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Vingt ans après Je vais bien, ne t'en fais pas, Olivier Adam nous plonge à nouveau La tête sous l'eau.
Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l'air perdu. Il m'a pris dans ses bras et s'est mis à pleurer. Un court instant j'ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s'est écarté et j'ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir.
Il a fini par balbutier : " On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. "
Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour mais nous n'en avions pas terminé.
L'angoisse de l'absence...
Léa a disparu lors d'un festival. Depuis, son frère Antoine assiste impuissant au naufrage de sa famille. Ses parents ne cessent de se disputer, lui ne se fait pas à cette nouvelle vie en Bretagne, encore moins depuis que sa sœur n'est plus là. Ballottée entre doute et espoir, ils guettent le moindre signe, attendent la plus petite information susceptible de relancer l'enquête qui piétine. Et lorsque enfin la police leur annonce que Léa a été retrouvée saine et sauve, tous imagine que cette sale histoire est terminée, mais Léa n'oublie pas ce qu'elle a enduré et refuse de parler.
Une histoire angoissante qui n'est pas sans rappeler Je vais bien ne t'en fais pas.
Une écriture fluide et efficace, qui fait de se roman une lecture facile et adaptée pour les adolescents.
à partir de 15 ans.