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  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN978-2-493206-63-3
  • EAN9782493206633
  • Date de parution04/05/2023
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurLe bruit du monde
  • TraducteurJulia Chardavoine

Résumé

Un monde à l'intérieur du monde : la décharge de Ciudad Juárez. Ce sont des vies invisibles que Sylvia Aguilar Zéleny nous donne à voir dans ce roman choc. Un texte dans lequel résistance, résilience et sororité sont les maîtres mots... Ciudad Juárez, petite ville mexicaine à deux pas de la frontière américaine. Une adolescente abandonnée par son tuteur à la décharge, une scientifique faisant des recherches sur les résidents de la décharge, et une transsexuelle vivant à proximité qui est la matriarche d'un groupe de travailleuses du sexe.
Poubelle entrelace les voix de trois femmes dont le monde entier tient en une décharge municipale. Chacun de ces personnages navigue entre famille, abandon, pouvoir, jalousie, cupidité et multiples tabous entourant la sexualité et la violence de genre. Leurs histoires sont liées par la géographie et par les idées de gaspillage et d'abandon. Poubelle, avec une dose de suspense et des moments de tendresse inédits, explore la marginalité, l'abandon, la violence et le quotidien en territoire frontalier.
Un monde à l'intérieur du monde : la décharge de Ciudad Juárez. Ce sont des vies invisibles que Sylvia Aguilar Zéleny nous donne à voir dans ce roman choc. Un texte dans lequel résistance, résilience et sororité sont les maîtres mots... Ciudad Juárez, petite ville mexicaine à deux pas de la frontière américaine. Une adolescente abandonnée par son tuteur à la décharge, une scientifique faisant des recherches sur les résidents de la décharge, et une transsexuelle vivant à proximité qui est la matriarche d'un groupe de travailleuses du sexe.
Poubelle entrelace les voix de trois femmes dont le monde entier tient en une décharge municipale. Chacun de ces personnages navigue entre famille, abandon, pouvoir, jalousie, cupidité et multiples tabous entourant la sexualité et la violence de genre. Leurs histoires sont liées par la géographie et par les idées de gaspillage et d'abandon. Poubelle, avec une dose de suspense et des moments de tendresse inédits, explore la marginalité, l'abandon, la violence et le quotidien en territoire frontalier.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Coup de coeur
De part et d’autre du Rio Bravo qui dessine la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, se font face la tristement célèbre Ciudad Juarez, capitale mondiale du meurtre et du féminicide, et la prospère El Paso, pour sa part l’une des agglomérations les plus sûres de l’Amérique. C’est dans cette zone frontalière de tous les contrastes que se croisent trois destins de femmes. Alicia, adolescente abandonnée et vagabonde, vit sur l’immense décharge à ciel ouvert qui, côté mexicain, permet à une foule de pauvres hères de subsister de la vente du moindre déchet récupérable. Griselda, médecin à El Paso, vient y mener un travail de recherche sur les « enjeux de santé publique et environnementaux ». Enfin, Reyna, chassée de son emploi et de sa vie américaine lorsqu’elle a décidé de quitter son identité d’homme pour s’assumer femme, s’efforce de tourner le dos au cloaque qui empuantit le quartier, tout en régentant la petite troupe de prostituées transsexuelles qu’elle a prise sous son aile. Aux antipodes les unes des autres en raison de profondes inégalités – toutes deux adoptées, Alicia n’a connu que la misère au Mexique, tandis que Griselda, qui a grandi et étudié au Texas, a pu accéder à une vie confortable ; Reyna a, quant à elle, d’abord connu l’aisance sous ses traits d’homme à El Paso, avant de devoir se résoudre à rentrer au Mexique et à s’y prostituer pour subsister, cette fois en femme –, ces trois Mexicaines ne découvriront jamais, contrairement au lecteur, le lien invisible qui les unit pourtant. Mais, femmes au carrefour de diverses frontières poreuses et incertaines, entre sécurité et précarité, rôle de sujet ou d’objet, genre masculin et féminin, en tous les cas confrontées à l’éternelle loi du plus fort, elles ont en commun le courage et le sens de l’entraide, seuls capables de transmuer en opiniâtre résilience leurs incertitudes et leurs fragilités. L’on se souvient du terrifiant 2666 où Roberto Bolaño s’inspirait de Ciudad Juarez pour peindre l’effroyable tableau d’une ville mexicaine frontalière ravagée par des assassinats de femmes. Ici aussi, les cadavres se mêlent à la marée des déchets quotidiennement déversés sur la décharge au coeur du récit. Ils sont simplement devenus la manifestation ordinaire – que, pour leur sécurité, les habitants ont pris l’habitude d’ignorer – de contingences avec lesquelles il faut bien composer pour survivre. Alors, pour autant toujours prégnants, violence et danger, qu’ils prennent la forme de meurtres ou d’agressions courantes – conjugales, familiales, ou même professionnelles pour les prostituées –, ne se manifestent qu’indirectement dans la narration, au travers de leur intégration dans le comportement quotidien des personnages. Sans se plaindre, chacune des trois femmes se défend comme elle peut : la plus jeune, avec la rage de survivre ; la plus favorisée, avec culpabilité ; et la plus lucide avec l’ironie du désespoir. Leurs regards et leurs voix se croisent en une alternance virtuose de trois styles d’expression, oral et lapidaire chez Alicia, plus nuancé et introspectif chez Griselda, plein d’une verve intarissable et délibérément irrévérencieuse chez Reyna. Dans cette histoire, où non seulement les déliquescences familiales n’ont finalement rien à envier aux violences commises à grande échelle dans la ville de Ciudad Juarez, mais aussi où les personnages ne prendront de toute façon jamais conscience des secrètes filiations qui les unissent, ce sont en définitive d’autres formes de proximités que biologiques ou nationales, celles qui rassemblent par un vécu commun et une identité partagée, que reconstruisent les personnages pour se sortir de la poubelle, au propre comme au figuré, qu’est devenu leur environnement. Un livre fort et parfaitement maîtrisé, sur un sujet que l’auteur, née à Sonora au Mexique et aujourd’hui enseignante à l’université d’El Paso, connaît de près, puisqu’elle a coordonné bénévolement des ateliers d'écriture pour les adolescents et les victimes de violence à El Paso et qu'elle y a fondé une résidence pour femmes et écrivains LGBTQ. Coup de coeur.
De part et d’autre du Rio Bravo qui dessine la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, se font face la tristement célèbre Ciudad Juarez, capitale mondiale du meurtre et du féminicide, et la prospère El Paso, pour sa part l’une des agglomérations les plus sûres de l’Amérique. C’est dans cette zone frontalière de tous les contrastes que se croisent trois destins de femmes. Alicia, adolescente abandonnée et vagabonde, vit sur l’immense décharge à ciel ouvert qui, côté mexicain, permet à une foule de pauvres hères de subsister de la vente du moindre déchet récupérable. Griselda, médecin à El Paso, vient y mener un travail de recherche sur les « enjeux de santé publique et environnementaux ». Enfin, Reyna, chassée de son emploi et de sa vie américaine lorsqu’elle a décidé de quitter son identité d’homme pour s’assumer femme, s’efforce de tourner le dos au cloaque qui empuantit le quartier, tout en régentant la petite troupe de prostituées transsexuelles qu’elle a prise sous son aile. Aux antipodes les unes des autres en raison de profondes inégalités – toutes deux adoptées, Alicia n’a connu que la misère au Mexique, tandis que Griselda, qui a grandi et étudié au Texas, a pu accéder à une vie confortable ; Reyna a, quant à elle, d’abord connu l’aisance sous ses traits d’homme à El Paso, avant de devoir se résoudre à rentrer au Mexique et à s’y prostituer pour subsister, cette fois en femme –, ces trois Mexicaines ne découvriront jamais, contrairement au lecteur, le lien invisible qui les unit pourtant. Mais, femmes au carrefour de diverses frontières poreuses et incertaines, entre sécurité et précarité, rôle de sujet ou d’objet, genre masculin et féminin, en tous les cas confrontées à l’éternelle loi du plus fort, elles ont en commun le courage et le sens de l’entraide, seuls capables de transmuer en opiniâtre résilience leurs incertitudes et leurs fragilités. L’on se souvient du terrifiant 2666 où Roberto Bolaño s’inspirait de Ciudad Juarez pour peindre l’effroyable tableau d’une ville mexicaine frontalière ravagée par des assassinats de femmes. Ici aussi, les cadavres se mêlent à la marée des déchets quotidiennement déversés sur la décharge au coeur du récit. Ils sont simplement devenus la manifestation ordinaire – que, pour leur sécurité, les habitants ont pris l’habitude d’ignorer – de contingences avec lesquelles il faut bien composer pour survivre. Alors, pour autant toujours prégnants, violence et danger, qu’ils prennent la forme de meurtres ou d’agressions courantes – conjugales, familiales, ou même professionnelles pour les prostituées –, ne se manifestent qu’indirectement dans la narration, au travers de leur intégration dans le comportement quotidien des personnages. Sans se plaindre, chacune des trois femmes se défend comme elle peut : la plus jeune, avec la rage de survivre ; la plus favorisée, avec culpabilité ; et la plus lucide avec l’ironie du désespoir. Leurs regards et leurs voix se croisent en une alternance virtuose de trois styles d’expression, oral et lapidaire chez Alicia, plus nuancé et introspectif chez Griselda, plein d’une verve intarissable et délibérément irrévérencieuse chez Reyna. Dans cette histoire, où non seulement les déliquescences familiales n’ont finalement rien à envier aux violences commises à grande échelle dans la ville de Ciudad Juarez, mais aussi où les personnages ne prendront de toute façon jamais conscience des secrètes filiations qui les unissent, ce sont en définitive d’autres formes de proximités que biologiques ou nationales, celles qui rassemblent par un vécu commun et une identité partagée, que reconstruisent les personnages pour se sortir de la poubelle, au propre comme au figuré, qu’est devenu leur environnement. Un livre fort et parfaitement maîtrisé, sur un sujet que l’auteur, née à Sonora au Mexique et aujourd’hui enseignante à l’université d’El Paso, connaît de près, puisqu’elle a coordonné bénévolement des ateliers d'écriture pour les adolescents et les victimes de violence à El Paso et qu'elle y a fondé une résidence pour femmes et écrivains LGBTQ. Coup de coeur.
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