Le jardin de l'aveugle

Par : Nadeem Aslam

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  • Nombre de pages413
  • FormatePub
  • ISBN978-2-02-110718-0
  • EAN9782021107180
  • Date de parution22/08/2013
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLe Seuil
  • TraducteurClaude Demanuelli
  • TraducteurJean Demanuelli

Résumé

Dans les mois qui suivent les attentats du 11 Septembre, deux jeunes gens, Jeo et son frère adoptif Mikal, l'un étudiant en médecine, l'autre rompu au maniement des armes, quittent leur bourgade du Nord pakistanais et se rendent clandestinement en Afghanistan pour porter secours à leurs frères musulmans. Jeo laisse derrière lui Naheed, la beauté qui est devenue son épouse, et son père Rohan, veuf inconsolable qui perd peu à peu la vue.
Seul réconfort : son jardin superbe. Fondateur d'une école, Rohan en a été chassé par les islamistes qui préparent les élèves au djihad. Mikal, amoureux fou de Naheed, a préféré s'éloigner d'elle par respect pour Jeo. Mais, très vite, Mikal et Jeo sont séparés, engloutis dans la spirale des affrontements qui opposent Américains et talibans et qui profitent aux seigneurs de guerre. Le Jardin de l'aveugle est traversé par une telle intensité d'émotions et un tel souffle poétique que le lecteur en sort ébranlé.
Nadeem Aslam met en scène avec une empathie exceptionnelle des personnages bousculés, malmenés par le destin. La mort est omniprésente mais la vie aussi, vibrante de couleurs, de parfums et d'amour. Ici il n'y a qu'une leçon à retenir, celle de vivre à tout prix. Nadeem Aslam, né au Pakistan en 1966, a quatorze ans lorsque sa famille, fuyant le régime du général Zia, s'installe en Angleterre. Après des études à l'université de Manchester, il se consacre à l'écriture.
Le Jardin de l'aveugle est son quatrième roman après Season of the Rainbirds (1993, en cours de traduction), La Cité des amants perdus (Seuil, 2006), sélectionné par le Booker Prize, et La Vaine Attente (Seuil, 2009), salué partout comme un événement littéraire. Son ouvre est publiée dans plus de dix pays. Claude et Jean Demanuelli, agrégés d'anglais, universitaires, prix Rhône-Alpes du livre 2007 pour la traduction et prix Baudelaire 2010, ont signé ensemble ou séparément plus de soixante-dix traductions des ouvres de Virginia Woolf, Henry James, John Updike, Richard Powers, Susan Minot, Zadie Smith, Muriel Spark ou Rose Tremain, mais aussi de celles de représentants des littératures indienne et pakistanaise anglophones, dont Arundhati Roy, Hari Kunzru, Shashi Tharoor, Nadeem Aslam ou Kiran Desai.
Dans les mois qui suivent les attentats du 11 Septembre, deux jeunes gens, Jeo et son frère adoptif Mikal, l'un étudiant en médecine, l'autre rompu au maniement des armes, quittent leur bourgade du Nord pakistanais et se rendent clandestinement en Afghanistan pour porter secours à leurs frères musulmans. Jeo laisse derrière lui Naheed, la beauté qui est devenue son épouse, et son père Rohan, veuf inconsolable qui perd peu à peu la vue.
Seul réconfort : son jardin superbe. Fondateur d'une école, Rohan en a été chassé par les islamistes qui préparent les élèves au djihad. Mikal, amoureux fou de Naheed, a préféré s'éloigner d'elle par respect pour Jeo. Mais, très vite, Mikal et Jeo sont séparés, engloutis dans la spirale des affrontements qui opposent Américains et talibans et qui profitent aux seigneurs de guerre. Le Jardin de l'aveugle est traversé par une telle intensité d'émotions et un tel souffle poétique que le lecteur en sort ébranlé.
Nadeem Aslam met en scène avec une empathie exceptionnelle des personnages bousculés, malmenés par le destin. La mort est omniprésente mais la vie aussi, vibrante de couleurs, de parfums et d'amour. Ici il n'y a qu'une leçon à retenir, celle de vivre à tout prix. Nadeem Aslam, né au Pakistan en 1966, a quatorze ans lorsque sa famille, fuyant le régime du général Zia, s'installe en Angleterre. Après des études à l'université de Manchester, il se consacre à l'écriture.
Le Jardin de l'aveugle est son quatrième roman après Season of the Rainbirds (1993, en cours de traduction), La Cité des amants perdus (Seuil, 2006), sélectionné par le Booker Prize, et La Vaine Attente (Seuil, 2009), salué partout comme un événement littéraire. Son ouvre est publiée dans plus de dix pays. Claude et Jean Demanuelli, agrégés d'anglais, universitaires, prix Rhône-Alpes du livre 2007 pour la traduction et prix Baudelaire 2010, ont signé ensemble ou séparément plus de soixante-dix traductions des ouvres de Virginia Woolf, Henry James, John Updike, Richard Powers, Susan Minot, Zadie Smith, Muriel Spark ou Rose Tremain, mais aussi de celles de représentants des littératures indienne et pakistanaise anglophones, dont Arundhati Roy, Hari Kunzru, Shashi Tharoor, Nadeem Aslam ou Kiran Desai.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.6/5
sur 5 notes dont 3 avis lecteurs
Vécu de l’intérieur
Beaucoup d’encre a coulé pour écrire les attentats du 11 septembre 2001 et tout ce qui s’en est suivi. Nadeem Aslam nous propose le vécu d’hommes et de femmes pakistanais musulmans pour qui la religion ne se résume pas au djihad. Cette vie ni simple et ni facile au quotidien a certainement été peu mise en lumière. Le jardin de l’aveugle ouvre une porte sur cet ordinaire.
Beaucoup d’encre a coulé pour écrire les attentats du 11 septembre 2001 et tout ce qui s’en est suivi. Nadeem Aslam nous propose le vécu d’hommes et de femmes pakistanais musulmans pour qui la religion ne se résume pas au djihad. Cette vie ni simple et ni facile au quotidien a certainement été peu mise en lumière. Le jardin de l’aveugle ouvre une porte sur cet ordinaire.
Maillon d'enfer
Il n’est pas facile d’entrer dans ce récit d’une part à cause du style et d’autre part de l’environnement. Mais il serait dommage de ne pas persévérer. Le style, parce que l’auteur peut insérer des passages de souvenirs au cœur même d’un paragraphe. Toutefois, si cela surprend, je me suis chaque fois très vite recadrée sur le fil du récit. L’auteur associe aussi facilement le côté sombre de la guerre et la beauté de la nature, insère des faits liés aux croyances musulmanes. Mais cette imprégnation donne une force au récit à l’image de ce pauvre hère, fakir qui traîne des chaînes, chaque maillon correspondant à un vœu qu’on lui confie. L’environnement parce que mon esprit occidental avait des difficultés à me positionner entre les différents engagements des musulmans ( talibans, musulmans qui aident les américains, ceux qui coopèrent avec les services secrets pakistanais) Par contre, une fois passée ces contraintes, j’ai très vite été passionnée par le sort de Mikal et de ses proches. Nous sommes en octobre 2001, juste après les attentats du 11 septembre. Le rattachement du Pakistan aux intérêts américains provoque des représailles de certains islamistes. C’est avec la famille de Rohan que nous allons suivre cette période mouvementée où règne toujours l’anti-américanisme, la corruption, l’oppression des femmes et le pouvoir des religieux. Rohan le patriarche prie pour la mémoire de sa femme, qui avait renié l’islam. Il a perdu son école qui est désormais entre les mains de Kyra, un ancien militaire allié aux services secrets pakistanais. Son fils Jéo, étudiant en médecine s’est enfui avec Mikal, jeune garçon recueilli par Rohan vers l’Afghanistan pour aider les réfugiés. Ils seront rapidement capturés par des seigneurs de guerre et vendus aux américains. Naheed, la femme de Jéo, se retrouve seule, tiraillée entre la perte de Jéo et celle de Mikal, son premier amour. Elle sera le symbole de toutes les cruautés faites aux femmes en ce pays. Chaque personne de la famille se trouve confrontée aux horreurs de cette guerre ( prise d’otages, emprisonnement par les seigneurs de guerre ou les américains, mariage forcé, complot, corruption). Et très vite l’étau se resserre sur cette famille et l’émotion devient poignante. Grâce à cette histoire familiale aux personnages attachants, l’auteur nous donne une vision assez sombre et brutale du monde musulman en gardant toutefois une douceur relative à l’empathie des personnages et une poésie liée aux couleurs et parfums du jardin de Rohan. Comme moi, vous resterez peut-être étonnés des ruses "technologiques" de Mikal pour se sortir de certaines passes difficiles mais j’oublie vite ces détails pour me concentrer sur l’essentiel du récit. De plus, l’auteur nous laisse une fin ouverte et l’espoir que peut-être des jours meilleurs peuvent exister.
Il n’est pas facile d’entrer dans ce récit d’une part à cause du style et d’autre part de l’environnement. Mais il serait dommage de ne pas persévérer. Le style, parce que l’auteur peut insérer des passages de souvenirs au cœur même d’un paragraphe. Toutefois, si cela surprend, je me suis chaque fois très vite recadrée sur le fil du récit. L’auteur associe aussi facilement le côté sombre de la guerre et la beauté de la nature, insère des faits liés aux croyances musulmanes. Mais cette imprégnation donne une force au récit à l’image de ce pauvre hère, fakir qui traîne des chaînes, chaque maillon correspondant à un vœu qu’on lui confie. L’environnement parce que mon esprit occidental avait des difficultés à me positionner entre les différents engagements des musulmans ( talibans, musulmans qui aident les américains, ceux qui coopèrent avec les services secrets pakistanais) Par contre, une fois passée ces contraintes, j’ai très vite été passionnée par le sort de Mikal et de ses proches. Nous sommes en octobre 2001, juste après les attentats du 11 septembre. Le rattachement du Pakistan aux intérêts américains provoque des représailles de certains islamistes. C’est avec la famille de Rohan que nous allons suivre cette période mouvementée où règne toujours l’anti-américanisme, la corruption, l’oppression des femmes et le pouvoir des religieux. Rohan le patriarche prie pour la mémoire de sa femme, qui avait renié l’islam. Il a perdu son école qui est désormais entre les mains de Kyra, un ancien militaire allié aux services secrets pakistanais. Son fils Jéo, étudiant en médecine s’est enfui avec Mikal, jeune garçon recueilli par Rohan vers l’Afghanistan pour aider les réfugiés. Ils seront rapidement capturés par des seigneurs de guerre et vendus aux américains. Naheed, la femme de Jéo, se retrouve seule, tiraillée entre la perte de Jéo et celle de Mikal, son premier amour. Elle sera le symbole de toutes les cruautés faites aux femmes en ce pays. Chaque personne de la famille se trouve confrontée aux horreurs de cette guerre ( prise d’otages, emprisonnement par les seigneurs de guerre ou les américains, mariage forcé, complot, corruption). Et très vite l’étau se resserre sur cette famille et l’émotion devient poignante. Grâce à cette histoire familiale aux personnages attachants, l’auteur nous donne une vision assez sombre et brutale du monde musulman en gardant toutefois une douceur relative à l’empathie des personnages et une poésie liée aux couleurs et parfums du jardin de Rohan. Comme moi, vous resterez peut-être étonnés des ruses "technologiques" de Mikal pour se sortir de certaines passes difficiles mais j’oublie vite ces détails pour me concentrer sur l’essentiel du récit. De plus, l’auteur nous laisse une fin ouverte et l’espoir que peut-être des jours meilleurs peuvent exister.
  • Passionnant
  • Pakistan
  • Heer
  • Mikal
  • Rohan
  • djihad
le jardin de l'aveugle
Je n'ai malheureusement pas pu apprécier ce livre, l'écriture ne me convenant pas dut tout. Les phrases sont à rallonge entrecoupées de digressions et de descriptions qui cassent le rythme et obligent à reprendre constamment le fil de l'histoire. Je n'apprécie pas de devoir forcer ma lecture donc je ne recommande pas tout en sachant que cet avis est très personnel.
Je n'ai malheureusement pas pu apprécier ce livre, l'écriture ne me convenant pas dut tout. Les phrases sont à rallonge entrecoupées de digressions et de descriptions qui cassent le rythme et obligent à reprendre constamment le fil de l'histoire. Je n'apprécie pas de devoir forcer ma lecture donc je ne recommande pas tout en sachant que cet avis est très personnel.
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