Du développement durable au bien public. Essai anthropologique sur l'environnement et l'économie
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- Nombre de pages298
- FormatPDF
- ISBN2-296-27951-1
- EAN9782296279513
- Date de parution01/01/2002
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille10 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Popularisé par la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (Rio de Janeiro, juin 1992), le " développement durable " est généralement défini comme un nouveau modèle de croissance, respectueux à la fois des intérêts économiques, sociaux et écologiques.
Alors que le productivisme caractéristique des sociétés industrielles aurait compromis les capacités de reproduction de la " biosphère ", le concept de développement durable apporterait une solution en définissant les conditions que doit respecter le développement des activités économiques pour ne pas compromettre les grands ajustements d'un milieu naturel dont la reproduction commande toutes les autres.
Pourtant, il n'est pas sûr que le concept échappe à l'économisme que René Passet associait très justement au productivisme.
Continuant à distinguer le social d'une part et l'économique de l'autre, même si c'est pour chercher à les concilier, le concept de développement durable participe finalement toujours de la " croyance économique " qui isole la " sphère économique ", soit une catégorie particulière de pratiques, de l'ordre social dans lequel toute pratique humaine est immergée. Peut-on se contenter de prétendre concilier trois sphères sans remettre en cause ni même interroger la pertinence de leur séparation préalable ? Ne faut-il pas aller plus loin pour tenter de penser d'une manière radicalement différente les relations de l'homme à la " nature " en réinterrogeant justement la validité de la distinction (trop) commune entre une sphère " économique ", une sphère " sociale " et une sphère " environnementale " ? Telles sont en tous cas les questions que pose l'auteur.
Au terme de sa réflexion, il nous invite à ne plus confondre, dans une même " rationalité économique ", l'utilité et l'efficacité de la production avec la légitimité de la satisfaction, sans oublier d'assumer de surcroît la responsabilité d'une histoire - plutôt que d'un " développement " - dont nous sommes toujours les acteurs.
Continuant à distinguer le social d'une part et l'économique de l'autre, même si c'est pour chercher à les concilier, le concept de développement durable participe finalement toujours de la " croyance économique " qui isole la " sphère économique ", soit une catégorie particulière de pratiques, de l'ordre social dans lequel toute pratique humaine est immergée. Peut-on se contenter de prétendre concilier trois sphères sans remettre en cause ni même interroger la pertinence de leur séparation préalable ? Ne faut-il pas aller plus loin pour tenter de penser d'une manière radicalement différente les relations de l'homme à la " nature " en réinterrogeant justement la validité de la distinction (trop) commune entre une sphère " économique ", une sphère " sociale " et une sphère " environnementale " ? Telles sont en tous cas les questions que pose l'auteur.
Au terme de sa réflexion, il nous invite à ne plus confondre, dans une même " rationalité économique ", l'utilité et l'efficacité de la production avec la légitimité de la satisfaction, sans oublier d'assumer de surcroît la responsabilité d'une histoire - plutôt que d'un " développement " - dont nous sommes toujours les acteurs.
Popularisé par la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (Rio de Janeiro, juin 1992), le " développement durable " est généralement défini comme un nouveau modèle de croissance, respectueux à la fois des intérêts économiques, sociaux et écologiques.
Alors que le productivisme caractéristique des sociétés industrielles aurait compromis les capacités de reproduction de la " biosphère ", le concept de développement durable apporterait une solution en définissant les conditions que doit respecter le développement des activités économiques pour ne pas compromettre les grands ajustements d'un milieu naturel dont la reproduction commande toutes les autres.
Pourtant, il n'est pas sûr que le concept échappe à l'économisme que René Passet associait très justement au productivisme.
Continuant à distinguer le social d'une part et l'économique de l'autre, même si c'est pour chercher à les concilier, le concept de développement durable participe finalement toujours de la " croyance économique " qui isole la " sphère économique ", soit une catégorie particulière de pratiques, de l'ordre social dans lequel toute pratique humaine est immergée. Peut-on se contenter de prétendre concilier trois sphères sans remettre en cause ni même interroger la pertinence de leur séparation préalable ? Ne faut-il pas aller plus loin pour tenter de penser d'une manière radicalement différente les relations de l'homme à la " nature " en réinterrogeant justement la validité de la distinction (trop) commune entre une sphère " économique ", une sphère " sociale " et une sphère " environnementale " ? Telles sont en tous cas les questions que pose l'auteur.
Au terme de sa réflexion, il nous invite à ne plus confondre, dans une même " rationalité économique ", l'utilité et l'efficacité de la production avec la légitimité de la satisfaction, sans oublier d'assumer de surcroît la responsabilité d'une histoire - plutôt que d'un " développement " - dont nous sommes toujours les acteurs.
Continuant à distinguer le social d'une part et l'économique de l'autre, même si c'est pour chercher à les concilier, le concept de développement durable participe finalement toujours de la " croyance économique " qui isole la " sphère économique ", soit une catégorie particulière de pratiques, de l'ordre social dans lequel toute pratique humaine est immergée. Peut-on se contenter de prétendre concilier trois sphères sans remettre en cause ni même interroger la pertinence de leur séparation préalable ? Ne faut-il pas aller plus loin pour tenter de penser d'une manière radicalement différente les relations de l'homme à la " nature " en réinterrogeant justement la validité de la distinction (trop) commune entre une sphère " économique ", une sphère " sociale " et une sphère " environnementale " ? Telles sont en tous cas les questions que pose l'auteur.
Au terme de sa réflexion, il nous invite à ne plus confondre, dans une même " rationalité économique ", l'utilité et l'efficacité de la production avec la légitimité de la satisfaction, sans oublier d'assumer de surcroît la responsabilité d'une histoire - plutôt que d'un " développement " - dont nous sommes toujours les acteurs.