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Avec Dans la nuit blanche, Olivier Adam nous offre un roman choral sensible mâtiné de thriller, entre nuits blanches et faux-semblants. C'est blanc. Partout. Un champ de neige immense, sous un ciel incroyablement lumineux. Je flotte à quelques centimètres du sol. Des sons assourdis me parviennent comme à travers un mur. A un moment j'ai senti que je quittais mon corps. Je ne sais plus quand c'était.
Il y a deux secondes. Deux heures. Deux jours. Deux mois. Je me suis élevé. Antoine était dans le coma. Il s'était fait renverser par une bagnole et on l'avait emmené aux urgences alors qu'il avait perdu connaissance. Physiquement, il n'y avait pas trop de dégâts. Deux côtes cassées. Le poignet fracturé. Des hématomes et des contusions un peu partout. Mais pour le moment il était dans les limbes. J'ai mis un petit temps à réaliser.
D'abord j'ai pensé à son poignet. C'était le droit ou le gauche ? Je sais, c'est débile, mais c'est ça que je me suis demandé en premier. S'il pourrait rejouer au tennis et quand. Et la guitare. Et puis le plus important a fini par se faire une place dans mes pensées. Il était dans le coma. Entre la vie et la mort.
Roman magnifique !
Un thriller à plusieurs voix haletant et bien maîtrisé qui propose une histoire bluffante !
Il y a une diversité de personnages ; chacun a sa propre voix, son histoire, sa personnalité ; dans l'ensemble, ils sont très bien construits. On s'y retrouve parfaitement ! L'histoire est fluide et élaboré ! Tout simplement éblouissante et magnifique, je n'avais qu'une envie, c'était de rester avec les personnages, suivre leurs histoires page après page ! Ce roman n'en fait que 264 pages, un bon nombre de pages néanmoins, j'ai pu en lire encore plus !