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Dans cette relecture originale du mythe grec, à la fois subtile, féministe et impertinente, Pénélope, hantée par la mort de ses servantes, raconte depuis les Enfers sa propre version de l'histoire : celle d'une femme, d'une épouse, d'une mère et d'une reine bien plus forte que ce que les hommes ont toujours voulu croire.
" Grâce soit rendue à Margaret Atwood de nous projeter, grâce à ce texte rageur, tragique et parfois burlesque, dans la tête de Pénélope.
Et ainsi de nous offrir avec cette autre version de l'Odyssée un contrechamp au récit d'Ulysse, dont elle éclaire de surcroît les zones d'ombre, Atwood ne perdant jamais de vue le texte d'Homère. Un point de vue féminin qu'on attendait avec impatience ! " Christophe Ono-dit-Biot
Dans cette relecture originale du mythe grec, à la fois subtile, féministe et impertinente, Pénélope, hantée par la mort de ses servantes, raconte depuis les Enfers sa propre version de l'histoire : celle d'une femme, d'une épouse, d'une mère et d'une reine bien plus forte que ce que les hommes ont toujours voulu croire.
" Grâce soit rendue à Margaret Atwood de nous projeter, grâce à ce texte rageur, tragique et parfois burlesque, dans la tête de Pénélope.
Et ainsi de nous offrir avec cette autre version de l'Odyssée un contrechamp au récit d'Ulysse, dont elle éclaire de surcroît les zones d'ombre, Atwood ne perdant jamais de vue le texte d'Homère. Un point de vue féminin qu'on attendait avec impatience ! " Christophe Ono-dit-Biot
Ecoutez la voix de Pénélope, c'est découvrir ou redécouvrir l'Odyssée
Nous avons pour habitude de connaitre et d’interpréter les mythes par le prisme masculin, aussi bien par les auteurs qui nous les ont transmis que par l’interprétation qui nous en a été donné. Écoutons maintenant la voix de Pénélope pour un nouvel Odyssée, son Odyssée.
Très belle lecture que cette réécriture du mythe ou plutôt cette réinterprétation plus réaliste de ce qu’aurait été l’Odyssée. Car ici Margaret Atwood ne déifie pas Pénélope au détriment d’Ulysse, elle nous offre un personnage complexe, avec ses bons côtés, sa force et sa détermination mais aussi ses failles et faiblesses.
Avec Margaret Atwood, nous ne sommes pas dans un féminisme qui voudrait que les femmes soient toujours dans la meilleure posture, sa « position fondamentale est que les femmes sont des êtres humains, avec toute la gamme des comportements saints et démoniaques que cela implique, y compris les comportements criminels ». Elle revient notamment sur l’implication et la responsabilité de Pénélope dans la pendaison de ses servantes au retour d’Ulysse.
Une belle découverte !