La Civilisation de l'opéra
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- Nombre de pages760
- FormatePub
- ISBN978-2-213-68442-0
- EAN9782213684420
- Date de parution03/02/2016
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille9 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
L'opéra, fait de civilisation majeur dans nos sociétés, est étudié à travers le prisme de ce que Walter Benjamin a appelé l'« un des grands romans sur le xixe siècle » : Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux. De multiples adaptations cinématographiques mêlent grandioses réalisations de studios (Universal, Hammer) et films d'auteur cultes (Brian de Palma, Dario Argento), au risque du kitsch. La comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber pulvérise tous les records d'audience et de longévité, parachevant un mythe. Quelles conceptions de l'opéra se fait-on et quelles représentations en donne-t-on quand on passe du roman à son illustration, du cinéma à la comédie musicale et du ballet à la fan fiction ? Mais aussi du grand répertoire lyrique au rock ou au heavy metal, de la féerie à l'horreur, des adultes aux adolescents, des hommes aux femmes, d'un siècle à l'autre ? Ou encore de la France aux États-Unis et à la Chine, et de la Grande-Bretagne à l'Italie et à l'Amérique du Sud ? Cet essai interroge le devenir du divertissement en Occident, de l'essor du spectaculaire romantique au triomphe de l'industrie culturelle mondialisée.
Il montre que si l'opéra comme genre et pratique semble s'effacer peu à peu, son esprit perdure sous d'autres formes et par d'autres moyens : l'opéra et ses succédanés prennent en charge des aspirations dont l'homme ne peut se passer et dont eux seuls ont la clef. Plus largement, cet ouvrage s'attache à ce que Nietzsche a nommé la « civilisation de l'opéra » et dont le Palais Garnier, quintessence de « Paris, capitale du xixe siècle » et de la culture bourgeoise à son âge d'or, apparaît comme la figure de proue.
S'appuyant sur les sources les plus diverses, il parcourt tout l'édifice de son imaginaire pour identifier dans le couple formé par l'Opéra fabuleux et son Fantôme monstrueux l'allégorie d'une modernité équivoque. Il traite enfin de notre rapport à cette civilisation, fantôme étonnamment vivace des cultures et sociétés contemporaines. Timothée Picard est professeur de littérature générale et comparée à l'Université de Rennes et membre de l'Institut universitaire de France.
Il est spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la littérature, les arts et l'histoire des idées - domaine auquel il a consacré de nombreux ouvrages souvent récompensés.
Il montre que si l'opéra comme genre et pratique semble s'effacer peu à peu, son esprit perdure sous d'autres formes et par d'autres moyens : l'opéra et ses succédanés prennent en charge des aspirations dont l'homme ne peut se passer et dont eux seuls ont la clef. Plus largement, cet ouvrage s'attache à ce que Nietzsche a nommé la « civilisation de l'opéra » et dont le Palais Garnier, quintessence de « Paris, capitale du xixe siècle » et de la culture bourgeoise à son âge d'or, apparaît comme la figure de proue.
S'appuyant sur les sources les plus diverses, il parcourt tout l'édifice de son imaginaire pour identifier dans le couple formé par l'Opéra fabuleux et son Fantôme monstrueux l'allégorie d'une modernité équivoque. Il traite enfin de notre rapport à cette civilisation, fantôme étonnamment vivace des cultures et sociétés contemporaines. Timothée Picard est professeur de littérature générale et comparée à l'Université de Rennes et membre de l'Institut universitaire de France.
Il est spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la littérature, les arts et l'histoire des idées - domaine auquel il a consacré de nombreux ouvrages souvent récompensés.
L'opéra, fait de civilisation majeur dans nos sociétés, est étudié à travers le prisme de ce que Walter Benjamin a appelé l'« un des grands romans sur le xixe siècle » : Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux. De multiples adaptations cinématographiques mêlent grandioses réalisations de studios (Universal, Hammer) et films d'auteur cultes (Brian de Palma, Dario Argento), au risque du kitsch. La comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber pulvérise tous les records d'audience et de longévité, parachevant un mythe. Quelles conceptions de l'opéra se fait-on et quelles représentations en donne-t-on quand on passe du roman à son illustration, du cinéma à la comédie musicale et du ballet à la fan fiction ? Mais aussi du grand répertoire lyrique au rock ou au heavy metal, de la féerie à l'horreur, des adultes aux adolescents, des hommes aux femmes, d'un siècle à l'autre ? Ou encore de la France aux États-Unis et à la Chine, et de la Grande-Bretagne à l'Italie et à l'Amérique du Sud ? Cet essai interroge le devenir du divertissement en Occident, de l'essor du spectaculaire romantique au triomphe de l'industrie culturelle mondialisée.
Il montre que si l'opéra comme genre et pratique semble s'effacer peu à peu, son esprit perdure sous d'autres formes et par d'autres moyens : l'opéra et ses succédanés prennent en charge des aspirations dont l'homme ne peut se passer et dont eux seuls ont la clef. Plus largement, cet ouvrage s'attache à ce que Nietzsche a nommé la « civilisation de l'opéra » et dont le Palais Garnier, quintessence de « Paris, capitale du xixe siècle » et de la culture bourgeoise à son âge d'or, apparaît comme la figure de proue.
S'appuyant sur les sources les plus diverses, il parcourt tout l'édifice de son imaginaire pour identifier dans le couple formé par l'Opéra fabuleux et son Fantôme monstrueux l'allégorie d'une modernité équivoque. Il traite enfin de notre rapport à cette civilisation, fantôme étonnamment vivace des cultures et sociétés contemporaines. Timothée Picard est professeur de littérature générale et comparée à l'Université de Rennes et membre de l'Institut universitaire de France.
Il est spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la littérature, les arts et l'histoire des idées - domaine auquel il a consacré de nombreux ouvrages souvent récompensés.
Il montre que si l'opéra comme genre et pratique semble s'effacer peu à peu, son esprit perdure sous d'autres formes et par d'autres moyens : l'opéra et ses succédanés prennent en charge des aspirations dont l'homme ne peut se passer et dont eux seuls ont la clef. Plus largement, cet ouvrage s'attache à ce que Nietzsche a nommé la « civilisation de l'opéra » et dont le Palais Garnier, quintessence de « Paris, capitale du xixe siècle » et de la culture bourgeoise à son âge d'or, apparaît comme la figure de proue.
S'appuyant sur les sources les plus diverses, il parcourt tout l'édifice de son imaginaire pour identifier dans le couple formé par l'Opéra fabuleux et son Fantôme monstrueux l'allégorie d'une modernité équivoque. Il traite enfin de notre rapport à cette civilisation, fantôme étonnamment vivace des cultures et sociétés contemporaines. Timothée Picard est professeur de littérature générale et comparée à l'Université de Rennes et membre de l'Institut universitaire de France.
Il est spécialiste des conceptions et représentations de la musique à travers la littérature, les arts et l'histoire des idées - domaine auquel il a consacré de nombreux ouvrages souvent récompensés.








