L'espoir et l'effroi. Luttes d'écritures et luttes de classes en France au XXe siècle
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages398
- FormatePub
- ISBN978-2-7071-9347-6
- EAN9782707193476
- Date de parution22/09/2016
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille699 Ko
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
En France, le XX e siècle a porté la classe ouvrière à son apogée. Vagues de grèves, syndicats et organisation politique ouvrière ont suscité l'espoir et l'effroi devant un possible bouleverseemnt de l'ordre social. Ce double sentiment s'est exprimé dans une multitude d'écrits (ouvriers, patronat, fonctionnaires, prêtres, sociologues...) de tous types (brochures, témoignages, romans, archives, enquêtes...), autant de luttes d'écritures qui participent bien de luttes de classes.
Le XXe siècle a porté à son apogée la classe ouvrière en France.
Les vagues de grèves qu'elle conduit et les organisations syndicales ou politiques qu'elle rejoint suscitent à la fois espoir et effroi, devant l'idée que les ouvriers puissent bouleverser radicalement l'ordre social. Ce double sentiment s'est exprimé dans une multitude d'écrits. L'État par le truchement de la police ou des inspecteurs du travail, le patronat, les organisations catholiques, les sociologues, sans parler des lettrés qui choisirent de se faire ouvriers plus ou moins longtemps dès l'entre-deux-guerres, n'ont cessé d'évaluer la classe ouvrière et sa moralité.
Les ouvriers ont répondu dans des tracts, des témoignages ou des romans, qui racontent le travail, la vie et les luttes. Ce sont ces textes, tantôt sous forme d'archives, tantôt publiés, connus ou complètement inédits, que Xavier Vigna explore dans ce livre. Il montre que ces luttes d'écritures relèvent bien de luttes de classes. On se souvient d'Emmanuel Macron dénonçant l'illettrisme supposé des ouvriers : quand un tel mépris vient légitimer la domination sociale et politique, quand l'anticommunisme conduit à l'anti-ouvriérisme, l'écriture ouvrière, qui réplique et réfute, oeuvre à l'émancipation individuelle et collective. En revisitant l'histoire ouvrière, cet ouvrage invite à relire le XXe siècle français.
Les vagues de grèves qu'elle conduit et les organisations syndicales ou politiques qu'elle rejoint suscitent à la fois espoir et effroi, devant l'idée que les ouvriers puissent bouleverser radicalement l'ordre social. Ce double sentiment s'est exprimé dans une multitude d'écrits. L'État par le truchement de la police ou des inspecteurs du travail, le patronat, les organisations catholiques, les sociologues, sans parler des lettrés qui choisirent de se faire ouvriers plus ou moins longtemps dès l'entre-deux-guerres, n'ont cessé d'évaluer la classe ouvrière et sa moralité.
Les ouvriers ont répondu dans des tracts, des témoignages ou des romans, qui racontent le travail, la vie et les luttes. Ce sont ces textes, tantôt sous forme d'archives, tantôt publiés, connus ou complètement inédits, que Xavier Vigna explore dans ce livre. Il montre que ces luttes d'écritures relèvent bien de luttes de classes. On se souvient d'Emmanuel Macron dénonçant l'illettrisme supposé des ouvriers : quand un tel mépris vient légitimer la domination sociale et politique, quand l'anticommunisme conduit à l'anti-ouvriérisme, l'écriture ouvrière, qui réplique et réfute, oeuvre à l'émancipation individuelle et collective. En revisitant l'histoire ouvrière, cet ouvrage invite à relire le XXe siècle français.
En France, le XX e siècle a porté la classe ouvrière à son apogée. Vagues de grèves, syndicats et organisation politique ouvrière ont suscité l'espoir et l'effroi devant un possible bouleverseemnt de l'ordre social. Ce double sentiment s'est exprimé dans une multitude d'écrits (ouvriers, patronat, fonctionnaires, prêtres, sociologues...) de tous types (brochures, témoignages, romans, archives, enquêtes...), autant de luttes d'écritures qui participent bien de luttes de classes.
Le XXe siècle a porté à son apogée la classe ouvrière en France.
Les vagues de grèves qu'elle conduit et les organisations syndicales ou politiques qu'elle rejoint suscitent à la fois espoir et effroi, devant l'idée que les ouvriers puissent bouleverser radicalement l'ordre social. Ce double sentiment s'est exprimé dans une multitude d'écrits. L'État par le truchement de la police ou des inspecteurs du travail, le patronat, les organisations catholiques, les sociologues, sans parler des lettrés qui choisirent de se faire ouvriers plus ou moins longtemps dès l'entre-deux-guerres, n'ont cessé d'évaluer la classe ouvrière et sa moralité.
Les ouvriers ont répondu dans des tracts, des témoignages ou des romans, qui racontent le travail, la vie et les luttes. Ce sont ces textes, tantôt sous forme d'archives, tantôt publiés, connus ou complètement inédits, que Xavier Vigna explore dans ce livre. Il montre que ces luttes d'écritures relèvent bien de luttes de classes. On se souvient d'Emmanuel Macron dénonçant l'illettrisme supposé des ouvriers : quand un tel mépris vient légitimer la domination sociale et politique, quand l'anticommunisme conduit à l'anti-ouvriérisme, l'écriture ouvrière, qui réplique et réfute, oeuvre à l'émancipation individuelle et collective. En revisitant l'histoire ouvrière, cet ouvrage invite à relire le XXe siècle français.
Les vagues de grèves qu'elle conduit et les organisations syndicales ou politiques qu'elle rejoint suscitent à la fois espoir et effroi, devant l'idée que les ouvriers puissent bouleverser radicalement l'ordre social. Ce double sentiment s'est exprimé dans une multitude d'écrits. L'État par le truchement de la police ou des inspecteurs du travail, le patronat, les organisations catholiques, les sociologues, sans parler des lettrés qui choisirent de se faire ouvriers plus ou moins longtemps dès l'entre-deux-guerres, n'ont cessé d'évaluer la classe ouvrière et sa moralité.
Les ouvriers ont répondu dans des tracts, des témoignages ou des romans, qui racontent le travail, la vie et les luttes. Ce sont ces textes, tantôt sous forme d'archives, tantôt publiés, connus ou complètement inédits, que Xavier Vigna explore dans ce livre. Il montre que ces luttes d'écritures relèvent bien de luttes de classes. On se souvient d'Emmanuel Macron dénonçant l'illettrisme supposé des ouvriers : quand un tel mépris vient légitimer la domination sociale et politique, quand l'anticommunisme conduit à l'anti-ouvriérisme, l'écriture ouvrière, qui réplique et réfute, oeuvre à l'émancipation individuelle et collective. En revisitant l'histoire ouvrière, cet ouvrage invite à relire le XXe siècle français.