LE MODÈLE FRANÇAIS DANS L'IMPASSE VOL II. LA FINANCE - LE GRAND NAUFRAGE
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- Nombre de pages156
- FormatePub
- ISBN978-2-924932-38-4
- EAN9782924932384
- Date de parution28/04/2022
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille12 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurÉditions Libertés Numériques
Résumé
En 1980, alors que je passais mon baccalauréat
d'économie, le président Giscard nous annonçait
qu'il entrevoyait le "bout du tunnel". Aujourd'hui, le
président Hollande nous promet la reprise de la
croissance pour le troisième trimestre 2013. J'ai
passé les trois quart de ma vie dans un pays en voie
de sous-développement alors que le monde a connu
une croissance sans précédent dans la même
période, les pays émergents s'installant en deux
décennies comme les futures locomotives de la
croissance mondiale.
Tout ça parce ce que nos dirigeants, à gauche comme à droite, s'obstinent à croire à l'existence d'une "troisième voie" qui nous mène pourtant à l'impasse. Ce n'est pas nouveau. Le Général de Gaulle s'efforçait de placer la France en dehors de la sphère d'influence des Etats-Unis et de l'URSS. Depuis, au nom d'une mystérieuse "exception culturelle", les gouvernements français nous ont fait croire que notre pays pouvait échapper aux lois de l'économie, qui, comme le nuage de Tchernobyl, se seraient arrêtées à nos frontières.
Mais, pas plus que le théorème de Pythagore n'est grec, les lois de l'économie ne sont américaines. Elles sont au coeur de nos comportements, de la nature humaine et du bon sens qui échappent aux élites aveuglées par l'idéologie. Et tous les pays, qui ont niés les lois de l'économie, sont tombés dans la misère, la pénurie et le chômage, tandis que les pays qui les ont acceptés et intégrés ont décollé en quelques décennies.
Il n'y a aucune exception à cette règle fatale. Le XXe siècle est sans appel : les régimes totalitaires, qui promettaient un monde sans inégalités et sans pauvreté, se sont implosés sous l'effet de leur propre ruine morale et économique. A leur tour, les social-démocraties, sous le poids d'une dette devenue insoutenable, et qui condamne l'avenir même de nos enfants, ont dû entreprendre les réformes indispensables et nécessaires que, seule au monde, la France se refuse à faire. Entre ces deux voies sans issue, il est encore temps de redécouvrir la seule troisième voie qu'il a fallu tant de siècles à découvrir, celle de l'Etat de droit, des institutions de la république sans laquelle une économie de liberté et de responsabilité ne peut s'épanouir.
Tout ça parce ce que nos dirigeants, à gauche comme à droite, s'obstinent à croire à l'existence d'une "troisième voie" qui nous mène pourtant à l'impasse. Ce n'est pas nouveau. Le Général de Gaulle s'efforçait de placer la France en dehors de la sphère d'influence des Etats-Unis et de l'URSS. Depuis, au nom d'une mystérieuse "exception culturelle", les gouvernements français nous ont fait croire que notre pays pouvait échapper aux lois de l'économie, qui, comme le nuage de Tchernobyl, se seraient arrêtées à nos frontières.
Mais, pas plus que le théorème de Pythagore n'est grec, les lois de l'économie ne sont américaines. Elles sont au coeur de nos comportements, de la nature humaine et du bon sens qui échappent aux élites aveuglées par l'idéologie. Et tous les pays, qui ont niés les lois de l'économie, sont tombés dans la misère, la pénurie et le chômage, tandis que les pays qui les ont acceptés et intégrés ont décollé en quelques décennies.
Il n'y a aucune exception à cette règle fatale. Le XXe siècle est sans appel : les régimes totalitaires, qui promettaient un monde sans inégalités et sans pauvreté, se sont implosés sous l'effet de leur propre ruine morale et économique. A leur tour, les social-démocraties, sous le poids d'une dette devenue insoutenable, et qui condamne l'avenir même de nos enfants, ont dû entreprendre les réformes indispensables et nécessaires que, seule au monde, la France se refuse à faire. Entre ces deux voies sans issue, il est encore temps de redécouvrir la seule troisième voie qu'il a fallu tant de siècles à découvrir, celle de l'Etat de droit, des institutions de la république sans laquelle une économie de liberté et de responsabilité ne peut s'épanouir.
En 1980, alors que je passais mon baccalauréat
d'économie, le président Giscard nous annonçait
qu'il entrevoyait le "bout du tunnel". Aujourd'hui, le
président Hollande nous promet la reprise de la
croissance pour le troisième trimestre 2013. J'ai
passé les trois quart de ma vie dans un pays en voie
de sous-développement alors que le monde a connu
une croissance sans précédent dans la même
période, les pays émergents s'installant en deux
décennies comme les futures locomotives de la
croissance mondiale.
Tout ça parce ce que nos dirigeants, à gauche comme à droite, s'obstinent à croire à l'existence d'une "troisième voie" qui nous mène pourtant à l'impasse. Ce n'est pas nouveau. Le Général de Gaulle s'efforçait de placer la France en dehors de la sphère d'influence des Etats-Unis et de l'URSS. Depuis, au nom d'une mystérieuse "exception culturelle", les gouvernements français nous ont fait croire que notre pays pouvait échapper aux lois de l'économie, qui, comme le nuage de Tchernobyl, se seraient arrêtées à nos frontières.
Mais, pas plus que le théorème de Pythagore n'est grec, les lois de l'économie ne sont américaines. Elles sont au coeur de nos comportements, de la nature humaine et du bon sens qui échappent aux élites aveuglées par l'idéologie. Et tous les pays, qui ont niés les lois de l'économie, sont tombés dans la misère, la pénurie et le chômage, tandis que les pays qui les ont acceptés et intégrés ont décollé en quelques décennies.
Il n'y a aucune exception à cette règle fatale. Le XXe siècle est sans appel : les régimes totalitaires, qui promettaient un monde sans inégalités et sans pauvreté, se sont implosés sous l'effet de leur propre ruine morale et économique. A leur tour, les social-démocraties, sous le poids d'une dette devenue insoutenable, et qui condamne l'avenir même de nos enfants, ont dû entreprendre les réformes indispensables et nécessaires que, seule au monde, la France se refuse à faire. Entre ces deux voies sans issue, il est encore temps de redécouvrir la seule troisième voie qu'il a fallu tant de siècles à découvrir, celle de l'Etat de droit, des institutions de la république sans laquelle une économie de liberté et de responsabilité ne peut s'épanouir.
Tout ça parce ce que nos dirigeants, à gauche comme à droite, s'obstinent à croire à l'existence d'une "troisième voie" qui nous mène pourtant à l'impasse. Ce n'est pas nouveau. Le Général de Gaulle s'efforçait de placer la France en dehors de la sphère d'influence des Etats-Unis et de l'URSS. Depuis, au nom d'une mystérieuse "exception culturelle", les gouvernements français nous ont fait croire que notre pays pouvait échapper aux lois de l'économie, qui, comme le nuage de Tchernobyl, se seraient arrêtées à nos frontières.
Mais, pas plus que le théorème de Pythagore n'est grec, les lois de l'économie ne sont américaines. Elles sont au coeur de nos comportements, de la nature humaine et du bon sens qui échappent aux élites aveuglées par l'idéologie. Et tous les pays, qui ont niés les lois de l'économie, sont tombés dans la misère, la pénurie et le chômage, tandis que les pays qui les ont acceptés et intégrés ont décollé en quelques décennies.
Il n'y a aucune exception à cette règle fatale. Le XXe siècle est sans appel : les régimes totalitaires, qui promettaient un monde sans inégalités et sans pauvreté, se sont implosés sous l'effet de leur propre ruine morale et économique. A leur tour, les social-démocraties, sous le poids d'une dette devenue insoutenable, et qui condamne l'avenir même de nos enfants, ont dû entreprendre les réformes indispensables et nécessaires que, seule au monde, la France se refuse à faire. Entre ces deux voies sans issue, il est encore temps de redécouvrir la seule troisième voie qu'il a fallu tant de siècles à découvrir, celle de l'Etat de droit, des institutions de la république sans laquelle une économie de liberté et de responsabilité ne peut s'épanouir.