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Fils unique d'une famille meurtrie par la dépression et l'alcoolisme, Guido grandit dans l'ignorance de ces maux, porté par un amour absolu pour une mère absente. Il erre dans son appartement, son immeuble, où la famille du gardien, vibrante de vie, prend beaucoup de place. Le fils surtout, Costantino, qu'il côtoie depuis toujours, dans la cour de l'immeuble comme à l'école, sans jamais oser en faire son ami.
Pudeur, timidité rongent les deux enfants jusqu'à l'adolescence quand, un soir, pendant un séjour en Grèce, ils découvrent leur sexualité.
La peur de se livrer, de s'assumer, de s'aimer conduit l'un et l'autre vers deux chemins différents. Guido poursuit ses études à Londres, où il découvre une nouvelle culture underground et s'enivre dans une errance urbaine entre drogue, sexe hétéro et abstinence homo...
jusqu'à ses retrouvailles avec Costantino. Pourront-ils enfin goûter la splendeur aperçue quelques fois, toujours espérée ?
Dans un style à la fois lyrique et incisif, Margaret Mazzantini décortique une passion amoureuse et livre une réflexion subtile sur l'homosexualité. Un coup de maître, dans la lignée de son premier succès Écoute-moi.
Que c’est bon !
Guido et Costantino vivent dans le même immeuble. L’un à l’avant-dernier étage, dans une famille aisée et absente, l’autre à la cave, dans une famille modeste toujours au service des autres. Tout les oppose. Mais.
Entre eux s’installe quelque chose, un magnétisme, une pulsion de violence et de vie, à laquelle ils ne s’attendent pas.
Le plus beau roman que j’aie lu cette année. C’est beau, franc, sexuel. C’est la vie, l’espoir, le dégoût, la douceur et la douleur.
Splendide.