Rite, justice et pouvoirs. France-Italie, XIVe-XIXe siècle
Par : ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages288
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-365-6128-3
- EAN9791036561283
- Date de parution18/11/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurOpenEdition Press
Résumé
Le rite, par la transcendance qu'il manifeste et la pérennité apparente de son déroulement, semble particulièrement adapté à l'analyse des sociétés occidentales d'Ancien Régime dont les normes et les coutumes judiciaires, en particulier, reposaient sur un ensemble de gestes et de paroles codifiés, mêlant les domaines sacré et profane. Objets d'un renouveau historiographique récent, les rituels sont cependant désormais perçus par les historiens tout à la fois comme un outil de restauration du lien social et comme une forme du langage politique.
Les études réunies dans ce volume, fruit de la collaboration d'historiens médiévistes et modernistes pour la plupart spécialistes de l'Italie pré-moderne, invitent ainsi le lecteur à porter la réflexion sur le terrain plus politique de l'affirmation de la souveraineté ; en allant au-delà des idées reçues sur le caractère terrifiant des rituels judiciaires, en tissant des comparaisons avec le royaume de France, du bas Moyen Âge jusqu'à la Révolution, elles montrent comment, à partir de la fin de l'époque médiévale, rituel et discours politique s'épaulent l'un l'autre et contribuent à la fabrique du consensus sur lequel repose l'acte de gouvernement.
Le rituel, loin de perdre de son importance, se transforme alors en un langage politique efficace qui offre au Prince les moyens de « négocier » l'exercice de son autorité.
Les études réunies dans ce volume, fruit de la collaboration d'historiens médiévistes et modernistes pour la plupart spécialistes de l'Italie pré-moderne, invitent ainsi le lecteur à porter la réflexion sur le terrain plus politique de l'affirmation de la souveraineté ; en allant au-delà des idées reçues sur le caractère terrifiant des rituels judiciaires, en tissant des comparaisons avec le royaume de France, du bas Moyen Âge jusqu'à la Révolution, elles montrent comment, à partir de la fin de l'époque médiévale, rituel et discours politique s'épaulent l'un l'autre et contribuent à la fabrique du consensus sur lequel repose l'acte de gouvernement.
Le rituel, loin de perdre de son importance, se transforme alors en un langage politique efficace qui offre au Prince les moyens de « négocier » l'exercice de son autorité.
Le rite, par la transcendance qu'il manifeste et la pérennité apparente de son déroulement, semble particulièrement adapté à l'analyse des sociétés occidentales d'Ancien Régime dont les normes et les coutumes judiciaires, en particulier, reposaient sur un ensemble de gestes et de paroles codifiés, mêlant les domaines sacré et profane. Objets d'un renouveau historiographique récent, les rituels sont cependant désormais perçus par les historiens tout à la fois comme un outil de restauration du lien social et comme une forme du langage politique.
Les études réunies dans ce volume, fruit de la collaboration d'historiens médiévistes et modernistes pour la plupart spécialistes de l'Italie pré-moderne, invitent ainsi le lecteur à porter la réflexion sur le terrain plus politique de l'affirmation de la souveraineté ; en allant au-delà des idées reçues sur le caractère terrifiant des rituels judiciaires, en tissant des comparaisons avec le royaume de France, du bas Moyen Âge jusqu'à la Révolution, elles montrent comment, à partir de la fin de l'époque médiévale, rituel et discours politique s'épaulent l'un l'autre et contribuent à la fabrique du consensus sur lequel repose l'acte de gouvernement.
Le rituel, loin de perdre de son importance, se transforme alors en un langage politique efficace qui offre au Prince les moyens de « négocier » l'exercice de son autorité.
Les études réunies dans ce volume, fruit de la collaboration d'historiens médiévistes et modernistes pour la plupart spécialistes de l'Italie pré-moderne, invitent ainsi le lecteur à porter la réflexion sur le terrain plus politique de l'affirmation de la souveraineté ; en allant au-delà des idées reçues sur le caractère terrifiant des rituels judiciaires, en tissant des comparaisons avec le royaume de France, du bas Moyen Âge jusqu'à la Révolution, elles montrent comment, à partir de la fin de l'époque médiévale, rituel et discours politique s'épaulent l'un l'autre et contribuent à la fabrique du consensus sur lequel repose l'acte de gouvernement.
Le rituel, loin de perdre de son importance, se transforme alors en un langage politique efficace qui offre au Prince les moyens de « négocier » l'exercice de son autorité.