Là où les lumières se perdent - Poche

• adolescence
• Amérique
• filiation
• drogue
• Thriller psychologique

Jacob McNeely n'est pas un adolescent de 18 ans comme les autres. Entre une mère junkie et un père baron de la drogue dans les Appalaches en Caroline du Nord, Jacob accepte son nom comme une fatalité, lié à un destin macabre. Sous l'emprise destructrice de son père qui mêle son fils à son business crapuleux et ses règlements de compte sanglants, Jacob tente de se dégager de toute cette horreur pour retrouver l'espoir d'une autre vie. C'est sans compter le piège qui se referme lentement sur lui.

L'histoire sombre et violente de Jacob, dix-huit ans, en prise avec effroi à l'impossibilité de fuir son destin.
Un père dealer, une mère droguée, un bled dans les Appalaches où règnent le péché et l'engourdissement rural.
Mais Jacob est amoureux de Maggie...

Un roman où les sentiments se déchirent, où la rédemption semble un mot interdit, où le mal et le bien sont des notions bien vagues.

Un très beau et sombre roman sur la famille, les liens du sang, la filiation pour le meilleur et pour le pire, l'amour et tout ce qu'on peut faire pour l'être aimé...
Un roman noir et violent, violence physique, psychique, violence des sentiments qui transperce et torture Jacob, piégé entre un père terrifiant, une mère junkie et son amour d'enfance, la belle et solaire Maggie...
Une quête d'identité, de liberté, difficile, intense, bouleversante servie par une écriture vive et puissante!

Encore un personnage d'adolescent attachant et singulier à la façon d'un Price chez Tesisch quoique dans une version quelque peu plus trasch...Une narration en première personne soignée, de la bagarre, de la drogue, et des questions de filiations torturée tortueuses torturantes : ce cocktail produit en définitive un excellent "noir". Il se déguste et provoque sourires, rires nerveux, quelques larmes aussi... Emotionnellement intense et intelligent, ce Sonatine pur jus est une lecture d'été incontestablement réussi même s'il n'atteint pas au chez d'oeuvre -contrairement à un Price, par exemple. (quoi, vous ne l'avez pas lu? vivement la rentrée alors...)