La maison des Hollandais

Par : Ann Patchett
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  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,6 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-330-17436-1
  • EAN9782330174361
  • Date de parution04/01/2023
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel
  • TraducteurHélène Frappat

Résumé

Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d'adresse, il peut compter sur l'affection de sa soeur adorée, Maeve, l'intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l'oeil attentif des "Hollandais", les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l'huile.
Jusqu'au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l'homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny, c'est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n'auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d'un passé douloureux. A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l'enfance - qui tous nous hantent.
Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d'adresse, il peut compter sur l'affection de sa soeur adorée, Maeve, l'intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l'oeil attentif des "Hollandais", les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l'huile.
Jusqu'au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l'homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny, c'est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n'auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d'un passé douloureux. A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l'enfance - qui tous nous hantent.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Drame familial
Sans nouvelles de leur mère partie quand ils étaient très jeunes, Danny et Maeve Conroy grandissent entre un père distant, des employés de maison dévoués, et les portraits des Hollandais, les anciens propriétaires de leur somptueuse demeure de la banlieue de Philadelphie. Leur vie bascule quand y entre Andrea, bientôt leur belle-mère, en vérité bien plus intéressée par la magnificence de l’édifice que par ses habitants. Devenus adultes, le frère et la sœur reviendront régulièrement rôder autour de leur ancienne maison, théâtre de leur passé, si douloureux qu’il ne cesse de les hanter. Imposante construction héritée des années vingt dont on imaginera le faste en pensant à Gatsby le Magnifique, la maison des Hollandais est le point focal du roman. A l’exception de la mère, tournée vers une autre quête, tous les personnages en font, jusqu’à l’obsession, le réceptacle de leurs désirs et de leurs fantasmes, au point qu’elle en finit par prendre des airs d’allégorie d’un bonheur éternellement inaccessible. Enviée par les ambitieux qui rêvent de la posséder, regrettée par les orphelins qui l’ont perdue en même temps que l’affection d’une famille, elle s’avère en tous les cas un mirage et une trompeuse coquille vide, incapable de combler les béances intérieures de ses habitants. Lorsque sera passé le temps de l’orgueil et de l’ivresse de la possession pour les uns, celui de l’éternel ressassement du manque et de la perte pour les autres, restera le tardif et cruel constat de vies enfuies, passées à courir derrière des chimères. Placé sous les auspices de la rancune et de la frustration, ce roman désenchanté illustre l’accumulation des malentendus et des incompréhensions, venue gâcher la vie d’êtres qui auraient dû s’aimer. La narration prend le temps de camper avec soin ses personnages, suivis sur cinq décennies. Leur portrait crédible s’avère d’une remarquable acuité. Et c’est étreint d’une douce tristesse que l’on achève cette lecture si juste et si fine, portée par une plume agréable, fluide et précise.
Sans nouvelles de leur mère partie quand ils étaient très jeunes, Danny et Maeve Conroy grandissent entre un père distant, des employés de maison dévoués, et les portraits des Hollandais, les anciens propriétaires de leur somptueuse demeure de la banlieue de Philadelphie. Leur vie bascule quand y entre Andrea, bientôt leur belle-mère, en vérité bien plus intéressée par la magnificence de l’édifice que par ses habitants. Devenus adultes, le frère et la sœur reviendront régulièrement rôder autour de leur ancienne maison, théâtre de leur passé, si douloureux qu’il ne cesse de les hanter. Imposante construction héritée des années vingt dont on imaginera le faste en pensant à Gatsby le Magnifique, la maison des Hollandais est le point focal du roman. A l’exception de la mère, tournée vers une autre quête, tous les personnages en font, jusqu’à l’obsession, le réceptacle de leurs désirs et de leurs fantasmes, au point qu’elle en finit par prendre des airs d’allégorie d’un bonheur éternellement inaccessible. Enviée par les ambitieux qui rêvent de la posséder, regrettée par les orphelins qui l’ont perdue en même temps que l’affection d’une famille, elle s’avère en tous les cas un mirage et une trompeuse coquille vide, incapable de combler les béances intérieures de ses habitants. Lorsque sera passé le temps de l’orgueil et de l’ivresse de la possession pour les uns, celui de l’éternel ressassement du manque et de la perte pour les autres, restera le tardif et cruel constat de vies enfuies, passées à courir derrière des chimères. Placé sous les auspices de la rancune et de la frustration, ce roman désenchanté illustre l’accumulation des malentendus et des incompréhensions, venue gâcher la vie d’êtres qui auraient dû s’aimer. La narration prend le temps de camper avec soin ses personnages, suivis sur cinq décennies. Leur portrait crédible s’avère d’une remarquable acuité. Et c’est étreint d’une douce tristesse que l’on achève cette lecture si juste et si fine, portée par une plume agréable, fluide et précise.
Famille et enfance
Ann Patchett effleure le contexte historique des 1960s mais s'attache surtout à écrire l'enfance, à raconter une demeure majestueuse, gardienne des souvenirs – le goût de la tarte aux pommes, l'odeur de la cire, les détails et les ornements. Au cœur de son roman, la famille, sa complexité et une belle et tendre relation fraternelle (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/12/la-maison-des-hollandais-ann-patchett/)
Ann Patchett effleure le contexte historique des 1960s mais s'attache surtout à écrire l'enfance, à raconter une demeure majestueuse, gardienne des souvenirs – le goût de la tarte aux pommes, l'odeur de la cire, les détails et les ornements. Au cœur de son roman, la famille, sa complexité et une belle et tendre relation fraternelle (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/12/la-maison-des-hollandais-ann-patchett/)
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