Lien social et la personne. Pour une sociologie clinique

Par : Jean-Michel Le Bot

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  • Nombre de pages298
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-3790-3
  • EAN9782753537903
  • Date de parution21/07/2016
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Comment se tisse le lien social ? La meilleure façon de répondre à cette question ne serait-elle pas d'aller voir du côté de ces pathologies de la relation à l'autre que sont non seulement les perversions et les psychoses, mais aussi certains troubles consécutifs à des lésions cérébrales ? C'est en tout cas l'hypothèse qui est au cour de ce livre et qui renouvelle profondément le regard sociologique sur la question : si l'être humain, comme le reconnaissent très largement les sociologies contemporaines, est un acteur social, capable d'historicité, c'est d'abord parce qu'il est une personne et possède en tant que tel une capacité mentale spécifique à tisser ses liens sociaux dans le même temps qu'il trace les frontières de ses appartenances comme de ses compétences, capacité dont la clinique des perversions, des psychoses, mais aussi de certaines lésions cérébrales permet de mieux comprendre le fonctionnement.
S'inscrivant dans la perspective de l'anthropologie clinique initiée à Rennes par Jean Gagnepain sous le nom de théorie de la médiation, le présent ouvrage propose une synthèse des connaissances actuelles sur la personne ainsi entendue, qu'il confronte avec de nombreux travaux récents ou plus anciens en sociologie comme en anthropologie sociale et culturelle. Il s'appuie pour cela sur les recherches cliniques psychiatriques mais aussi neurologiques menées par toute une équipe, dont la plupart des membres ont été formés directement par Jean Gagnepain.
C'est tout un domaine de recherche aussi prometteur qu'innovant que cet ouvrage fait ainsi découvrir, ouvrant un nouveau champ pour la sociologie, tout en contribuant au dialogue interdisciplinaire non seulement entre la sociologie et la psychanalyse, mais aussi entre la sociologie et certains domaines des neurosciences et de la neuropsychologie clinique.
Comment se tisse le lien social ? La meilleure façon de répondre à cette question ne serait-elle pas d'aller voir du côté de ces pathologies de la relation à l'autre que sont non seulement les perversions et les psychoses, mais aussi certains troubles consécutifs à des lésions cérébrales ? C'est en tout cas l'hypothèse qui est au cour de ce livre et qui renouvelle profondément le regard sociologique sur la question : si l'être humain, comme le reconnaissent très largement les sociologies contemporaines, est un acteur social, capable d'historicité, c'est d'abord parce qu'il est une personne et possède en tant que tel une capacité mentale spécifique à tisser ses liens sociaux dans le même temps qu'il trace les frontières de ses appartenances comme de ses compétences, capacité dont la clinique des perversions, des psychoses, mais aussi de certaines lésions cérébrales permet de mieux comprendre le fonctionnement.
S'inscrivant dans la perspective de l'anthropologie clinique initiée à Rennes par Jean Gagnepain sous le nom de théorie de la médiation, le présent ouvrage propose une synthèse des connaissances actuelles sur la personne ainsi entendue, qu'il confronte avec de nombreux travaux récents ou plus anciens en sociologie comme en anthropologie sociale et culturelle. Il s'appuie pour cela sur les recherches cliniques psychiatriques mais aussi neurologiques menées par toute une équipe, dont la plupart des membres ont été formés directement par Jean Gagnepain.
C'est tout un domaine de recherche aussi prometteur qu'innovant que cet ouvrage fait ainsi découvrir, ouvrant un nouveau champ pour la sociologie, tout en contribuant au dialogue interdisciplinaire non seulement entre la sociologie et la psychanalyse, mais aussi entre la sociologie et certains domaines des neurosciences et de la neuropsychologie clinique.