Savoir commencer une grève. Résistances ouvrières à la désindustrialisation dans la France contemporaine
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- Nombre de pages336
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7489-0579-3
- EAN9782748905793
- Date de parution24/03/2025
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurAgone
- PréfacierXavier Vigna
Résumé
Pourquoi les ouvriers perdent leurs grèves : parce qu'ils les commencent trop tard, et pas assez durement.
« Histoire des luttes ouvrières contre la désindustrialisation en France, des années 1960 à nos jours, ce livre analyse les mutations du répertoire d'actions, entre mobilisations et démobilisations, à l'épreuve de la raréfaction de l'emploi. Quand la grève est lancée, les ouvriers - et encore plus les ouvrières - se retrouvent presque systématiquement dos au mur, dans un combat désespéré et souvent désespérant, parce que le rapport de force est alors du côté du patronat : les maigres perspectives se réduisent à un accès de violence stérile, ou à une négociation juridique interminable, qui ne permettra pas de sauver grand-chose.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
Pourquoi les ouvriers perdent leurs grèves : parce qu'ils les commencent trop tard, et pas assez durement.
« Histoire des luttes ouvrières contre la désindustrialisation en France, des années 1960 à nos jours, ce livre analyse les mutations du répertoire d'actions, entre mobilisations et démobilisations, à l'épreuve de la raréfaction de l'emploi. Quand la grève est lancée, les ouvriers - et encore plus les ouvrières - se retrouvent presque systématiquement dos au mur, dans un combat désespéré et souvent désespérant, parce que le rapport de force est alors du côté du patronat : les maigres perspectives se réduisent à un accès de violence stérile, ou à une négociation juridique interminable, qui ne permettra pas de sauver grand-chose.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.
À rebours d'une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l'auteur souhaite néanmoins les interroger à l'aune de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l'appareil industriel a été envisagé dans une optique largement économique. Or le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d'ouvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités.
C'est ce processus de destruction et d'invisibilisation que l'ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « "par le bas". » Au-delà d'une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et aux ouvrières de l'Hexagone - qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles qui ont cours dans le reste du monde -, il est bon de rappeler que c'est avant la catastrophe finale qu'il faut lutter et s'organiser.? Parce qu'après, c'est trop tard. Romain Castellesi (1991-) est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du littoral Côte d'Opale.
Pour la thèse à l'origine de ce livre, il a notamment gagné le prix Rolande-Trempé de l'Association française pour l'histoire des mondes du travail (AFHMT) en 2023.