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  • Nombre de pages252
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38020-056-0
  • EAN9782380200560
  • Date de parution21/08/2024
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurÉditions de l'épée

Résumé

Sandrine Collette est notamment l'auteure de Et toujours les Forêts, Grand prix RTL Lire, prix du Livre France Bleu - PAGE des libraires, prix de La Closerie des Lilas ainsi que de On était des loups, prix Renaudot des Lycéens, prix Giono, et en cours d'adaptation audiovisuelle. C'est un endroit à l'abri du temps. Ce minuscule hameau, qu'on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose. Ici, l'existence n'a jamais été douce.
Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d'autres, endurent en serrant les dents l'injustice. Mais c'est ainsi depuis toujours. Jusqu'au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde. Avec Madelaine avant l'aube, Sandrine Collette questionne l'ordre des choses, sonde l'instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.
Sandrine Collette est notamment l'auteure de Et toujours les Forêts, Grand prix RTL Lire, prix du Livre France Bleu - PAGE des libraires, prix de La Closerie des Lilas ainsi que de On était des loups, prix Renaudot des Lycéens, prix Giono, et en cours d'adaptation audiovisuelle. C'est un endroit à l'abri du temps. Ce minuscule hameau, qu'on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose. Ici, l'existence n'a jamais été douce.
Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d'autres, endurent en serrant les dents l'injustice. Mais c'est ainsi depuis toujours. Jusqu'au jour où surgit Madelaine. Une fillette affamée et sauvage, sortie des forêts. Adoptée par Les Montées, Madelaine les ravit, passionnée, courageuse, si vivante. Pourtant, il reste dans ses yeux cette petite flamme pas tout à fait droite. Une petite flamme qui fera un jour brûler le monde. Avec Madelaine avant l'aube, Sandrine Collette questionne l'ordre des choses, sonde l'instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Anthony B. - 7Decitre Ecully
5/5
Juste sublime une fois encore !!
La dure vie de paysan, la cruauté des grands de ce monde, l'amour fraternel et un hameau perdu près d'un fleuve : voici le décor que Sandrine Collette vous propose de découvrir dans son nouveau roman ! La vie de plusieurs habitants bascule lors de l'arrivée plus qu'étrange de Madelaine, petite fille sauvage sortie de nulle part, qui sera adoptée par l’un des couples du village. Son innocence et sa volonté de vivre vont transformer la vie de ces villageois. L’auteure signe une magnifique ode à la vie (avec ses difficultés), à l'amour et surtout à la famille, qu’elle soit de sang ou non. Les mots sont justes et les personnages, bons comme mauvais, ne vous laisseront pas indifférent !!
La dure vie de paysan, la cruauté des grands de ce monde, l'amour fraternel et un hameau perdu près d'un fleuve : voici le décor que Sandrine Collette vous propose de découvrir dans son nouveau roman ! La vie de plusieurs habitants bascule lors de l'arrivée plus qu'étrange de Madelaine, petite fille sauvage sortie de nulle part, qui sera adoptée par l’un des couples du village. Son innocence et sa volonté de vivre vont transformer la vie de ces villageois. L’auteure signe une magnifique ode à la vie (avec ses difficultés), à l'amour et surtout à la famille, qu’elle soit de sang ou non. Les mots sont justes et les personnages, bons comme mauvais, ne vous laisseront pas indifférent !!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Un roman fort, âpre... animal !
Cher Vous, La vie est difficile dans ce village, que l’on ne situe pas vraiment, mais qui se trouve entre montagne, forêt et torrent… A priori, toutes les conditions sont réunies pour pouvoir y trouver de quoi se nourrir. Mais l’hiver y est souvent rude… et les terres appartiennent au Seigneur… Alors, il faut bien s’organiser, être solidaires. Quand, soudain, des œufs disparaissent presque chaque nuit, et que chacun pense que les renards se rapprochent un peu trop des fermes pour que cela soit un bon présage, la vieille Rose guette… Elle est fermement décidée à ne pas se laisser spoliée de la moindre possibilité de se nourrir. Quand, à sa grande surprise, elle finit par capturer l’animal sauvage qui vient la voler, elle fait une découverte déstabilisante… Parce que ce qu’elle va attraper, cette nuit-là, c’est Madelaine, une toute petite fille, prête à se défendre bec et ongles pour survivre. « Chaque année en vaut dix quand chaque jour est une épreuve pour vivre. » Et c’est ainsi que toute la vie du village va être définitivement chamboulée… Madelaine avant l’aube, par son ambiance entre forêt et terres agraires, commence comme un conte… un conte un peu cruel qui raconte comment une population doit travailler dure pour survivre tout en courbant l’échine devant le Maître qui pratique aussi bien droit de fermage que droit de cuissage… en toute impunité. « Nous avons choisi le silence. Nous sommes de lâches, mais nous sommes vivants. » Et puis surgit Madelaine… Madelaine, cette étincelle de force de vie, pure, féroce, que rien ne parviendra jamais à faire faiblir. Et même si certains pressentent déjà qu’une bouche de plus à nourrir va compliquer la vie de tout le village, Madelaine finira par se faire aimer de tous. Et c’est ce chamboulement que raconte Sandrine Collette. Comment la noirceur et la dureté de la vie peut reprendre de la couleur, de l’espoir quand une seule personne avec force, courage et ténacité, se dresse contre vents et marées. Comment, parce qu’elle décide de ne jamais capituler, Madelaine parvient à les convaincre qu’il faut continuer d’y croire. Avec son écriture ciselé, Sandrine Collette narre la dureté du monde paysan, la bataille quotidienne pour espérer survivre à un hiver rigoureux… la solidarité, le souffle de vie… et celui de la Révolte ! … Mais aussi comment une communauté, entre oppositions et sa solidarité, parvient malgré tout à tenir le cap… … Comment, quand plus personne n’a rien, parce qu’ils se tiennent coude à coude, se soutiennent épaule contre épaule, chacun réussit à survivre. Madelaine avant l’aube est sombre, âpre, douloureux, animal… Magnifique ! http://cecibondelire.canalblog.com/2024/11/madelaine-avant-l-aube-de-sandrine-collette.html
Cher Vous, La vie est difficile dans ce village, que l’on ne situe pas vraiment, mais qui se trouve entre montagne, forêt et torrent… A priori, toutes les conditions sont réunies pour pouvoir y trouver de quoi se nourrir. Mais l’hiver y est souvent rude… et les terres appartiennent au Seigneur… Alors, il faut bien s’organiser, être solidaires. Quand, soudain, des œufs disparaissent presque chaque nuit, et que chacun pense que les renards se rapprochent un peu trop des fermes pour que cela soit un bon présage, la vieille Rose guette… Elle est fermement décidée à ne pas se laisser spoliée de la moindre possibilité de se nourrir. Quand, à sa grande surprise, elle finit par capturer l’animal sauvage qui vient la voler, elle fait une découverte déstabilisante… Parce que ce qu’elle va attraper, cette nuit-là, c’est Madelaine, une toute petite fille, prête à se défendre bec et ongles pour survivre. « Chaque année en vaut dix quand chaque jour est une épreuve pour vivre. » Et c’est ainsi que toute la vie du village va être définitivement chamboulée… Madelaine avant l’aube, par son ambiance entre forêt et terres agraires, commence comme un conte… un conte un peu cruel qui raconte comment une population doit travailler dure pour survivre tout en courbant l’échine devant le Maître qui pratique aussi bien droit de fermage que droit de cuissage… en toute impunité. « Nous avons choisi le silence. Nous sommes de lâches, mais nous sommes vivants. » Et puis surgit Madelaine… Madelaine, cette étincelle de force de vie, pure, féroce, que rien ne parviendra jamais à faire faiblir. Et même si certains pressentent déjà qu’une bouche de plus à nourrir va compliquer la vie de tout le village, Madelaine finira par se faire aimer de tous. Et c’est ce chamboulement que raconte Sandrine Collette. Comment la noirceur et la dureté de la vie peut reprendre de la couleur, de l’espoir quand une seule personne avec force, courage et ténacité, se dresse contre vents et marées. Comment, parce qu’elle décide de ne jamais capituler, Madelaine parvient à les convaincre qu’il faut continuer d’y croire. Avec son écriture ciselé, Sandrine Collette narre la dureté du monde paysan, la bataille quotidienne pour espérer survivre à un hiver rigoureux… la solidarité, le souffle de vie… et celui de la Révolte ! … Mais aussi comment une communauté, entre oppositions et sa solidarité, parvient malgré tout à tenir le cap… … Comment, quand plus personne n’a rien, parce qu’ils se tiennent coude à coude, se soutiennent épaule contre épaule, chacun réussit à survivre. Madelaine avant l’aube est sombre, âpre, douloureux, animal… Magnifique ! http://cecibondelire.canalblog.com/2024/11/madelaine-avant-l-aube-de-sandrine-collette.html
Une étincelle dans les ténèbres
Dans cette campagne française d’autrefois ravagée par les pluies et les hivers glaciaux, la famine et les épidémies, le tout sous le joug impitoyable et brutal du servage – pourquoi pas durant le Grand Hiver 1709 dans le Morvan cher à l’auteur ? –, l’ordre pyramidal du monde féodal semble immuable, les gueux écrasés par l’impôt et l’arbitraire d’un pouvoir sans limite si tant est qu’il leur arrive de survivre aux conditions extrêmes qui les réduisent à l’état d’êtres « rachitiques, minuscules et fripés », usés et sans espoir. Pourtant, si les hommes « se plient [et] s’habituent à tout [parce qu’]ils ne veulent pas mourir », la révolte finit souvent par venir des femmes, « prêtes à donner leur sang pour leurs enfants ». Ainsi adviendra-t-il dans cette histoire que son imprécision de lieu et d’époque, comme ces contes commençant par « il était une fois », pare d’une tonalité universelle et atemporelle. Isolé sur un pan de terre ingrate par le Basilic, un fleuve au nom de reptile légendaire, démoniaque et mortel, le hameau des Montées ne compte que trois minuscules et misérables fermes, comme toutes celles de la région la propriété du seigneur d’Ambroisie, nom encore une fois mythologique évocateur d’onction divine. Menés par le goût du sang, les hommes du château, qui, lorsqu’ils ne guerroient pas, aiment à chasser aussi bien serfs que cerfs aventurés hors de leurs tanières, saignent si bien leurs paysans dans tous les sens du terme que, sur leurs terres exsangues, l’on meurt aussi bien de faim, de froid et de maladie, que de la terreur meurtrière qu’ils y font régner. Adultes et enfants y triment du lever au coucher, avec pour seul prix de leurs efforts l’épuisement qui leur permettra peut-être d’échapper encore un peu à la mort qui décime silencieusement leurs rangs. Pas « le droit d’être chagrin », juste « les coups et l’entêtement à [se] redresser pour [se] rendre forts ». « Obligés d’être invulnérables, de refouler peurs et désespoirs au fond des ventres, [ils] crèv[ent] du manque d’amour ». C’est alors que, « fille de faim » condamnée à l’errance sauvage par les siens « crevés des famines », une enfant se laisse attraper aux Montées alors qu’elle venait y voler quelque rognure perdue. Prise sous l’aile des femmes promptes à défendre et aimer une de leurs semblables dans le monde sec et sans âme de leurs hommes et fils endurcis, la fillette grandira, pleine de courage mais aussi la rage au coeur, menant irrémédiablement les habitants des Montées au drame qui fera exploser leur vie en même temps que leur soumission ancestrale. La bascule du récit interviendra en son milieu, en une surprise narrative des plus réussies et originales. Une fois de plus, Sandrine Collette réussit à nous tenir dans le poing d’une narration tout en force et en intensité, tendue et rythmée par l’affrontement entre humanité et sauvagerie, que ce soit celle des hommes entre eux ou des hommes face à une nature puissamment âpre et impérieuse, aux débordements dévastateurs. Ce sont encore les liens familiaux qui sous-tendent la lutte pour la survie dans l’ébranlement d’un monde condamné à terme à l’écroulement. Terriblement noir et pourtant lumineux dans son combat entre tendresse et cruauté, injustice et liberté, c’est aussi un livre poétique d’une grande beauté, sur la survenance, à force de douleur et de rage, de l’étincelle qui finira par mettre le feu aux ténèbres, annonçant l’aube d’un monde nouveau et plein d’espoir. Coup de coeur. (5/5)
Dans cette campagne française d’autrefois ravagée par les pluies et les hivers glaciaux, la famine et les épidémies, le tout sous le joug impitoyable et brutal du servage – pourquoi pas durant le Grand Hiver 1709 dans le Morvan cher à l’auteur ? –, l’ordre pyramidal du monde féodal semble immuable, les gueux écrasés par l’impôt et l’arbitraire d’un pouvoir sans limite si tant est qu’il leur arrive de survivre aux conditions extrêmes qui les réduisent à l’état d’êtres « rachitiques, minuscules et fripés », usés et sans espoir. Pourtant, si les hommes « se plient [et] s’habituent à tout [parce qu’]ils ne veulent pas mourir », la révolte finit souvent par venir des femmes, « prêtes à donner leur sang pour leurs enfants ». Ainsi adviendra-t-il dans cette histoire que son imprécision de lieu et d’époque, comme ces contes commençant par « il était une fois », pare d’une tonalité universelle et atemporelle. Isolé sur un pan de terre ingrate par le Basilic, un fleuve au nom de reptile légendaire, démoniaque et mortel, le hameau des Montées ne compte que trois minuscules et misérables fermes, comme toutes celles de la région la propriété du seigneur d’Ambroisie, nom encore une fois mythologique évocateur d’onction divine. Menés par le goût du sang, les hommes du château, qui, lorsqu’ils ne guerroient pas, aiment à chasser aussi bien serfs que cerfs aventurés hors de leurs tanières, saignent si bien leurs paysans dans tous les sens du terme que, sur leurs terres exsangues, l’on meurt aussi bien de faim, de froid et de maladie, que de la terreur meurtrière qu’ils y font régner. Adultes et enfants y triment du lever au coucher, avec pour seul prix de leurs efforts l’épuisement qui leur permettra peut-être d’échapper encore un peu à la mort qui décime silencieusement leurs rangs. Pas « le droit d’être chagrin », juste « les coups et l’entêtement à [se] redresser pour [se] rendre forts ». « Obligés d’être invulnérables, de refouler peurs et désespoirs au fond des ventres, [ils] crèv[ent] du manque d’amour ». C’est alors que, « fille de faim » condamnée à l’errance sauvage par les siens « crevés des famines », une enfant se laisse attraper aux Montées alors qu’elle venait y voler quelque rognure perdue. Prise sous l’aile des femmes promptes à défendre et aimer une de leurs semblables dans le monde sec et sans âme de leurs hommes et fils endurcis, la fillette grandira, pleine de courage mais aussi la rage au coeur, menant irrémédiablement les habitants des Montées au drame qui fera exploser leur vie en même temps que leur soumission ancestrale. La bascule du récit interviendra en son milieu, en une surprise narrative des plus réussies et originales. Une fois de plus, Sandrine Collette réussit à nous tenir dans le poing d’une narration tout en force et en intensité, tendue et rythmée par l’affrontement entre humanité et sauvagerie, que ce soit celle des hommes entre eux ou des hommes face à une nature puissamment âpre et impérieuse, aux débordements dévastateurs. Ce sont encore les liens familiaux qui sous-tendent la lutte pour la survie dans l’ébranlement d’un monde condamné à terme à l’écroulement. Terriblement noir et pourtant lumineux dans son combat entre tendresse et cruauté, injustice et liberté, c’est aussi un livre poétique d’une grande beauté, sur la survenance, à force de douleur et de rage, de l’étincelle qui finira par mettre le feu aux ténèbres, annonçant l’aube d’un monde nouveau et plein d’espoir. Coup de coeur. (5/5)
13 à table !
Sandrine Collette, Lorraine Fouchet, Karine Giebel, Raphaëlle Giordano
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Six fourmis blanches
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