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  • FormatMP3
  • ISBN978-2-07-305408-1
  • EAN9782073054081
  • Date de parution20/11/2023
  • Protection num.pas de protection
  • Taille518 Mo
  • Infos supplémentairesaudio
  • ÉditeurGallimard Audio

Résumé

"Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l'objet d'un troc agricole et financier, un trafic d'êtres humains en plein cour de l'Europe.
Il était temps que s'ouvrent les archives et que soit révélé l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé." Sonia Devillers offre une lecture bouleversante de son récit, vertigineuse enquête familiale enchevêtrée dans les remous tragiques de l'histoire.
"Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l'objet d'un troc agricole et financier, un trafic d'êtres humains en plein cour de l'Europe.
Il était temps que s'ouvrent les archives et que soit révélé l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé." Sonia Devillers offre une lecture bouleversante de son récit, vertigineuse enquête familiale enchevêtrée dans les remous tragiques de l'histoire.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Florence Guillermin Decitre Part-Dieu
5/5
Indésirables
Je me souviens de la chute du mur de Berlin, de la mort du dictateur roumain Ceaușescu le jour de Noel 1999; à la période de la fin du "rideau de fer", chaque jour apportait son lot de révélations sordides, l'ouverture récente des archives roumaines réservait une surprise de taille à Sonia Devillers. Sans pathos, un récit grave, un devoir de mémoire !
Je me souviens de la chute du mur de Berlin, de la mort du dictateur roumain Ceaușescu le jour de Noel 1999; à la période de la fin du "rideau de fer", chaque jour apportait son lot de révélations sordides, l'ouverture récente des archives roumaines réservait une surprise de taille à Sonia Devillers. Sans pathos, un récit grave, un devoir de mémoire !
  • Déportation
Sophie E. - 1Decitre Confluence
4/5
Quel témoignage poignant !
Sonia Devillers, journaliste bien connue et appréciée des auditeurs de France Inter, nous dévoile au fil d'une enquête approfondie et bouleversante, l'histoire de sa famille maternelle, originaire de Roumanie, juive et persécutée pour cela. Rien de nouveau, direz-vous, tout le monde connaît les exactions commises contre les juifs. Détrompez-vous. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que vous allez découvrir, même si vous lisez la 4ème de couverture. Personne ne pourra sortir indifférent de cette lecture.
Sonia Devillers, journaliste bien connue et appréciée des auditeurs de France Inter, nous dévoile au fil d'une enquête approfondie et bouleversante, l'histoire de sa famille maternelle, originaire de Roumanie, juive et persécutée pour cela. Rien de nouveau, direz-vous, tout le monde connaît les exactions commises contre les juifs. Détrompez-vous. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que vous allez découvrir, même si vous lisez la 4ème de couverture. Personne ne pourra sortir indifférent de cette lecture.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Archives inconnues
Si on se demandait parfois comment faisait les pays du bloc de l'Est pour vivre économiquement, l'histoire de la famille de Sonia DEVILLERS nous en donne un aperçu avec la Roumanie. C'est un troc organisé entre des Juifs devenus parias contre du bétail importé qui est ensuite revendu à l'export afin de récuperer des devises. C'est sidérant. Sonia DEVILLERS a eu raison de faire connaitre ce trafic. Pour ma part, il manque un ou deux chapitres sur les impressions et la vie en France à l'arrivée de la famille en 1962.
Si on se demandait parfois comment faisait les pays du bloc de l'Est pour vivre économiquement, l'histoire de la famille de Sonia DEVILLERS nous en donne un aperçu avec la Roumanie. C'est un troc organisé entre des Juifs devenus parias contre du bétail importé qui est ensuite revendu à l'export afin de récuperer des devises. C'est sidérant. Sonia DEVILLERS a eu raison de faire connaitre ce trafic. Pour ma part, il manque un ou deux chapitres sur les impressions et la vie en France à l'arrivée de la famille en 1962.
Une histoire aussi douloureuse qu’inconcevable…
Alors que le régime communiste verrouillait hermétiquement les frontières, les grands-parents de Sonia Devillers quittèrent la Roumanie en 1961. Ces juifs de l’intelligentsia roumaine arrivèrent les mains vides à Paris et n’évoquèrent jamais de leur passé que leurs meilleurs souvenirs. Pourtant, la Roumanie fut, aux côtés des nazis, l’un des pays les plus zélés de la Shoah. Pourtant, quinze ans après la fin de la guerre, ils durent tout quitter et repartir de zéro dans l’exil. Intriguée par les blancs de son histoire familiale, l’auteur s’est lancée dans sa reconstitution, exhumant avec stupéfaction l’effarant et infamant trafic d’humains auquel, dans le plus grand secret, la Roumanie se livra de 1958 à 1989. Ce n’est que depuis quelques années, avec l’ouverture progressive des archives de la Securitate, le Département de la Sécurité de l’État roumain, que le secret le mieux gardé du monde communiste commence à filtrer : pendant trente ans, des juifs furent troqués au prix fort contre du bétail - des porcs reproducteurs principalement - et du matériel agricole, nécessaires au sauvetage d’une agriculture rendue exsangue par la collectivisation. Les livres de comptes précisément tenus témoignent des transactions dont Nicolae Ceausescu se félicita en ces termes : « Les juifs et le pétrole sont nos meilleurs produits d’exportation ». Plus discret pour la vitrine communiste qu’une vente rémunérée directement en devises, l’échange d’humains contre des bestiaux et des équipements s’effectuait sous l’égide d’un passeur, Henry Jacober, un juif slovaque devenu homme d’affaires à Londres, et qui, bien loin d’un nouvel Oskar Schindler sauveur de juifs victimes du communisme roumain, s’en enrichit grassement, surtout lorsque Israël conclut les plus gros deals pour se peupler. Ainsi, après avoir échappé de justesse à la Shoah dont le récit rappelle les pires moments en Roumanie, tellement oblitérés par le régime communiste que l’Histoire n’a principalement retenu que les neufs derniers mois de la guerre passés aux côtés des Alliés, les grands-parents de l’auteur, appliqués à se fondre parmi l’élite et les citoyens modèles de leur pays, finirent quand même par tout perdre, menacés et spoliés avant de servir de monnaie d’échange, expulsés quand le rideau de fer interdisait normalement de partir. Entre récit intime et enquête journalistique, la narration de cet exil qui ne ressemble à aucun autre dévoile salutairement une ignominie restée cachée, qui vient honteusement s’ajouter, après la Shoah, à l’infinie tragédie des persécutions infligées aux juifs. Une histoire aussi douloureuse qu’inconcevable…
Alors que le régime communiste verrouillait hermétiquement les frontières, les grands-parents de Sonia Devillers quittèrent la Roumanie en 1961. Ces juifs de l’intelligentsia roumaine arrivèrent les mains vides à Paris et n’évoquèrent jamais de leur passé que leurs meilleurs souvenirs. Pourtant, la Roumanie fut, aux côtés des nazis, l’un des pays les plus zélés de la Shoah. Pourtant, quinze ans après la fin de la guerre, ils durent tout quitter et repartir de zéro dans l’exil. Intriguée par les blancs de son histoire familiale, l’auteur s’est lancée dans sa reconstitution, exhumant avec stupéfaction l’effarant et infamant trafic d’humains auquel, dans le plus grand secret, la Roumanie se livra de 1958 à 1989. Ce n’est que depuis quelques années, avec l’ouverture progressive des archives de la Securitate, le Département de la Sécurité de l’État roumain, que le secret le mieux gardé du monde communiste commence à filtrer : pendant trente ans, des juifs furent troqués au prix fort contre du bétail - des porcs reproducteurs principalement - et du matériel agricole, nécessaires au sauvetage d’une agriculture rendue exsangue par la collectivisation. Les livres de comptes précisément tenus témoignent des transactions dont Nicolae Ceausescu se félicita en ces termes : « Les juifs et le pétrole sont nos meilleurs produits d’exportation ». Plus discret pour la vitrine communiste qu’une vente rémunérée directement en devises, l’échange d’humains contre des bestiaux et des équipements s’effectuait sous l’égide d’un passeur, Henry Jacober, un juif slovaque devenu homme d’affaires à Londres, et qui, bien loin d’un nouvel Oskar Schindler sauveur de juifs victimes du communisme roumain, s’en enrichit grassement, surtout lorsque Israël conclut les plus gros deals pour se peupler. Ainsi, après avoir échappé de justesse à la Shoah dont le récit rappelle les pires moments en Roumanie, tellement oblitérés par le régime communiste que l’Histoire n’a principalement retenu que les neufs derniers mois de la guerre passés aux côtés des Alliés, les grands-parents de l’auteur, appliqués à se fondre parmi l’élite et les citoyens modèles de leur pays, finirent quand même par tout perdre, menacés et spoliés avant de servir de monnaie d’échange, expulsés quand le rideau de fer interdisait normalement de partir. Entre récit intime et enquête journalistique, la narration de cet exil qui ne ressemble à aucun autre dévoile salutairement une ignominie restée cachée, qui vient honteusement s’ajouter, après la Shoah, à l’infinie tragédie des persécutions infligées aux juifs. Une histoire aussi douloureuse qu’inconcevable…
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