Je ne suis pas fan du gothique mais la façon dont Hélène Frappat revisite le genre, en conservant tout ce qui fait sa spécificité (la maison menaçante, les êtres face aux forces maléfiques qui sont doubles, l'une traditionnelle, l'autre pas) tout en le modernisant m'a subjuguée. Je n'ai pas pu rester insensible à la qualité de l'écriture, ni à la façon dont l'auteure parle de la Bretagne, de ses croyances à la fois fascinantes et encombrantes. J'ai adoré la façon dont elle parle de la recherche d'une maison, celle, idéale, qu'on ne trouvera peut-être jamais, celle qu'on visite, porteuse de la promesse d'un nouvel avenir, ou celle qui nous hante. Je ne parle même pas de ma fascination pour les longues chevelures rousses (tout le contraire de la mienne) qui est un autre élément important de ce roman. Cette couleur de cheveux, choisie par les Préraphaélites dans de nombreux tableaux (le tableau que vous voyez ici est The Lady of Shalott de John William Waterhouse, 1888, la légende de cette femme et le poème de Tennyson qui la met en scène sont le fil conducteur du roman), a toujours été liée à une transgression. Ah, la scène des cheveux coupés pendant la nuit est très belle. Je finirais par dire que j'ai été touchée par les personnages
Je ne suis pas fan du gothique mais la façon dont Hélène Frappat revisite le genre, en conservant tout ce qui fait sa spécificité (la maison menaçante, les êtres face aux forces maléfiques qui sont doubles, l'une traditionnelle, l'autre pas) tout en le modernisant m'a subjuguée. Je n'ai pas pu rester insensible à la qualité de l'écriture, ni à la façon dont l'auteure parle de la Bretagne, de ses croyances à la fois fascinantes et encombrantes. J'ai adoré la façon dont elle parle de la recherche d'une maison, celle, idéale, qu'on ne trouvera peut-être jamais, celle qu'on visite, porteuse de la promesse d'un nouvel avenir, ou celle qui nous hante. Je ne parle même pas de ma fascination pour les longues chevelures rousses (tout le contraire de la mienne) qui est un autre élément important de ce roman. Cette couleur de cheveux, choisie par les Préraphaélites dans de nombreux tableaux (le tableau que vous voyez ici est The Lady of Shalott de John William Waterhouse, 1888, la légende de cette femme et le poème de Tennyson qui la met en scène sont le fil conducteur du roman), a toujours été liée à une transgression. Ah, la scène des cheveux coupés pendant la nuit est très belle. Je finirais par dire que j'ai été touchée par les personnages