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En 1979, le lagon bleu était nommé par les Islandais « le champ de lave maléfique ». En pleine Guerre froide, la proximité d'une base américaine ne facilite pas les rapports entre Islandais et Américains. C'est dans ce lagon qu'est découvert le cadavre disloqué d'un homme. L'enquête, menée par le tout jeune inspecteur Erlendur et Marion Briem, s'oriente rapidement vers la base où la victime est employée comme ingénieur.
En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue d'une jeune fille disparue sur le chemin de l'école quarante ans plus tôt. Les deux affaires sont-elles liées ? Enquêter au coeur de l'armée américaine relève de la gageure. Indridason construit un univers particulier, une atmosphère pénétrante et sans nostalgie, et le roman noir, efficace, est transformé par la littérature.
Dans les brumes islandaises
Dans ce récit, Arnaldur Indridasson nous offre deux enquêtes pour le prix d'une.
La première se passe dans les années 80, à la fin de la guerre froide. Un homme est retrouvé mort immergé dans un lagon. Il se révèle être un ingénieur islandais travaillant dans la base américaine de Keflavik, mort d'une chute vertigineuse. Ambiance thriller d'espionnage.
La seconde est une vieille affaire qui hante les nuits de l'inspecteur Erlendur: une jeune femme disparue sans laisser de traces sur le chemin de son école. Personne n'a jamais pu témoigner du moindre élément. Ambiance cold case.
Menées de main de maître par l'inspecteur Erlendur et son mentor, Marion Briem, ces 2 affaires se relaient et vous tiennent en haleine sur 400 pages.
Attention effet secondaire: l'enquête a lieu l'hiver et relate des faits bien sombres, bien loin des clichés touristiques sur l'Islande, certains pourraient perdre l'envie d'y faire un voyage :)