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Mon papa a la tartiflette. C'est pas le vrai nom de sa maladie,
mais on a décidé de l'appeler comme ça, car dans la famille on adore manger !
Résumé : Ça s'est fait petit à petit. A présent, voilà, le papa d'Olivia est en bas, sans trop d'espoir que ça s'arrange. Atteint d'une maladie qu'il surnomme " la tartiflette ", il ne peut plus monter l'escalier de la maison. Le quotidien de toute la famille se réorganise autour de lui à mesure que son état s'aggrave.
Pourtant, la vie doit continuer pour Olivia, entre fou-rires et larmes, auprès de sa maman, de son chat et surtout de son papa.
Un sujet difficile (la fin de vie d'un parent) abordé sans pathos à hauteur d'enfant : on rit et on pleure avec Olivia, en suivant son quotidien et celui de sa famille.
Dès 10 ans.
pas mal
« C’est normal d’être petite avant d’être grande, mais être cloué à un fauteuil sans être vieux ni avoir eu d’accident, ça ne l’est pas. »
Ça a commencé par le foot, puis les balades et les excuses bidon. Son papa courait, jouait, marchait.
Puis est venu le moment tant attendu et si douloureux où le papa d’Olivia devra lui annoncer la maladie orpheline qui le ronge, qu’il appellera Tartiflette.
Après les jambes, elle gagnera les muscles des bras et de tout le corps puis le visage.
Malgré la progression de Tartiflette, il y a les jours avec et les jours sans : le fauteuil roulant, l’impossibilité de franchir les marches pour accéder à la boulangerie, l’anniversaire de sa maman, les moments où Jeanne-Madeleine vient lui faire la toilette. Et l’effroi et la douleur lorsqu’elle entendra ses voisins se réjouir auprès de sa mère « Vivement qu’il parte, ça doit être terrible à vivre. ».
Si la petite fille n’entend jamais son père se plaindre, elle ne l’entend plus non plus rire comme avant.
Tout en gardant en elle cette lueur d’espoir qu’il guérira, elle décide de veiller sur lui lorsqu’il n’arrivera plus à rester en fauteuil et sera cloué au lit.
C’est avec son énergie d’enfant qu’elle sera « de garde » pour lui remonter son oreiller, ou juste manger des macarons, comme si la maladie n’existait pas.
« Quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie, ll faut ajouter de la vie aux jours. »
Sophie Adriansen n’a pas choisit ce sujet par hasard, elle en explique la raison à la fin de cet ouvrage.
Ce livre est sublime tant il est délicat et douloureux.
« Tant qu’on est pas mort on est en vie ».