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Selon le Code de droit canonique de 1983, actuellement en vigueur dans l'Eglise catholique latine (cc. 285-286 et 289. 2), les clercs ne peuvent exercer des charges publiques, séculières ou commerciales. Pour comprendre ces normes, il faut opérer un retour vers le droit ancien de l'Antiquité tardive puis du haut Moyen Age. Dès 313, Constantin mit en place une politique religieuse où l'Eglise catholique fut l'objet d'une bienveillance particulière.
Le trait le plus remarquable de la façon dont l'empereur intégra l'Eglise aux structures de l'Etat, fut la concession d'un statut juridique civil particulier fait de dispenses, de privilèges et particulièrement d'immunités personnelles, notamment des charges publiques (munera publica), qu'il consentit aux clercs catholiques. Après la chute de l'Empire romain en Occident, ces immunités cléricales furent généralement maintenues par les rois romano-barbares.
Concernant l'exercice des activités séculières autorisées aux clercs, comment, dès le début du IVe siècle, les législations canoniques et séculières se sont-elles développées, confrontées, opposées parfois et relativement harmonisées finalement, pour former une doctrine largement répandue chez les clercs et les princes à la fin du IXe siècle ?