Nos vies en flammes

Par : David Joy
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages258
  • FormatePub
  • ISBN978-2-35584-856-8
  • EAN9782355848568
  • Date de parution20/01/2022
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurSonatine
  • TraducteurFabrice Pointeau

Résumé

Plus déchirant et noir que jamais, le nouveau roman de David Joy. Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple les ruines d'une Amérique en train de sombrer. Le jour où un dealer menace la vie de son fils, Ray se dit qu'il est temps de se lever. C'est le début d'un combat contre tout ce qui le révolte.
Avec peut-être, au bout du chemin, un nouvel espoir. Au sommet de son art, David Joy nous offre avec Nos vies en flammes une oeuvre magistrale. Après Ce lien entre nous (2020), unanimement salué par la critique et les libraires, il nous prouve une fois de plus l'étendue de son talent.
Plus déchirant et noir que jamais, le nouveau roman de David Joy. Veuf et retraité, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Dans cette région frappée par la drogue, la misère sociale et les incendies ravageurs, il contemple les ruines d'une Amérique en train de sombrer. Le jour où un dealer menace la vie de son fils, Ray se dit qu'il est temps de se lever. C'est le début d'un combat contre tout ce qui le révolte.
Avec peut-être, au bout du chemin, un nouvel espoir. Au sommet de son art, David Joy nous offre avec Nos vies en flammes une oeuvre magistrale. Après Ce lien entre nous (2020), unanimement salué par la critique et les libraires, il nous prouve une fois de plus l'étendue de son talent.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un livre noir, peinture sociale en même temps que roman policier
Dans ce coin des Appalaches - déjà ravagé par le chômage et l’exode - que les incendies de forêt menacent désormais de faire partir en fumée, Raymond Mathis, garde forestier retraité, s’accroche à sa ferme, où il vit seul depuis qu’un cancer a emporté sa femme et que son fils s’enfonce toujours un peu plus dans la drogue. Un jour qu’il se voit forcé par les dealers de régler les lourdes créances de son fils en échange de sa vie, il décide de prendre les choses en mains en lieu et place de la police. L’Amérique de David Joy est celle des oubliés et des défavorisés, ceux qui, rivés à une région économiquement moribonde, ne connaissent que la dureté d’une vie sans espoir, le combat quotidien pour, au mieux, une poignée de dollars qui n’assurera qu’à peine les besoins fondamentaux d’une vie dépourvue d’horizon. Cette Amérique est devenue le terreau des addictions en tout genre, alcool, médicaments et drogues, seules fenêtres ouvertes sur quelques instants d’oubli et de respiration. Des opioïdes bon marché prescrits sur ordonnance aux méthamphétamines et à l’héroïne, ces habitants sont de plus en plus nombreux à se muer en ombres squelettiques que l’on retrouve un jour sans vie au coin d’une rue, la seringue encore au bras, venant grossir les statistiques accablantes que le comté affiche sur des panneaux au bord des routes. Le fils de Ray est l’un d’entre eux, embarqué sur un toboggan vers l’enfer, au fur et à mesure que l’oubli temporaire exige toujours plus de doses, toujours plus d’argent, et que, pour entretenir la combustion intérieure qui le détruit progressivement, il se retrouve réduit aux pires extrémités. Impuissant, Ray assiste à la lente et irrépressible déchéance de son fils, qui, avant de le mener inévitablement vers la mort, le place à la merci de la violence de trafiquants tellement sûrs de leurs collusions au sein de la police et des autorités que rien ne semble pouvoir les arrêter. Faisant frissonner le lecteur d’effroi et de dégoût, la narration laisse monter le désespoir jusqu’au paroxysme qui déclenche la révolte de Ray, subitement las de trop subir. Classiquement nouée autour d’un trafic, de victimes et d’une vengeance, l’intrigue s’enroule de manière violente et accablante autour de personnages qui crèvent les pages. C’est qu’ils sont partiellement nourris par le propre vécu de l’auteur, issu d’une ces familles pauvres des Appalaches, jeune consommateur de comprimés en tout genre qui a su ensuite éviter les drogues dures, contrairement à un entourage aujourd’hui décimé. Sa révolte à lui, c’est dans son roman et ses articles qu’il l’exprime, tel celui qui figure en postface, où il dénonce la responsabilité de laboratoires pharmaceutiques dans le développement de la crise des opioïdes aux Etats-Unis depuis les années quatre-vingt-dix. Marketing à tout crin, sous-estimation intentionnelle des risques d’addiction : la cupidité a mené – et continue à mener – chaque année à la mort plusieurs centaines de milliers d’Américains, en tête desquels les plus pauvres et défavorisés. Peinture sociale en même temps que roman policier, un livre noir, dont les personnages, découpés sur le fond d’incendies menaçants et rampants, semblent les victimes d’un monde en perdition, sur la brèche d’un enfer prêt à l’engloutir.
Dans ce coin des Appalaches - déjà ravagé par le chômage et l’exode - que les incendies de forêt menacent désormais de faire partir en fumée, Raymond Mathis, garde forestier retraité, s’accroche à sa ferme, où il vit seul depuis qu’un cancer a emporté sa femme et que son fils s’enfonce toujours un peu plus dans la drogue. Un jour qu’il se voit forcé par les dealers de régler les lourdes créances de son fils en échange de sa vie, il décide de prendre les choses en mains en lieu et place de la police. L’Amérique de David Joy est celle des oubliés et des défavorisés, ceux qui, rivés à une région économiquement moribonde, ne connaissent que la dureté d’une vie sans espoir, le combat quotidien pour, au mieux, une poignée de dollars qui n’assurera qu’à peine les besoins fondamentaux d’une vie dépourvue d’horizon. Cette Amérique est devenue le terreau des addictions en tout genre, alcool, médicaments et drogues, seules fenêtres ouvertes sur quelques instants d’oubli et de respiration. Des opioïdes bon marché prescrits sur ordonnance aux méthamphétamines et à l’héroïne, ces habitants sont de plus en plus nombreux à se muer en ombres squelettiques que l’on retrouve un jour sans vie au coin d’une rue, la seringue encore au bras, venant grossir les statistiques accablantes que le comté affiche sur des panneaux au bord des routes. Le fils de Ray est l’un d’entre eux, embarqué sur un toboggan vers l’enfer, au fur et à mesure que l’oubli temporaire exige toujours plus de doses, toujours plus d’argent, et que, pour entretenir la combustion intérieure qui le détruit progressivement, il se retrouve réduit aux pires extrémités. Impuissant, Ray assiste à la lente et irrépressible déchéance de son fils, qui, avant de le mener inévitablement vers la mort, le place à la merci de la violence de trafiquants tellement sûrs de leurs collusions au sein de la police et des autorités que rien ne semble pouvoir les arrêter. Faisant frissonner le lecteur d’effroi et de dégoût, la narration laisse monter le désespoir jusqu’au paroxysme qui déclenche la révolte de Ray, subitement las de trop subir. Classiquement nouée autour d’un trafic, de victimes et d’une vengeance, l’intrigue s’enroule de manière violente et accablante autour de personnages qui crèvent les pages. C’est qu’ils sont partiellement nourris par le propre vécu de l’auteur, issu d’une ces familles pauvres des Appalaches, jeune consommateur de comprimés en tout genre qui a su ensuite éviter les drogues dures, contrairement à un entourage aujourd’hui décimé. Sa révolte à lui, c’est dans son roman et ses articles qu’il l’exprime, tel celui qui figure en postface, où il dénonce la responsabilité de laboratoires pharmaceutiques dans le développement de la crise des opioïdes aux Etats-Unis depuis les années quatre-vingt-dix. Marketing à tout crin, sous-estimation intentionnelle des risques d’addiction : la cupidité a mené – et continue à mener – chaque année à la mort plusieurs centaines de milliers d’Américains, en tête desquels les plus pauvres et défavorisés. Peinture sociale en même temps que roman policier, un livre noir, dont les personnages, découpés sur le fond d’incendies menaçants et rampants, semblent les victimes d’un monde en perdition, sur la brèche d’un enfer prêt à l’engloutir.
Le feu dévore le feu
Si cette peinture sociale signée David Joy est noire, voire naturaliste, les personnages n'y sont qu'esquissés, silhouettes qui dansent un ballet macabre, les flammes dévorant les Appalaches en arrière-plan. L'enquête policière prend la place qu'auraient pu occuper les émotions, l'humain. Les personnages sont décharnés, substances presque vides de vie – et les veines en feu, chargées d'héroïne, celle-ci étant la véritable protagoniste de ce livre (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/02/13/nos-vies-en-flammes-david-joy/)
Si cette peinture sociale signée David Joy est noire, voire naturaliste, les personnages n'y sont qu'esquissés, silhouettes qui dansent un ballet macabre, les flammes dévorant les Appalaches en arrière-plan. L'enquête policière prend la place qu'auraient pu occuper les émotions, l'humain. Les personnages sont décharnés, substances presque vides de vie – et les veines en feu, chargées d'héroïne, celle-ci étant la véritable protagoniste de ce livre (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/02/13/nos-vies-en-flammes-david-joy/)
Le sang des innocents
4/5
S. A. Cosby
E-book
15,99 €
Les deux visages du monde
14,99 €
Le poids du monde
4/5
David Joy
E-book
7,49 €
Ce lien entre nous
4.7/5
David Joy
E-book
10,99 €
Les deux visages du monde
David Joy, Barbara Gateau
Audiobook
20,99 €
Ce lien entre nous
4.7/5
David Joy, Fabrice Pointeau, Michelangelo Marchese
Audiobook
19,99 €