTRAITEn effet, la reconnaissance de Françoise Collin dans le milieu académique belge est loin d'être à la mesure de sa contribution réelle à la communauté scientifique.
A deux exceptions près dont il sera question plus loin, jamais elle ne fut invitée dans une université francophone, ni récompensée par une distinction honorifique, alors que des universités étrangères l'accueillirent et l'honorèrent. Même le milieu associatif féministe a manqué d'intérêt et de gratitude puisque seul le réseau Sophia l'invit à plusieurs reprises, publia une de ses conférences et organisa après son décès un colloque dont plusieurs interventions ont inspiré des articles de ce numéro.
Sans doute, cette absence de reconnaissance a placé Françoise Collin dans un ailleurs du monde académique propre à conforter une position insurrectionnelle que le féminisme est venu renforcer. Il est vrai que dès ses travaux sur Blanchot, Françoise Collin a développé une pensée rebelle qui allait compromettre son intégration institutionnelle, la prédestinant en quelque sorte à occuper une position minoritaire.
Il appartient à celles et ceux qui, aujourd'hui et demain, recueilleront son héritage d'analyser le processus d'exclusion et de marginalisation qui l'a frappée, processus qu'elle a souvent dénoncé pour les autres.
Ecrivaine et philosophe, fondatrice des Cahiers du GRIF, Françoise Collin nous a quitté.e.s à l'automne 2012, laissant la scène féministe belge orpheline de l'une de ses figures les plus engagées et les plus influentes sur le plan international. Ce numéro de Sextant souhaite rendre hommage à Françoise Collin, écrivaine et philosophe belge, et souligner à la fois la singularité et la pertinence de son ouvre dans notre société contemporaine.
Des textes inédits de Françoise Collin sont suivis de contributions de jeunes chercheures philosophes, historiennes, sociologues ou littéraires qui ont entendu son injonction à recueillir un héritage sans mode d'emploi et se sont approprié sa pensée à la lumière de leurs références et de leurs engagements propres. EXTRAITEn effet, la reconnaissance de Françoise Collin dans le milieu académique belge est loin d'être à la mesure de sa contribution réelle à la communauté scientifique.
A deux exceptions près dont il sera question plus loin, jamais elle ne fut invitée dans une université francophone, ni récompensée par une distinction honorifique, alors que des universités étrangères l'accueillirent et l'honorèrent. Même le milieu associatif féministe a manqué d'intérêt et de gratitude puisque seul le réseau Sophia l'invit à plusieurs reprises, publia une de ses conférences et organisa après son décès un colloque dont plusieurs interventions ont inspiré des articles de ce numéro.
Sans doute, cette absence de reconnaissance a placé Françoise Collin dans un ailleurs du monde académique propre à conforter une position insurrectionnelle que le féminisme est venu renforcer. Il est vrai que dès ses travaux sur Blanchot, Françoise Collin a développé une pensée rebelle qui allait compromettre son intégration institutionnelle, la prédestinant en quelque sorte à occuper une position minoritaire.
Il appartient à celles et ceux qui, aujourd'hui et demain, recueilleront son héritage d'analyser le processus d'exclusion et de marginalisation qui l'a frappée, processus qu'elle a souvent dénoncé pour les autres.