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  • Nombre de pages82
  • FormatePub
  • ISBN978-2-221-13347-7
  • EAN9782221133477
  • Date de parution23/08/2012
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille338 Ko
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n'ont plus le choix. Il leur faut partir avant d'être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n'a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d'embarquer sur l'un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile. Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n'a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu'elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu'un peu d'eau qu'elle lui donne goutte à goutte, pour qu'il ne meure pas.
Et cette force que le désespoir donne aux mères. De l'autre côté de la mer, vit un autre garçon, Vito, qui ne sait que faire de ses dix-huit ans. Vito est né en Sicile mais sa mère, Angelina, a vu le jour à Tripoli. Pendant onze ans, elle a été arabe. Avant qu'en 1970, Kadhafi, ayant pris le pouvoir, chasse les colons italiens de cette « quatrième rive » de l'Italie où la faim les avait poussés àémigrer.
Elle est partie avec ses parents, qui n'ont jamais pu se sentir chez eux en Italie. Un jour, Angelina a su que les Italiens pouvaient revenir en Libye. Faire du tourisme. Kadhafi était l'ami de Berlusconi. Alors Angelina est retournée à Tripoli avec son fils, Vito, et sa mère, Santa. Angelina a marché sur les traces de son passé, de celui de tous ces Italiens qui ont travaillé la terre de Libye, de ses parents qui avaient repris une petite fabrique de bougies.
Elle a même retrouvé Ali, son ami d'enfance. Mais la Libye n'est plus le pays de ses jeunes années, et Ali n'est plus le garçon d'autrefois. L'été n'en finit pas de s'achever. Vito traîne sur les plages son mal de vivre. Sur la grève, la mer dépose les débris d'un naufrage, les débris d'une histoire. Celle de tous ceux qui ont voulu fuir leur pays mais qui n'accosteront jamais aux rives de l'Italie.
Vito ramasse ces vestiges sur la plage. Il sait, il sent qu'il lui faut préserver la mémoire de ces jours terribles. Il colle ses trouvailles sur un immense tableau bleu. Au centre, une de ces amulettes porte-bonheur que les mères arabes mettent au cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais sort.
En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n'ont plus le choix. Il leur faut partir avant d'être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n'a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d'embarquer sur l'un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile. Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n'a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu'elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu'un peu d'eau qu'elle lui donne goutte à goutte, pour qu'il ne meure pas.
Et cette force que le désespoir donne aux mères. De l'autre côté de la mer, vit un autre garçon, Vito, qui ne sait que faire de ses dix-huit ans. Vito est né en Sicile mais sa mère, Angelina, a vu le jour à Tripoli. Pendant onze ans, elle a été arabe. Avant qu'en 1970, Kadhafi, ayant pris le pouvoir, chasse les colons italiens de cette « quatrième rive » de l'Italie où la faim les avait poussés àémigrer.
Elle est partie avec ses parents, qui n'ont jamais pu se sentir chez eux en Italie. Un jour, Angelina a su que les Italiens pouvaient revenir en Libye. Faire du tourisme. Kadhafi était l'ami de Berlusconi. Alors Angelina est retournée à Tripoli avec son fils, Vito, et sa mère, Santa. Angelina a marché sur les traces de son passé, de celui de tous ces Italiens qui ont travaillé la terre de Libye, de ses parents qui avaient repris une petite fabrique de bougies.
Elle a même retrouvé Ali, son ami d'enfance. Mais la Libye n'est plus le pays de ses jeunes années, et Ali n'est plus le garçon d'autrefois. L'été n'en finit pas de s'achever. Vito traîne sur les plages son mal de vivre. Sur la grève, la mer dépose les débris d'un naufrage, les débris d'une histoire. Celle de tous ceux qui ont voulu fuir leur pays mais qui n'accosteront jamais aux rives de l'Italie.
Vito ramasse ces vestiges sur la plage. Il sait, il sent qu'il lui faut préserver la mémoire de ces jours terribles. Il colle ses trouvailles sur un immense tableau bleu. Au centre, une de ces amulettes porte-bonheur que les mères arabes mettent au cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais sort.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
La mer est faite de larmes
Des rives de la Sicile aux plages de la Lybie, deux voix entrent en résonance. Une mer immense sépare ces deux langues de terre profondément unies par l'Histoire. Chaque nuit, des embarcations de fortune tentent la traversée pour un rêve, un souffle de vie. De la colonisation au printemps arabe, la narration déploie son éventail de miroirs où se répondent les images de deux pays, deux cultures, deux femmes, deux enfants. Avec justesse et sobriété, Margaret Mazzantini donne corps à la mémoire douloureuse des exilés et chante le coeur des mères où l'amour prend racine. On est emporté par la puissance de la tragédie, touché par l'obstination désoeuvrée de ce jeune italien qui hante les plages en quête de reliques des barques naufragées comme autant de larmes répandues sur le sable.
Des rives de la Sicile aux plages de la Lybie, deux voix entrent en résonance. Une mer immense sépare ces deux langues de terre profondément unies par l'Histoire. Chaque nuit, des embarcations de fortune tentent la traversée pour un rêve, un souffle de vie. De la colonisation au printemps arabe, la narration déploie son éventail de miroirs où se répondent les images de deux pays, deux cultures, deux femmes, deux enfants. Avec justesse et sobriété, Margaret Mazzantini donne corps à la mémoire douloureuse des exilés et chante le coeur des mères où l'amour prend racine. On est emporté par la puissance de la tragédie, touché par l'obstination désoeuvrée de ce jeune italien qui hante les plages en quête de reliques des barques naufragées comme autant de larmes répandues sur le sable.
  • XXe siècle
  • Dictature
  • Sicile
  • exil
  • Bouleversant
  • Vibrant
  • Lybie
  • printemps arabe
  • boat people
  • émigration

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4.2/5
sur 14 notes dont 3 avis lecteurs
4/5
La mer, entre Libye et Italie
Jamila, jeune mère libyenne et son fils Farid fuient par mer leur pays en guerre civile contre Kadhafi, dictateur détesté. Depuis les rivages italiens, Vito et sa mère Angelina, regardent vers Tripoli, ancienne terre d'accueil et de souvenirs des colons italiens dont ils sont issus, ces colons expropriés et chassés par Kadhafi en 1970 et rapatriés de force en Italie. Le déplacement des populations entraine toujours les mêmes effets: exode, exil, improbable réadaptation, difficultés économiques et solitude morale. Sacrifiés de l' Histoire, la vie en mode pause...et ce grand désir de survie des plus jeunes, d'aller de l'avant, de secouer les chaines des regrets stériles, sans pour autant en oublier le devoir de mémoire. Ecrit avec une grande simplicité, le récit se déroule, minimaliste et factuel, par phrases courtes et limpides. Cette sobriété d'écriture rend le propos dramatique encore plus aigu, les personnages encore plus fantomatiques et muets, comme dépouillés d'eux même. C'est un livre nostalgique, sans bande son, sans couleur, immobile, très beau et attachant,dans son témoignage des vies interrompues.
Jamila, jeune mère libyenne et son fils Farid fuient par mer leur pays en guerre civile contre Kadhafi, dictateur détesté. Depuis les rivages italiens, Vito et sa mère Angelina, regardent vers Tripoli, ancienne terre d'accueil et de souvenirs des colons italiens dont ils sont issus, ces colons expropriés et chassés par Kadhafi en 1970 et rapatriés de force en Italie. Le déplacement des populations entraine toujours les mêmes effets: exode, exil, improbable réadaptation, difficultés économiques et solitude morale. Sacrifiés de l' Histoire, la vie en mode pause...et ce grand désir de survie des plus jeunes, d'aller de l'avant, de secouer les chaines des regrets stériles, sans pour autant en oublier le devoir de mémoire. Ecrit avec une grande simplicité, le récit se déroule, minimaliste et factuel, par phrases courtes et limpides. Cette sobriété d'écriture rend le propos dramatique encore plus aigu, les personnages encore plus fantomatiques et muets, comme dépouillés d'eux même. C'est un livre nostalgique, sans bande son, sans couleur, immobile, très beau et attachant,dans son témoignage des vies interrompues.
  • XXe siècle
  • italie
  • exil
  • printemps arabe
  • Tripoli Libye
  • Colonialisme italien
Mères en exil
Le roman de Margaret Mazzantini mêle deux histoires, deux souvenirs de mères contraintes à l'exil. Jamila et son fils, Farid prennent la mer pour fuir un pays en guerre. Omar, le père vient d'être abattu par les loyalistes. Des années auparavant (années 70), Angelina a dû elle aussi fuir ce pays avec ses parents, colons italiens appelés Les Tripolini. Son fils, Vito né en Italie se souvient devant la mélancolie de sa mère et face à cette mer qui rejette encore aujourd'hui des objets des exilés. Ces deux histoires n'ont que quelques points communs : la mer, un pays, une enfance, un exil. Au travers de ces deux récits, l'auteur évoque le passé et le présent de la Libye. De manière noble et sensible, le lecteur ressent la souffrance des colons rejetés par un pays qui les avait appelés, l'oubli et l'absence de reconnaissance de l'Italie. " Les années passèrent dans cette lutte vaine parce que les paroles deviennent inutiles quand on les répète trop souvent. Les pensées sont un gaz nocif." Et comme un pays se souvient parfois mal de son histoire, les réfugiés pâtissent encore des enjeux commerciaux et politiques des pays. " S'il n'y avait pas eu cet or noir sous le désert aucun dictateur n'aurait eu envie d'imposer sa loi, et aucun étranger ne serait venu les défendre en lançant des missiles Cruise." Margaret Mazzantini livre un très beau texte sur l'histoire et le présent de la Libye. Je regrette un peu le trop subtil mélange des deux histoires qui m'a donné une vision un peu obscure des évènements. L'histoire et le présent se mêle, l'oppression des peuples se ressemblent, la douleur des mères se répètent. Mais, le message m'a semblé moins percutant à cause de la douceur ou de la brièveté du texte.
Le roman de Margaret Mazzantini mêle deux histoires, deux souvenirs de mères contraintes à l'exil. Jamila et son fils, Farid prennent la mer pour fuir un pays en guerre. Omar, le père vient d'être abattu par les loyalistes. Des années auparavant (années 70), Angelina a dû elle aussi fuir ce pays avec ses parents, colons italiens appelés Les Tripolini. Son fils, Vito né en Italie se souvient devant la mélancolie de sa mère et face à cette mer qui rejette encore aujourd'hui des objets des exilés. Ces deux histoires n'ont que quelques points communs : la mer, un pays, une enfance, un exil. Au travers de ces deux récits, l'auteur évoque le passé et le présent de la Libye. De manière noble et sensible, le lecteur ressent la souffrance des colons rejetés par un pays qui les avait appelés, l'oubli et l'absence de reconnaissance de l'Italie. " Les années passèrent dans cette lutte vaine parce que les paroles deviennent inutiles quand on les répète trop souvent. Les pensées sont un gaz nocif." Et comme un pays se souvient parfois mal de son histoire, les réfugiés pâtissent encore des enjeux commerciaux et politiques des pays. " S'il n'y avait pas eu cet or noir sous le désert aucun dictateur n'aurait eu envie d'imposer sa loi, et aucun étranger ne serait venu les défendre en lançant des missiles Cruise." Margaret Mazzantini livre un très beau texte sur l'histoire et le présent de la Libye. Je regrette un peu le trop subtil mélange des deux histoires qui m'a donné une vision un peu obscure des évènements. L'histoire et le présent se mêle, l'oppression des peuples se ressemblent, la douleur des mères se répètent. Mais, le message m'a semblé moins percutant à cause de la douceur ou de la brièveté du texte.
  • italie
  • Attendrissant
  • Libye
Libye
Avec son nouveau roman Margaret Mazzantini nous fait la démonstration éclatante de la force de la fiction, cette capacité de la romancière à s’emparer du réel et à nous restituer une histoire belle, forte, tragique. Son roman se passe en Libye, les derniers jours d’un régime despotique et comment une mère s’évertue à sauver son enfant. Le talent de Mazzantini, par sa maitrise narrative, nous fait pénétrer l’histoire complexe et enchevêtrée de ce pays en donnant du champ et une perspective historique intime d’une autre mère et de son fils en Sicile. Deux femmes, deux mères et leurs fils que la Méditerranée sépare. Deux rives , deux pays, deux histoires que l’Histoire en marche et l’actualité relient
Avec son nouveau roman Margaret Mazzantini nous fait la démonstration éclatante de la force de la fiction, cette capacité de la romancière à s’emparer du réel et à nous restituer une histoire belle, forte, tragique. Son roman se passe en Libye, les derniers jours d’un régime despotique et comment une mère s’évertue à sauver son enfant. Le talent de Mazzantini, par sa maitrise narrative, nous fait pénétrer l’histoire complexe et enchevêtrée de ce pays en donnant du champ et une perspective historique intime d’une autre mère et de son fils en Sicile. Deux femmes, deux mères et leurs fils que la Méditerranée sépare. Deux rives , deux pays, deux histoires que l’Histoire en marche et l’actualité relient
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