Le Jeu concordataire dans la France du XIXe siècle. Le clergé devant le Conseil d'État
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- Nombre de pages320
- FormatePub
- ISBN2-13-066299-4
- EAN9782130662990
- Date de parution01/01/1988
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille399 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
Le Concordat de Messidor instaurait la liberté du culte. Mais les articles organiques organisaient un contrôle des autorités publiques sur la vie religieuse. Un évêque restait-il libre de faire procéder à la consécration de la basilique de La Salette en prenant ses instructions à Rome ? Ou pouvait-il impunément faire connaître son opinion sur les réformes scolaires de Jules Ferry ou de Goblet ? Fallait-il sanctionner le curé qui annonçait en chaire la condamnation d'un paroissien à cent ans de purgatoire ? Ailleurs, un maire interdisait une procession et un desservant se plaignait de l'entrave mise au libre exercice du culte.
Sur des centaines d'affaires, le Conseil d'État, gardien du pacte concordataire, fut appelé à statuer. Des dossiers, conservés aux Archives nationales, disent les préoccupations des évêques, curés, ou simples desservants, aussi bien que les directives des ministres, préfets ou maires. Ils fournissent un tableau fidèle de la vie religieuse, des chicanes paroissiales au débat politique. Comment, pendant un siècle, le Conseil d'État sut-il modérer l'ardeur des combats entre laïcs et cléricaux ?
Sur des centaines d'affaires, le Conseil d'État, gardien du pacte concordataire, fut appelé à statuer. Des dossiers, conservés aux Archives nationales, disent les préoccupations des évêques, curés, ou simples desservants, aussi bien que les directives des ministres, préfets ou maires. Ils fournissent un tableau fidèle de la vie religieuse, des chicanes paroissiales au débat politique. Comment, pendant un siècle, le Conseil d'État sut-il modérer l'ardeur des combats entre laïcs et cléricaux ?
Le Concordat de Messidor instaurait la liberté du culte. Mais les articles organiques organisaient un contrôle des autorités publiques sur la vie religieuse. Un évêque restait-il libre de faire procéder à la consécration de la basilique de La Salette en prenant ses instructions à Rome ? Ou pouvait-il impunément faire connaître son opinion sur les réformes scolaires de Jules Ferry ou de Goblet ? Fallait-il sanctionner le curé qui annonçait en chaire la condamnation d'un paroissien à cent ans de purgatoire ? Ailleurs, un maire interdisait une procession et un desservant se plaignait de l'entrave mise au libre exercice du culte.
Sur des centaines d'affaires, le Conseil d'État, gardien du pacte concordataire, fut appelé à statuer. Des dossiers, conservés aux Archives nationales, disent les préoccupations des évêques, curés, ou simples desservants, aussi bien que les directives des ministres, préfets ou maires. Ils fournissent un tableau fidèle de la vie religieuse, des chicanes paroissiales au débat politique. Comment, pendant un siècle, le Conseil d'État sut-il modérer l'ardeur des combats entre laïcs et cléricaux ?
Sur des centaines d'affaires, le Conseil d'État, gardien du pacte concordataire, fut appelé à statuer. Des dossiers, conservés aux Archives nationales, disent les préoccupations des évêques, curés, ou simples desservants, aussi bien que les directives des ministres, préfets ou maires. Ils fournissent un tableau fidèle de la vie religieuse, des chicanes paroissiales au débat politique. Comment, pendant un siècle, le Conseil d'État sut-il modérer l'ardeur des combats entre laïcs et cléricaux ?