La digression. Dans la littérature et l'art du Moyen Age, Actes du 29e colloque du CUER MA 19, 20 et 21 février 2004
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- Nombre de pages450
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8218-3612-9
- EAN9782821836129
- Date de parution16/01/2014
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec Watermark, ePub avec Watermark, Mobipocket avec Watermark et Accès streaming
- ÉditeurCléo
Résumé
Ce volume réunit les 31 contributions des Actes du colloque du CUER MA (2004). Étudier la digression dans la littérature médiévale constituait une sorte de défi. Il ne s'agissait ni de condamner ces excursus ni d'en faire l'éloge. Qui, de l'auteur ou du lecteur, est le plus apte à borner l'espace digressif et à l'apprécier ? Dans les précautions que les auteurs prennent à commenter ou à justifier leur écart, se prononcent les fonctions différentes, mais non exclusives l'une de l'autre, qu'il est censé remplir.
La digression se présente comme utile; qu'elle cherche à amuser, à séduire, à conseiller, à renseigner, à engager à l'action, ou à faire participer le lecteur à l'acte d'écriture, elle relève toujours d'une stratégie. Du XIIe au XVe siècle, son emploi témoigne d'une volonté sommative, avouée, voire revendiquée, dans les encyclopédies, les traités didactiques, les récits de voyages, les chroniques, plus masquée dans les ouvres de fiction, où son usage permet paradoxalement à nombre d'auteurs de renforcer la cohésion d'une matière narrative sujette aux égarements du plaisir de raconter.
Lecteurs en quête de sens, nous montrons comme nous sommes portés à découvrir sous l'abondance des mots et le déplacement des points de vue un ordre de la pensée. Quant à l'usage médiéval de la digression, il témoigne d'une littérature qui cherche à définir sa fonction dans la société, son utilité, son pouvoir, qui laisse voir comment elle s'enracine dans une tradition qu'elle ne cesse de renouveler.
La digression se présente comme utile; qu'elle cherche à amuser, à séduire, à conseiller, à renseigner, à engager à l'action, ou à faire participer le lecteur à l'acte d'écriture, elle relève toujours d'une stratégie. Du XIIe au XVe siècle, son emploi témoigne d'une volonté sommative, avouée, voire revendiquée, dans les encyclopédies, les traités didactiques, les récits de voyages, les chroniques, plus masquée dans les ouvres de fiction, où son usage permet paradoxalement à nombre d'auteurs de renforcer la cohésion d'une matière narrative sujette aux égarements du plaisir de raconter.
Lecteurs en quête de sens, nous montrons comme nous sommes portés à découvrir sous l'abondance des mots et le déplacement des points de vue un ordre de la pensée. Quant à l'usage médiéval de la digression, il témoigne d'une littérature qui cherche à définir sa fonction dans la société, son utilité, son pouvoir, qui laisse voir comment elle s'enracine dans une tradition qu'elle ne cesse de renouveler.
Ce volume réunit les 31 contributions des Actes du colloque du CUER MA (2004). Étudier la digression dans la littérature médiévale constituait une sorte de défi. Il ne s'agissait ni de condamner ces excursus ni d'en faire l'éloge. Qui, de l'auteur ou du lecteur, est le plus apte à borner l'espace digressif et à l'apprécier ? Dans les précautions que les auteurs prennent à commenter ou à justifier leur écart, se prononcent les fonctions différentes, mais non exclusives l'une de l'autre, qu'il est censé remplir.
La digression se présente comme utile; qu'elle cherche à amuser, à séduire, à conseiller, à renseigner, à engager à l'action, ou à faire participer le lecteur à l'acte d'écriture, elle relève toujours d'une stratégie. Du XIIe au XVe siècle, son emploi témoigne d'une volonté sommative, avouée, voire revendiquée, dans les encyclopédies, les traités didactiques, les récits de voyages, les chroniques, plus masquée dans les ouvres de fiction, où son usage permet paradoxalement à nombre d'auteurs de renforcer la cohésion d'une matière narrative sujette aux égarements du plaisir de raconter.
Lecteurs en quête de sens, nous montrons comme nous sommes portés à découvrir sous l'abondance des mots et le déplacement des points de vue un ordre de la pensée. Quant à l'usage médiéval de la digression, il témoigne d'une littérature qui cherche à définir sa fonction dans la société, son utilité, son pouvoir, qui laisse voir comment elle s'enracine dans une tradition qu'elle ne cesse de renouveler.
La digression se présente comme utile; qu'elle cherche à amuser, à séduire, à conseiller, à renseigner, à engager à l'action, ou à faire participer le lecteur à l'acte d'écriture, elle relève toujours d'une stratégie. Du XIIe au XVe siècle, son emploi témoigne d'une volonté sommative, avouée, voire revendiquée, dans les encyclopédies, les traités didactiques, les récits de voyages, les chroniques, plus masquée dans les ouvres de fiction, où son usage permet paradoxalement à nombre d'auteurs de renforcer la cohésion d'une matière narrative sujette aux égarements du plaisir de raconter.
Lecteurs en quête de sens, nous montrons comme nous sommes portés à découvrir sous l'abondance des mots et le déplacement des points de vue un ordre de la pensée. Quant à l'usage médiéval de la digression, il témoigne d'une littérature qui cherche à définir sa fonction dans la société, son utilité, son pouvoir, qui laisse voir comment elle s'enracine dans une tradition qu'elle ne cesse de renouveler.