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  • Nombre de pages280
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84805-347-9
  • EAN9782848053479
  • Date de parution09/01/2020
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1014 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurSabine Wespieser éditeur
  • TraducteurElisabeth Landes

Résumé

Comment caractériser une vie entière ? Les voix qui s'élèvent ici sont celles des habitants du cimetière, qu'on nomme « le champ » dans la petite ville de Paulstadt. À la concision des épitaphes, l'écrivain substitue les mots des défunts. Par un souvenir, une sensation fugace, une anecdote poignante, chacun de ces narrateurs évoque ce que fut son existence. Au fil de la lecture émerge le portrait d'une bourgade comme tant d'autres, marquée par le retour de la prospérité au mitan du siècle dernier.
La vie tourne autour des figures locales : le maire, la fleuriste, le facteur, le curé dévoré par les flammes dans l'incendie de l'église, le marchand de légumes. Les voix se font écho, s'entrelacent, se contredisent parfois, formant le tableau d'une communauté riche d'individus et de sensibilités différentes. Subtil interprète de l'âme humaine, Robert Seethaler se penche sur leur intimité : les amours naissantes, les amours heureuses, ou moins harmonieuses - quand les fantasmagories de la femme signent pour son époux échec, malheur et drame. Le plus saisissant dans ce texte est l'émotion qui sourd de chaque histoire : non celle de savoir le protagoniste disparu, mais l'empathie que parvient à susciter l'auteur pour ces êtres si vivants, leurs espoirs, leurs doutes, leurs ambitions, leur solitude. Le Champ est un livre sur la vie, que Seethaler réussit à dire avec autant de simplicité que de profondeur.
Comment caractériser une vie entière ? Les voix qui s'élèvent ici sont celles des habitants du cimetière, qu'on nomme « le champ » dans la petite ville de Paulstadt. À la concision des épitaphes, l'écrivain substitue les mots des défunts. Par un souvenir, une sensation fugace, une anecdote poignante, chacun de ces narrateurs évoque ce que fut son existence. Au fil de la lecture émerge le portrait d'une bourgade comme tant d'autres, marquée par le retour de la prospérité au mitan du siècle dernier.
La vie tourne autour des figures locales : le maire, la fleuriste, le facteur, le curé dévoré par les flammes dans l'incendie de l'église, le marchand de légumes. Les voix se font écho, s'entrelacent, se contredisent parfois, formant le tableau d'une communauté riche d'individus et de sensibilités différentes. Subtil interprète de l'âme humaine, Robert Seethaler se penche sur leur intimité : les amours naissantes, les amours heureuses, ou moins harmonieuses - quand les fantasmagories de la femme signent pour son époux échec, malheur et drame. Le plus saisissant dans ce texte est l'émotion qui sourd de chaque histoire : non celle de savoir le protagoniste disparu, mais l'empathie que parvient à susciter l'auteur pour ces êtres si vivants, leurs espoirs, leurs doutes, leurs ambitions, leur solitude. Le Champ est un livre sur la vie, que Seethaler réussit à dire avec autant de simplicité que de profondeur.

Avis libraires
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1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Le champ
Paulstadt. Un homme dans un cimetière. Il se fait le silence du champ, et le chant des voix qui naît. Peu à peu. Les voix de ceux qui y sont enterrés. Une galerie de portrait pleine d’émotion et de justesse, ceux-là qui se racontent un temps, un moment de leur vie, ceux-là qui vivaient à Paulstadt et qui y moururent. Il y a chez Robert Seethaler comme une volonté de collectionner les instantanés, de cartographier les petits réels et de les distribuer comme ça, comme des graines dans un champ fertile. Ce roman est beau, ce Champ possède la simplicité et la fragrances intimes de la beauté. Comme une éternité qui s’étreint dans les bras de la vie et de la mort.
Paulstadt. Un homme dans un cimetière. Il se fait le silence du champ, et le chant des voix qui naît. Peu à peu. Les voix de ceux qui y sont enterrés. Une galerie de portrait pleine d’émotion et de justesse, ceux-là qui se racontent un temps, un moment de leur vie, ceux-là qui vivaient à Paulstadt et qui y moururent. Il y a chez Robert Seethaler comme une volonté de collectionner les instantanés, de cartographier les petits réels et de les distribuer comme ça, comme des graines dans un champ fertile. Ce roman est beau, ce Champ possède la simplicité et la fragrances intimes de la beauté. Comme une éternité qui s’étreint dans les bras de la vie et de la mort.

Avis des lecteurs
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2/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Fugacité de la vie
Un vieil homme erre dans le cimetière de la petite ville de Paulstadt, en Autriche. Il a connu bien des défunts qui y reposent, et il lui semble les entendre, tour à tour, prendre la parole pour évoquer ce qui a marqué leur existence. Chaque texte est bref et dépouillé. Pathos et émotions sont l’apanage des vivants. Ici, comme chuchoté à votre oreille par les ombres discrètes et fugitives de ceux qui vous ont précédé, ne subsiste que l’humble résumé, quasi désincarné, des quelques faits qui font chaque vie : certains dramatiques, la plupart ordinaires, de ceux qui comptent tellement pour soi mais demeurent totalement insignifiants pour le monde. Dès lors, il n’est guère facile de s’abandonner à la narration, sans autre fil conducteur que la juxtaposition de destins individuels, chacun souvent trop banal et trop vite évoqué pour vraiment captiver et permettre de s’y immerger. Même si l’effeuillage de toutes ces existences met en exergue leur fugacité, exhalant une tendre mélancolie, parfois ironique et souvent désabusée, même si tous ces murmures fantomatiques finissent par s’amplifier les uns les autres en une sorte de rumeur de la vie, l’on se prend à regretter leur quasi totale absence de liens, qui exige du lecteur un effort de concentration fatal à son plaisir de lecture. Résultat d’un choix sans doute prémédité, puisqu’une trame romanesque liant les personnages aurait dilué l’intention du récit dans un autre thème narratif - le sujet n’est pas l’histoire des vivants, il est ce qu’il en reste après la mort, soit le sentiment d’une extrême fugacité, voire d’un certain dérisoire -, ce parti-pris qui ne va pas dans le sens de la facilité ne flattera sans doute pas le goût de tous les lecteurs.
Un vieil homme erre dans le cimetière de la petite ville de Paulstadt, en Autriche. Il a connu bien des défunts qui y reposent, et il lui semble les entendre, tour à tour, prendre la parole pour évoquer ce qui a marqué leur existence. Chaque texte est bref et dépouillé. Pathos et émotions sont l’apanage des vivants. Ici, comme chuchoté à votre oreille par les ombres discrètes et fugitives de ceux qui vous ont précédé, ne subsiste que l’humble résumé, quasi désincarné, des quelques faits qui font chaque vie : certains dramatiques, la plupart ordinaires, de ceux qui comptent tellement pour soi mais demeurent totalement insignifiants pour le monde. Dès lors, il n’est guère facile de s’abandonner à la narration, sans autre fil conducteur que la juxtaposition de destins individuels, chacun souvent trop banal et trop vite évoqué pour vraiment captiver et permettre de s’y immerger. Même si l’effeuillage de toutes ces existences met en exergue leur fugacité, exhalant une tendre mélancolie, parfois ironique et souvent désabusée, même si tous ces murmures fantomatiques finissent par s’amplifier les uns les autres en une sorte de rumeur de la vie, l’on se prend à regretter leur quasi totale absence de liens, qui exige du lecteur un effort de concentration fatal à son plaisir de lecture. Résultat d’un choix sans doute prémédité, puisqu’une trame romanesque liant les personnages aurait dilué l’intention du récit dans un autre thème narratif - le sujet n’est pas l’histoire des vivants, il est ce qu’il en reste après la mort, soit le sentiment d’une extrême fugacité, voire d’un certain dérisoire -, ce parti-pris qui ne va pas dans le sens de la facilité ne flattera sans doute pas le goût de tous les lecteurs.
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