J’ai eu le plaisir de rencontrer Thomas Rabino, lors de la parution de la magnifique biographie qu’il a consacrée à Jean Moulin, mon compatriote biterrois, en 2014.
Je lui avais fait part de ma profonde satisfaction d’avoir pu découvrir « L’autre Jean Moulin ». Il était donc normal que je m’intéresse à celle qu’il a publiée, il y a maintenant un an, sur la sœur de ce héros de la Résistance, Laure Moulin.
Une nouvelle fois, je n’ai pas été déçu, bien au contraire !
Je me suis senti complètement happé par les écrits de ce biographe hors pair à un point tel que
je me suis immergé dans les lignes de ce livre que l’on pourrait lire comme un roman, tant il est bien écrit. La lecture est plaisante, avec des mots simples, bien choisis. Les références bibliographiques sont particulièrement sérieuses. Son travail de recherche est considérable et l’accès à des archives inédites tient en haleine du début jusqu’à la fin de l’ouvrage.
Certaines tournures m’ont même ému et, surtout, j’ai découvert une DAME en majuscule que je ne connaissais que dans l’ombre de la magistrale carrure de son frère. Son effacement aux côtés de celui qui a été le premier président du Conseil de la Résistance est admirable. Elle est attentionnée, protectrice, mais ô combien active et sans recherche de quelques remerciements que ce soit.
Thomas Rabino a des tournures qui marquent, qui touchent aussi bien sur le fond que sur la forme.
Pour illustrer mes propos, j’ai choisi deux formules que je vous soumets.
La première - sur le fond - se trouve à la page 128 : « Pilier avant la guerre, Laure l’est encore plus aux yeux de Jean, dans une époque où tous les repères ont volé en éclat ».
On peut lire la seconde - sur la forme - à la page 14 : « Certes, on se situe ici loin de l’imaginaire traditionnel peuplé de maquisards et d’une poignée d’héroïnes maniant la mitraillette, telle Lucie Aubrac, ou organisant des groupes de volontaires, telles Germaine Tillon, Danielle Casanova ou Berthe Albrecht. Laure Moulin est à l’image de ces résistants sans titre, des « soutières de la gloire » trop humbles pour s’en prévaloir ».
En tout cas vous aurez compris que j’ai particulièrement apprécié ce livre passionnant, que je recommande chaleureusement, et je dois vous l’avouer, Thomas Rabino est pour moi une valeur sûre de la biographie tant ses textes sont plaisants à découvrir et, surtout, il est devenu un spécialiste de la famille Moulin, ce dont ne peuvent pas se prévaloir d’autres auteurs beaucoup plus succincts dans leurs recherches.
Très captivant - A conseiller
J’ai eu le plaisir de rencontrer Thomas Rabino, lors de la parution de la magnifique biographie qu’il a consacrée à Jean Moulin, mon compatriote biterrois, en 2014.
Je lui avais fait part de ma profonde satisfaction d’avoir pu découvrir « L’autre Jean Moulin ». Il était donc normal que je m’intéresse à celle qu’il a publiée, il y a maintenant un an, sur la sœur de ce héros de la Résistance, Laure Moulin.
Une nouvelle fois, je n’ai pas été déçu, bien au contraire !
Je me suis senti complètement happé par les écrits de ce biographe hors pair à un point tel que je me suis immergé dans les lignes de ce livre que l’on pourrait lire comme un roman, tant il est bien écrit. La lecture est plaisante, avec des mots simples, bien choisis. Les références bibliographiques sont particulièrement sérieuses. Son travail de recherche est considérable et l’accès à des archives inédites tient en haleine du début jusqu’à la fin de l’ouvrage.
Certaines tournures m’ont même ému et, surtout, j’ai découvert une DAME en majuscule que je ne connaissais que dans l’ombre de la magistrale carrure de son frère. Son effacement aux côtés de celui qui a été le premier président du Conseil de la Résistance est admirable. Elle est attentionnée, protectrice, mais ô combien active et sans recherche de quelques remerciements que ce soit.
Thomas Rabino a des tournures qui marquent, qui touchent aussi bien sur le fond que sur la forme.
Pour illustrer mes propos, j’ai choisi deux formules que je vous soumets.
La première - sur le fond - se trouve à la page 128 : « Pilier avant la guerre, Laure l’est encore plus aux yeux de Jean, dans une époque où tous les repères ont volé en éclat ».
On peut lire la seconde - sur la forme - à la page 14 : « Certes, on se situe ici loin de l’imaginaire traditionnel peuplé de maquisards et d’une poignée d’héroïnes maniant la mitraillette, telle Lucie Aubrac, ou organisant des groupes de volontaires, telles Germaine Tillon, Danielle Casanova ou Berthe Albrecht. Laure Moulin est à l’image de ces résistants sans titre, des « soutières de la gloire » trop humbles pour s’en prévaloir ».
En tout cas vous aurez compris que j’ai particulièrement apprécié ce livre passionnant, que je recommande chaleureusement, et je dois vous l’avouer, Thomas Rabino est pour moi une valeur sûre de la biographie tant ses textes sont plaisants à découvrir et, surtout, il est devenu un spécialiste de la famille Moulin, ce dont ne peuvent pas se prévaloir d’autres auteurs beaucoup plus succincts dans leurs recherches.