La Guerre et l’Homme. (Suivi de) L’Épidémie

Par : Octave Mirbeau
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages96
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38111-026-4
  • EAN9782381110264
  • Date de parution23/01/2021
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurEditions Le Mono

Résumé

Un peuple en massacre un autre pour lui voler ses champs, ses maisons, ses richesses, ses coutumes ; on l'acclame, les villes se pavoisent pour le recevoir quand il rentre couvert de sang et de dépouilles, les poètes le chantent en vers enivrés, les musiques lui font fête ; il y a des cortèges d'hommes avec des drapeaux et des fanfares, des cortèges de jeunes filles avec des rameaux d'or et des bouquets qui l'accompagnent, le saluent comme s'il venait d'accomplir l'ouvre de vie et l'ouvre d'amour.
À ceux-là qui ont le plus tué, le plus pillé, le plus brûlé, on décerne des titres ronflants, des honneurs glorieux qui doivent perpétuer leur nom à travers les âges. On dit au présent, à l'avenir : « Tu honoreras ce héros, car à lui seul il a fait plus de cadavres que mille assassins. » ... L'image de celui qui a tué trente mille hommes se dresse, vénérée, au milieu des places publiques, sur des tombeaux de marbre bénit que gardent les saints et les anges.
Tout ce qui lui a appartenu devient des reliques sacrées, et l'on se rend en foule dans les musées, ainsi qu'à un pèlerinage, pour y admirer son épée, sa masse d'armes, sa cotte de mailles, le panache de son casque, avec le regret de n'y point voir les éclaboussures du sang des anciennes tueries. - Mais je ne veux pas tuer, dis-tu, je ne veux rien détruire de ce qui vit. Comment ! tu ne veux pas tuer, misérable ? Alors la loi vient t'arracher à ton foyer, elle te jette dans une caserne, et elle t'apprend comment il faut tuer, incendier, piller ! Et si tu résistes à la sanglante besogne, elle te cloue au poteau avec douze balles dans le ventre, ou te laisse pourrir, ...
Un peuple en massacre un autre pour lui voler ses champs, ses maisons, ses richesses, ses coutumes ; on l'acclame, les villes se pavoisent pour le recevoir quand il rentre couvert de sang et de dépouilles, les poètes le chantent en vers enivrés, les musiques lui font fête ; il y a des cortèges d'hommes avec des drapeaux et des fanfares, des cortèges de jeunes filles avec des rameaux d'or et des bouquets qui l'accompagnent, le saluent comme s'il venait d'accomplir l'ouvre de vie et l'ouvre d'amour.
À ceux-là qui ont le plus tué, le plus pillé, le plus brûlé, on décerne des titres ronflants, des honneurs glorieux qui doivent perpétuer leur nom à travers les âges. On dit au présent, à l'avenir : « Tu honoreras ce héros, car à lui seul il a fait plus de cadavres que mille assassins. » ... L'image de celui qui a tué trente mille hommes se dresse, vénérée, au milieu des places publiques, sur des tombeaux de marbre bénit que gardent les saints et les anges.
Tout ce qui lui a appartenu devient des reliques sacrées, et l'on se rend en foule dans les musées, ainsi qu'à un pèlerinage, pour y admirer son épée, sa masse d'armes, sa cotte de mailles, le panache de son casque, avec le regret de n'y point voir les éclaboussures du sang des anciennes tueries. - Mais je ne veux pas tuer, dis-tu, je ne veux rien détruire de ce qui vit. Comment ! tu ne veux pas tuer, misérable ? Alors la loi vient t'arracher à ton foyer, elle te jette dans une caserne, et elle t'apprend comment il faut tuer, incendier, piller ! Et si tu résistes à la sanglante besogne, elle te cloue au poteau avec douze balles dans le ventre, ou te laisse pourrir, ...
La faim
5/5
4/5
Knut Hamsun
E-book
7,49 €
La Faim
5/5
4/5
Knut Hamsun
Poche
8,90 €
La faim
5/5
4/5
Knut Hamsun
Poche
7,95 €
Le Jardin des supplices
3.7/5
Octave Mirbeau
E-book
Gratuit
La grève des électeurs
Octave Mirbeau
E-book
2,49 €
La maréchale
Octave Mirbeau
E-book
3,99 €
La Maréchale
Octave Mirbeau
Poche
14,50 €