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Xavier Vigna

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Savoir commencer une grève
Pourquoi les ouvriers perdent leurs grèves : parce qu'ils les commencent trop tard, et pas assez durement.
« Histoire des luttes ouvrières contre la désindustrialisation en France, des années 1960 à nos jours, ce livre analyse les mutations du répertoire d'actions, entre mobilisations et démobilisations, à l'épreuve de la raréfaction de l'emploi. Quand la grève est lancée, les ouvriers - et encore plus les ouvrières - se retrouvent presque systématiquement dos au mur, dans un combat désespéré et souvent désespérant, parce que le rapport de force est alors du côté du patronat : les maigres perspectives se réduisent à un accès de violence stérile, ou à une négociation juridique interminable, qui ne permettra pas de sauver grand-chose.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
Pourquoi les ouvriers perdent leurs grèves : parce qu'ils les commencent trop tard, et pas assez durement.
« Histoire des luttes ouvrières contre la désindustrialisation en France, des années 1960 à nos jours, ce livre analyse les mutations du répertoire d'actions, entre mobilisations et démobilisations, à l'épreuve de la raréfaction de l'emploi. Quand la grève est lancée, les ouvriers - et encore plus les ouvrières - se retrouvent presque systématiquement dos au mur, dans un combat désespéré et souvent désespérant, parce que le rapport de force est alors du côté du patronat : les maigres perspectives se réduisent à un accès de violence stérile, ou à une négociation juridique interminable, qui ne permettra pas de sauver grand-chose.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
Les livres de Xavier Vigna

Savoir commencer une grève. Résistances ouvrières à la désindustrialisation dans la France contemporaine
Romain Castellesi
Grand Format
20,00 €

Renault Flins, une page d'histoire automobile. L'usine symbole des mutations d'une industrie 1980-2010
Vincent Leglaive, Louis Schweitzer, Xavier Vigna
E-book
20,99 €

10,99 €

Renault Flins, une page d'histoire automobile. L'usine symbole des mutations d'une industrie 1980-2010
Vincent Leglaive, Louis Schweitzer, Xavier Vigna
Grand Format
28,00 €

10,00 €

Renault Flins, une page d'histoire automobile. L'usine symbole des mutations d'une industrie 1980-2010
Vincent Leglaive, Louis Schweitzer, Xavier Vigna
E-book
20,99 €

Ouvriers et mouvement ouvrier dans le Doubs de la Première Guerre mondiale au début des années 1950
Claude Cuénot, Xavier Vigna
E-book
11,99 €

10,99 €

Les enquêtes ouvrières dans l'Europe contemporaine. Entre pratiques scientifiques et passions politiques
Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret, Xavier Vigna
E-book
19,99 €

16,99 €

10,99 €

9,99 €

11,00 €

Ouvriers et mouvement ouvrier dans le Doubs de la Première Guerre mondiale au début des années 1950
Claude Cuénot, Xavier Vigna
Grand Format
25,00 €

Les enquêtes ouvrières dans l'Europe contemporaine. Entre pratiques scientifiques et passions politiques
Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret, Xavier Vigna
Grand Format
28,00 €

12,00 €

Les syndicats face à la violence militante. Des années 1980 à nos jours
François Audigier, Pascal Raggi
Grand Format
20,00 €

La revue des livres N° 2, Novembre-décem
Peut-on défendre l'école sans la critiquer ?
Charlotte Nordmann, Thomas Hippler, Xavier Vigna, Yves Citton
6,50 €

La casquette et le marteau. Nouveaux regards sur le travail en Europe occidentale (1830-1930)
Joëlle Alazard, Fabien Salesse, Xavier Vigna
Grand Format
18,00 €