La Voix des dominés. Communautés et seigneurie en Provence au bas du Moyen Age
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- Nombre de pages224
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6909-6
- EAN9782753569096
- Date de parution04/12/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Dénoncées dès le début du XIVe siècle par le juriste dracénois Pierre Antiboul, dans son célèbre traité De muneribus, l'avarice et la tyrannie de la domination seigneuriale médiévale ne semblent plus devoir faire l'objet d'une longue démonstration. Leur existence a acquis valeur de fait historique. Mais qu'en ont réellement pensé ceux qui les subissaient ? Comment ont-ils réagi, au quotidien, face aux manifestations d'un pouvoir que nous considérons aujourd'hui comme injuste et insupportable ? C'est en conservant présente à l'esprit cette interrogation, en adoptant une méthodologie qui emprunte aux sciences sociales, en partant « du bas » et non « du haut », que ces concepts sont ici revisités par le biais de sources qui donnent la parole aux dominés.
Les enquêtes « de vérité », qui se multiplient en Provence à partir de la montée sur le trône comtal de la dynastie angevine au milieu du XIIIe siècle - qui use par là d'un outil de normalisation de ses relations avec la noblesse locale - permettent, en effet, de saisir pour une part l'opinion des communautés. Bien que formatée et étroitement contenue dans le moule juridique du témoignage, celle-ci révèle néanmoins les valeurs et les échanges qui se nouent au sein des villages, les éléments qui structurent leur société, la relation complexe qui forme le lien seigneurial, autant de points d'entrée qui donnent à voir, de manière profonde et subtile, le contexte sensible, en un mot, au fondement de toute domination.
Les enquêtes « de vérité », qui se multiplient en Provence à partir de la montée sur le trône comtal de la dynastie angevine au milieu du XIIIe siècle - qui use par là d'un outil de normalisation de ses relations avec la noblesse locale - permettent, en effet, de saisir pour une part l'opinion des communautés. Bien que formatée et étroitement contenue dans le moule juridique du témoignage, celle-ci révèle néanmoins les valeurs et les échanges qui se nouent au sein des villages, les éléments qui structurent leur société, la relation complexe qui forme le lien seigneurial, autant de points d'entrée qui donnent à voir, de manière profonde et subtile, le contexte sensible, en un mot, au fondement de toute domination.
Dénoncées dès le début du XIVe siècle par le juriste dracénois Pierre Antiboul, dans son célèbre traité De muneribus, l'avarice et la tyrannie de la domination seigneuriale médiévale ne semblent plus devoir faire l'objet d'une longue démonstration. Leur existence a acquis valeur de fait historique. Mais qu'en ont réellement pensé ceux qui les subissaient ? Comment ont-ils réagi, au quotidien, face aux manifestations d'un pouvoir que nous considérons aujourd'hui comme injuste et insupportable ? C'est en conservant présente à l'esprit cette interrogation, en adoptant une méthodologie qui emprunte aux sciences sociales, en partant « du bas » et non « du haut », que ces concepts sont ici revisités par le biais de sources qui donnent la parole aux dominés.
Les enquêtes « de vérité », qui se multiplient en Provence à partir de la montée sur le trône comtal de la dynastie angevine au milieu du XIIIe siècle - qui use par là d'un outil de normalisation de ses relations avec la noblesse locale - permettent, en effet, de saisir pour une part l'opinion des communautés. Bien que formatée et étroitement contenue dans le moule juridique du témoignage, celle-ci révèle néanmoins les valeurs et les échanges qui se nouent au sein des villages, les éléments qui structurent leur société, la relation complexe qui forme le lien seigneurial, autant de points d'entrée qui donnent à voir, de manière profonde et subtile, le contexte sensible, en un mot, au fondement de toute domination.
Les enquêtes « de vérité », qui se multiplient en Provence à partir de la montée sur le trône comtal de la dynastie angevine au milieu du XIIIe siècle - qui use par là d'un outil de normalisation de ses relations avec la noblesse locale - permettent, en effet, de saisir pour une part l'opinion des communautés. Bien que formatée et étroitement contenue dans le moule juridique du témoignage, celle-ci révèle néanmoins les valeurs et les échanges qui se nouent au sein des villages, les éléments qui structurent leur société, la relation complexe qui forme le lien seigneurial, autant de points d'entrée qui donnent à voir, de manière profonde et subtile, le contexte sensible, en un mot, au fondement de toute domination.