Pourquoi se référer au passé ?

Par : Claudia Moatti, Michèle Riot-Sarcey
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  • Nombre de pages368
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7082-5121-2
  • EAN9782708251212
  • Date de parution18/01/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurÉditions de l'Atelier

Résumé

Construction de mythes, évocation d'un âge d'or, interprétation à des fins de propagande... Quand le passé est convoqué, c'est souvent pour légitimer, figer et déformer des moments d'histoire, dont l'usage au présent vise à servir une cause. Cet ouvrage, fruit d'un travail collectif mené depuis plusieurs années, tente de penser une autre relation au passé à l'aide de la notion de « référence » : il s'agit de saisir la façon dont le passé est parfois « réactivé » par des sujets qui se le réapproprient.
Moteur d'action et opérateur de pensée, ce passé dynamique, inachevé, subsiste en effet dans les mémoires « souterraines » d'un collectif, où, à la fois rêvé et perdu, il attend son actualisation. Chaque chapitre du livre analyse un moment historique à la lumière de cette notion de référence : la Grande Famine en Irlande entre 1845 et 1851, les destructions d'églises pendant la Commune, le coup d'État du 6 septembre 1930 en Argentine, la notion de « martyr » dans la Tunisie contemporaine, celle de « peuple » en Italie au milieu du XIVe siècle... Élaborer la notion de référence, c'est repenser notre façon de faire de l'histoire : c'est restituer à la connaissance du passé tout son potentiel critique, qu'il s'agisse d'y trouver ces références nécessaires à l'action, ces possibles contenus dans les expériences d'hier, ou d'échapper au tragique re-jeu du passé.
Construction de mythes, évocation d'un âge d'or, interprétation à des fins de propagande... Quand le passé est convoqué, c'est souvent pour légitimer, figer et déformer des moments d'histoire, dont l'usage au présent vise à servir une cause. Cet ouvrage, fruit d'un travail collectif mené depuis plusieurs années, tente de penser une autre relation au passé à l'aide de la notion de « référence » : il s'agit de saisir la façon dont le passé est parfois « réactivé » par des sujets qui se le réapproprient.
Moteur d'action et opérateur de pensée, ce passé dynamique, inachevé, subsiste en effet dans les mémoires « souterraines » d'un collectif, où, à la fois rêvé et perdu, il attend son actualisation. Chaque chapitre du livre analyse un moment historique à la lumière de cette notion de référence : la Grande Famine en Irlande entre 1845 et 1851, les destructions d'églises pendant la Commune, le coup d'État du 6 septembre 1930 en Argentine, la notion de « martyr » dans la Tunisie contemporaine, celle de « peuple » en Italie au milieu du XIVe siècle... Élaborer la notion de référence, c'est repenser notre façon de faire de l'histoire : c'est restituer à la connaissance du passé tout son potentiel critique, qu'il s'agisse d'y trouver ces références nécessaires à l'action, ces possibles contenus dans les expériences d'hier, ou d'échapper au tragique re-jeu du passé.