Prix Albert Londres

L'Empire de l'or rouge. Enquête mondiale sur la tomate d'industrie

Par : Jean-Baptiste Malet
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  • Nombre de pages288
  • FormatePub
  • ISBN978-2-213-68439-0
  • EAN9782213684390
  • Date de parution17/05/2017
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFayard

Résumé

Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza  ? Des tomates d'industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d'un continent à l'autre. Toute l'humanité en consomme, pourtant personne n'en a vu. Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées  ?Durant deux ans, des confins de la Chine à l'Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale.
Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un «  général  »  chinois. Des ghettos où la main-d'ouvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises  : les mafias s'intéressent aussi à la sauce tomate.
L'Empire de l'or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d'une marchandise universelle.
Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza  ? Des tomates d'industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d'un continent à l'autre. Toute l'humanité en consomme, pourtant personne n'en a vu. Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées  ?Durant deux ans, des confins de la Chine à l'Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale.
Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un «  général  »  chinois. Des ghettos où la main-d'ouvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises  : les mafias s'intéressent aussi à la sauce tomate.
L'Empire de l'or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d'une marchandise universelle.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Julie - 1Decitre Grenoble
4/5
Le business de la tomate
Elle est bien loin la jolie petite tomate rouge gorgée de soleil La vérité sur le périple du concentré de tomates "provençales"... made in China. Jean-Baptiste Malet a traversé les pays : Chine, Californie, Ghana ou encore Italie pour rencontrer les gros industriels et enquêter sur les dessous douteux de ce marché mondial... Où ce concentré de tomates est-il fabriqué ? Avec quoi le coupe-t-on ? Dans quelles conditions de travail ? A qui tout cela profite ? ...Et en toute légalité malgré l'absence totale de clarté sur les étiquettes... Vous ne regarderez plus votre bouteille de ketchup du même œil...
Elle est bien loin la jolie petite tomate rouge gorgée de soleil La vérité sur le périple du concentré de tomates "provençales"... made in China. Jean-Baptiste Malet a traversé les pays : Chine, Californie, Ghana ou encore Italie pour rencontrer les gros industriels et enquêter sur les dessous douteux de ce marché mondial... Où ce concentré de tomates est-il fabriqué ? Avec quoi le coupe-t-on ? Dans quelles conditions de travail ? A qui tout cela profite ? ...Et en toute légalité malgré l'absence totale de clarté sur les étiquettes... Vous ne regarderez plus votre bouteille de ketchup du même œil...
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
Indigeste Eldorado
d'indignes industriels, avec lesquels bricoleurs de génome, traders, militaires et mafieux, grands distributeurs et gouvernements s'entendent à merveille pour extorquer de la “valeur” à cette pauvre tomate qui n'en demandait pas tant. .Anecdote représentative : Heinz a failli réussir à imposer aux cantines scolaires américaines sous Reagan dans les 8Oies d'intégrer le “ketchup” aux menus en qualité de .....légume. En 2017 on se prend à douter que la tomate soit encore juste comestible (meme si oui ok, c'est un fruit, botaniquement parlant).. .“L'empire de l'or rouge” est une enquete journalistique coup de poing très documentée tout comme “En Amazonie”, autre livre édifiant de JBMalet paru il y a quatre ans. Quand on comprend ce que notre “monde” a fait de la tomate, on tremble un peu pour soi, là... Si ce que l'on mange nous constitue au meme titre, voire davantage, biologiquement parlant, que ce que l'on lit, les deux sont liés sous la gouverne de la mondialisation des échanges. JBMalet le démontre avec une contagieuse ténacité dans ses livres. La question qu'ils soulèvent reste ouverte : mais que fait le législateur? Quand à nous, consommateurs, nous savons ce qu'il nous reste à faire.
d'indignes industriels, avec lesquels bricoleurs de génome, traders, militaires et mafieux, grands distributeurs et gouvernements s'entendent à merveille pour extorquer de la “valeur” à cette pauvre tomate qui n'en demandait pas tant. .Anecdote représentative : Heinz a failli réussir à imposer aux cantines scolaires américaines sous Reagan dans les 8Oies d'intégrer le “ketchup” aux menus en qualité de .....légume. En 2017 on se prend à douter que la tomate soit encore juste comestible (meme si oui ok, c'est un fruit, botaniquement parlant).. .“L'empire de l'or rouge” est une enquete journalistique coup de poing très documentée tout comme “En Amazonie”, autre livre édifiant de JBMalet paru il y a quatre ans. Quand on comprend ce que notre “monde” a fait de la tomate, on tremble un peu pour soi, là... Si ce que l'on mange nous constitue au meme titre, voire davantage, biologiquement parlant, que ce que l'on lit, les deux sont liés sous la gouverne de la mondialisation des échanges. JBMalet le démontre avec une contagieuse ténacité dans ses livres. La question qu'ils soulèvent reste ouverte : mais que fait le législateur? Quand à nous, consommateurs, nous savons ce qu'il nous reste à faire.