La disparition de Jim Sullivan

Par : Tanguy Viel
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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7073-4324-6
  • EAN9782707343246
  • Date de parution03/01/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille420 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurMinuit

Résumé

Du jour où j'ai décidé d'écrire un roman américain, il fut très vite clair que beaucoup de choses se passeraient à Detroit, Michigan, au volant d'une vieille Dodge, sur les rives des grands lacs. Il fut clair aussi que le personnage principal s'appellerait Dwayne Koster, qu'il enseignerait à l'université, qu'il aurait cinquante ans, qu'il serait divorcé et que Susan, son ex-femme, aurait pour amant un type qu'il détestait.
« Il ne faut pas s'y tromper : malgré les apparences, Tanguy Viel n'a pas écrit un roman américain, mais une fiction typiquement made in France. Toute de références, de clins d'oil et d'ironie. Avec pour décor en trompe-l'oil les États-Unis, leur littérature et ses poncifs. [.] De tout cela surgit un véritable petit joyau littéraire. Assurément le livre le plus enlevé de Tanguy Viel, formidable exercice d'écriture et de lecture critique.
Se déployant sur deux niveaux à parts égales : la tenue d'une fiction américaine, à laquelle ne manque aucun des accessoires convenus de l'appareillage narratif ; un travail systématique de distanciation qui en exhibe les tics et les habitudes paresseuses. » (Jean-Claude Lebrun, L'Humanité) « La jubilation qui naît de ce roman, le sourire qui ne nous quitte jamais tient entre autres à ce qu'on se laisse mener par un narrateur qui joue avec le conditionnel, le futur ou le passé [.].
Des ellipses feront deviner. Ou bien des fins de chapitre qui ménagent le suspense, comme il convient dans toute fiction américaine, qu'elle soit écrite ou filmée. L'art de Tanguy Viel repose sur sa passion du cinéma. [.] Cinématographique jusque dans le développement de la phrase. Elle tourne, elle ressasse, elle emprunte à l'oral, elle joue du retardement, laissant exploser le mot final, celui qu'on attendait avec l'impatience de l'enfant qui écoute un conteur, à la fois inquiet et joyeux. » (Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire) Ce roman est initialement paru en 2013.
Du jour où j'ai décidé d'écrire un roman américain, il fut très vite clair que beaucoup de choses se passeraient à Detroit, Michigan, au volant d'une vieille Dodge, sur les rives des grands lacs. Il fut clair aussi que le personnage principal s'appellerait Dwayne Koster, qu'il enseignerait à l'université, qu'il aurait cinquante ans, qu'il serait divorcé et que Susan, son ex-femme, aurait pour amant un type qu'il détestait.
« Il ne faut pas s'y tromper : malgré les apparences, Tanguy Viel n'a pas écrit un roman américain, mais une fiction typiquement made in France. Toute de références, de clins d'oil et d'ironie. Avec pour décor en trompe-l'oil les États-Unis, leur littérature et ses poncifs. [.] De tout cela surgit un véritable petit joyau littéraire. Assurément le livre le plus enlevé de Tanguy Viel, formidable exercice d'écriture et de lecture critique.
Se déployant sur deux niveaux à parts égales : la tenue d'une fiction américaine, à laquelle ne manque aucun des accessoires convenus de l'appareillage narratif ; un travail systématique de distanciation qui en exhibe les tics et les habitudes paresseuses. » (Jean-Claude Lebrun, L'Humanité) « La jubilation qui naît de ce roman, le sourire qui ne nous quitte jamais tient entre autres à ce qu'on se laisse mener par un narrateur qui joue avec le conditionnel, le futur ou le passé [.].
Des ellipses feront deviner. Ou bien des fins de chapitre qui ménagent le suspense, comme il convient dans toute fiction américaine, qu'elle soit écrite ou filmée. L'art de Tanguy Viel repose sur sa passion du cinéma. [.] Cinématographique jusque dans le développement de la phrase. Elle tourne, elle ressasse, elle emprunte à l'oral, elle joue du retardement, laissant exploser le mot final, celui qu'on attendait avec l'impatience de l'enfant qui écoute un conteur, à la fois inquiet et joyeux. » (Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire) Ce roman est initialement paru en 2013.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 13 notes dont 4 avis lecteurs
Pseudo roman américain
Tanguy Viel nous fait là un roman à l'américaine. Le projet est louable. Mais ses commentaires permanents tout au long du livre saoulent très rapidement. On a envie de lui dire : tais-toi et raconte !! Vraiment inintéressant !
Tanguy Viel nous fait là un roman à l'américaine. Le projet est louable. Mais ses commentaires permanents tout au long du livre saoulent très rapidement. On a envie de lui dire : tais-toi et raconte !! Vraiment inintéressant !
  • Ennuyant
Comment écrire un roman américain pour les nuls
A 50 ans, Dwayne Koster avait tout : une femme, deux enfants, une belle maison dans un quartier chic de Detroit, un poste d'enseignant à l'université, des voisins et amis. Une liaison avec une de ses étudiantes plus tard, Dwayne a tout perdu. Il en est réduit à noyer son chagrin dans l'alcool et à surveiller les fenêtres de son ex-femme derrière le volant de sa vieille Dodge de 1969. Susan s'est installée dans une nouvelle maison avec les enfants et, entre tous les hommes de la ville, elle a choisi d'avoir une liaison avec Alex Dennis, un collègue de Dwayne, celui qu'il déteste tout particulièrement. Il n'en faudrait pas beaucoup pour que Dwayne accepte la proposition de son oncle Lee : régler le "problème Alex Dennis" en échange d'un service pas très légal... Non, ceci n'est pas le résumé d'un roman américain écrit par un écrivain américain mais le roman américain d'un écrivain français qui veut donner à son récit une dimension internationale. Et pour cela, rien de plus simple, il suffit d'appliquer quelques recettes qui ont fait leurs preuves! D'abord, il faut planter le décor -dans son cas ce sera Detroit-, décrire la ville et ne pas oublier d'en rappeler l'histoire. Ensuite, il faut un héros américain, lui choisir un nom qui sonne bien, faire des retours en arrière sur son enfance, raconter ses ancêtres, lui trouver un traumatisme lié à la guerre du Vietnam et, pour finir, le mettre dans une situation difficile. Après, l'histoire roule toute seule entre des description des grands espaces américains, des références obligées à la guerre en Irak et aux attentats du 11 septembre, un zeste d'intrigue policière avec un agent du FBI (mais pas trop si on ne veut pas écrire un thriller), de l'amour, du sexe (hors mariage bien sûr), des motels, des bars (avec une serveuse prénommée Milly), des voisins sympathiques, des barbecues le dimanche, etc, etc. Cette mise en abyme d'un écrivain qui raconte comment il écrit son roman américain est une réussite totale! On se plaît à décrypter avec lui les codes de la littérature américaine et on se prend à se souvenir de tous les livres qu'on a lus et qui les utilisaient. Et cerise sur le gâteau, on se prend au jeu! Tanguy VIEL a bel et bien écrit un roman américain! On s'attache à son Dwayne Koster si plein de clichés et on veut savoir ce qui lui arrive, ce qu'il va devenir. Un livre frais, drôle et léger qui remet les pendules à l'heure pour le plus grand plaisir du lecteur.
A 50 ans, Dwayne Koster avait tout : une femme, deux enfants, une belle maison dans un quartier chic de Detroit, un poste d'enseignant à l'université, des voisins et amis. Une liaison avec une de ses étudiantes plus tard, Dwayne a tout perdu. Il en est réduit à noyer son chagrin dans l'alcool et à surveiller les fenêtres de son ex-femme derrière le volant de sa vieille Dodge de 1969. Susan s'est installée dans une nouvelle maison avec les enfants et, entre tous les hommes de la ville, elle a choisi d'avoir une liaison avec Alex Dennis, un collègue de Dwayne, celui qu'il déteste tout particulièrement. Il n'en faudrait pas beaucoup pour que Dwayne accepte la proposition de son oncle Lee : régler le "problème Alex Dennis" en échange d'un service pas très légal... Non, ceci n'est pas le résumé d'un roman américain écrit par un écrivain américain mais le roman américain d'un écrivain français qui veut donner à son récit une dimension internationale. Et pour cela, rien de plus simple, il suffit d'appliquer quelques recettes qui ont fait leurs preuves! D'abord, il faut planter le décor -dans son cas ce sera Detroit-, décrire la ville et ne pas oublier d'en rappeler l'histoire. Ensuite, il faut un héros américain, lui choisir un nom qui sonne bien, faire des retours en arrière sur son enfance, raconter ses ancêtres, lui trouver un traumatisme lié à la guerre du Vietnam et, pour finir, le mettre dans une situation difficile. Après, l'histoire roule toute seule entre des description des grands espaces américains, des références obligées à la guerre en Irak et aux attentats du 11 septembre, un zeste d'intrigue policière avec un agent du FBI (mais pas trop si on ne veut pas écrire un thriller), de l'amour, du sexe (hors mariage bien sûr), des motels, des bars (avec une serveuse prénommée Milly), des voisins sympathiques, des barbecues le dimanche, etc, etc. Cette mise en abyme d'un écrivain qui raconte comment il écrit son roman américain est une réussite totale! On se plaît à décrypter avec lui les codes de la littérature américaine et on se prend à se souvenir de tous les livres qu'on a lus et qui les utilisaient. Et cerise sur le gâteau, on se prend au jeu! Tanguy VIEL a bel et bien écrit un roman américain! On s'attache à son Dwayne Koster si plein de clichés et on veut savoir ce qui lui arrive, ce qu'il va devenir. Un livre frais, drôle et léger qui remet les pendules à l'heure pour le plus grand plaisir du lecteur.
Je suis perplexe
Le procédé est intéressant et l'écriture est belle. Mais ce que je viens de lire n'est pas un roman américain mais les réflexions de Tanguy Viel sur ce que serait le roman américain qu'il écrirait. Alors je n'ai pas bien compris s'il critique le roman américain, descriptif, stéréotypé, avec l'éternel héros looser, alcoolique. Ou s'il critique le roman français, égocentrique, maniéré. Ou s'il critique le lectorat français trop sensible aux sirènes du roman "international" comme il l'appelle. Bref, je me répète, mais je suis perplexe... (avril 2013)
Le procédé est intéressant et l'écriture est belle. Mais ce que je viens de lire n'est pas un roman américain mais les réflexions de Tanguy Viel sur ce que serait le roman américain qu'il écrirait. Alors je n'ai pas bien compris s'il critique le roman américain, descriptif, stéréotypé, avec l'éternel héros looser, alcoolique. Ou s'il critique le roman français, égocentrique, maniéré. Ou s'il critique le lectorat français trop sensible aux sirènes du roman "international" comme il l'appelle. Bref, je me répète, mais je suis perplexe... (avril 2013)
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