Le Mythe des Bohémiens dans la littérature et les arts en Europe
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- Nombre de pages388
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-19425-0
- EAN9782296194250
- Date de parution01/03/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille14 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La Petite Gitane de Cervantès constitue la matrice d'un mythe qui, se développant dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, se répand dans la littérature et les arts à l'époque romantique. A l'opposé de l'image stéréotypée de ceux qu'on appelait des " Egyptiens ", encore qualifiés par la plupart des élites " éclairées " de voleurs, libertins, et de superstitieux, les Bohémiens idéalisés du XIXe siècle incarnent la liberté en marche sous toutes ses formes.
On connaît l'Esmeralda de Hugo et la Carmen de Mérimée. Mais on sait moins que, au-delà de ces deux figures féminines de la passion amoureuse, les écrivains et artistes contemporains (de George Borrow en Angleterre au poète tchèque Macha, en passant par Lamartine, Liszt, Valerio...) se passionnent pour un peuple nomade apparemment rebelle à toute obéissance aux lois de la société et dont la marginalité même lui confère une dignité nouvelle.
La " vie de bohème ", telle du moins, qu'on se la représente, devient même un mode de contestation anti-bourgeois pour un certain nombre de jeunes artistes dans les années 1830. Mais dès le Second Empire, cette intériorisation de l'altérité bohémienne est elle-même dénoncée comme un mythe trompeur. Le discours " civilisateur " peut alors triompher et stigmatiser ces " vagabonds " auxquels le XXe siècle réservera un sort terrible.
On connaît l'Esmeralda de Hugo et la Carmen de Mérimée. Mais on sait moins que, au-delà de ces deux figures féminines de la passion amoureuse, les écrivains et artistes contemporains (de George Borrow en Angleterre au poète tchèque Macha, en passant par Lamartine, Liszt, Valerio...) se passionnent pour un peuple nomade apparemment rebelle à toute obéissance aux lois de la société et dont la marginalité même lui confère une dignité nouvelle.
La " vie de bohème ", telle du moins, qu'on se la représente, devient même un mode de contestation anti-bourgeois pour un certain nombre de jeunes artistes dans les années 1830. Mais dès le Second Empire, cette intériorisation de l'altérité bohémienne est elle-même dénoncée comme un mythe trompeur. Le discours " civilisateur " peut alors triompher et stigmatiser ces " vagabonds " auxquels le XXe siècle réservera un sort terrible.
La Petite Gitane de Cervantès constitue la matrice d'un mythe qui, se développant dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, se répand dans la littérature et les arts à l'époque romantique. A l'opposé de l'image stéréotypée de ceux qu'on appelait des " Egyptiens ", encore qualifiés par la plupart des élites " éclairées " de voleurs, libertins, et de superstitieux, les Bohémiens idéalisés du XIXe siècle incarnent la liberté en marche sous toutes ses formes.
On connaît l'Esmeralda de Hugo et la Carmen de Mérimée. Mais on sait moins que, au-delà de ces deux figures féminines de la passion amoureuse, les écrivains et artistes contemporains (de George Borrow en Angleterre au poète tchèque Macha, en passant par Lamartine, Liszt, Valerio...) se passionnent pour un peuple nomade apparemment rebelle à toute obéissance aux lois de la société et dont la marginalité même lui confère une dignité nouvelle.
La " vie de bohème ", telle du moins, qu'on se la représente, devient même un mode de contestation anti-bourgeois pour un certain nombre de jeunes artistes dans les années 1830. Mais dès le Second Empire, cette intériorisation de l'altérité bohémienne est elle-même dénoncée comme un mythe trompeur. Le discours " civilisateur " peut alors triompher et stigmatiser ces " vagabonds " auxquels le XXe siècle réservera un sort terrible.
On connaît l'Esmeralda de Hugo et la Carmen de Mérimée. Mais on sait moins que, au-delà de ces deux figures féminines de la passion amoureuse, les écrivains et artistes contemporains (de George Borrow en Angleterre au poète tchèque Macha, en passant par Lamartine, Liszt, Valerio...) se passionnent pour un peuple nomade apparemment rebelle à toute obéissance aux lois de la société et dont la marginalité même lui confère une dignité nouvelle.
La " vie de bohème ", telle du moins, qu'on se la représente, devient même un mode de contestation anti-bourgeois pour un certain nombre de jeunes artistes dans les années 1830. Mais dès le Second Empire, cette intériorisation de l'altérité bohémienne est elle-même dénoncée comme un mythe trompeur. Le discours " civilisateur " peut alors triompher et stigmatiser ces " vagabonds " auxquels le XXe siècle réservera un sort terrible.