Il n'y a pas de question sociale, affirmait Gambetta, il y a quelque trente ans.
Depuis trente ans, quel chemin parcouru !
Aujourd'hui, le socialisme est partout : sous la forme scientifique, il occupe les chaires de l'économie politique qu'il tend à transformer ; sous la forme politique, il prend dans les Parlements, au Palais-Bourbon comme au Reischtag, une place considérable ; sous la forme religieuse, il dicte des encycliques, enflamme les cours des représentants des cultes divers ; sous sa forme violente, il conquiert la classe ouvrière où il se propage en une poussée formidable.
Il commence à envahir les campagnes et l'armée ; enfin, il hante, surtout par la peur, les cerveaux des potentats dont il menace la sécurité. Les congrès ouvriers, l'entente internationale des travailleurs, l'agitation socialiste ouverte ou cachée gagnent toutes les nations modernes, et sont les signes avant-coureurs que le prolétariat réclame une autre justice sociale.
Il n'y a pas de question sociale, affirmait Gambetta, il y a quelque trente ans.
Depuis trente ans, quel chemin parcouru !
Aujourd'hui, le socialisme est partout : sous la forme scientifique, il occupe les chaires de l'économie politique qu'il tend à transformer ; sous la forme politique, il prend dans les Parlements, au Palais-Bourbon comme au Reischtag, une place considérable ; sous la forme religieuse, il dicte des encycliques, enflamme les cours des représentants des cultes divers ; sous sa forme violente, il conquiert la classe ouvrière où il se propage en une poussée formidable.
Il commence à envahir les campagnes et l'armée ; enfin, il hante, surtout par la peur, les cerveaux des potentats dont il menace la sécurité. Les congrès ouvriers, l'entente internationale des travailleurs, l'agitation socialiste ouverte ou cachée gagnent toutes les nations modernes, et sont les signes avant-coureurs que le prolétariat réclame une autre justice sociale.