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Julie - 1

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Julie - 1 n'a pas fini de compléter son profil.
Libraire jeunesse, enchantée d'embarquer petits et grands dans mes découvertes, et de participer, à ma façon à la transmission du goût du livre !
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Mes lectures favorites

- Rosa Candida -Auður Ava Olafsdottir pour sa douceur
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Le livre que j'ai dévoré le plus vite

- Congo Ink - In Koli Jean Bofane - pour son engagement politique
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Si je devais sauver un livre, ce serait...

Les oubliés de l'étagère...
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Un livre qui m'a fait (sou)rire

Le journal de Gurty - Bertrand Santini
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Un livre qui m'a remué

Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter - Darina al- Joundi
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Mes passions

Cuisiner des sablés en écoutant Billie Holiday, faire de la randonnée en montagne et surfer sur la côte atlantique
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Le pays où je rêve d'aller

Le Pérou
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La musique qui me motive

I got a woman - Ray Charles
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Les derniers avis

La race des orphelins
Avis posté le 2020-08-21
    Sur ces orphelins coupables d’être nés et victimes de leur propre vie.
    Ces enfants illégitimes, fabriqués. Ils sont les fils et filles d’Hitler d’Himmler, des SS. Ils sont les déchets de l’Allemagne nazie, ceux que l’on oublie aujourd’hui. Ils n’ont ni famille ni identité ni nationalité et ne sont que le fruit - pourri - de la seconde guerre mondiale. Hildegard, 76 ans après sa naissance bafouée commence son journal. Un journal de l’ignorance, un journal d’incertitudes. Analphabète, son Scribe l’accompagne dans le douloureux processus d’écriture. Elle est la mémoire traumatisée, il est les outils pour la réparer. Il lui raconte les autres, Anne Frank, Anna Arendt, Kafka pour, peut-être la ranimer. Muet, le plus souvent, il la laisse puiser dans ses silences. Les mots percutent ainsi. Les phrases, courtes, résonnent longuement, nous laissant bien souvent un peu sonnés. D’une écriture mécanique acerbe de départ, Hildegard gagne en aisance au fil de sa quête identitaire. Oscar Lalo donne vie à une femme qui n’en a visiblement pas vécue. Sans doute bien éclairé sur l’atrocité de l’époque, il met en lumière ces enfants oubliés de la seconde Guerre. Après « les contes défaits », c’est de nouveau au cœur d’un récit d’enfance et de douleur qu’il nous séduit de sa plume incisive et si singulière...
    Ces enfants illégitimes, fabriqués. Ils sont les fils et filles d’Hitler d’Himmler, des SS. Ils sont les déchets de l’Allemagne nazie, ceux que l’on oublie aujourd’hui. Ils n’ont ni famille ni identité ni nationalité et ne sont que le fruit - pourri - de la seconde guerre mondiale. Hildegard, 76 ans après sa naissance bafouée commence son journal. Un journal de l’ignorance, un journal d’incertitudes. Analphabète, son Scribe l’accompagne dans le douloureux processus d’écriture. Elle est la mémoire traumatisée, il est les outils pour la réparer. Il lui raconte les autres, Anne Frank, Anna Arendt, Kafka pour, peut-être la ranimer. Muet, le plus souvent, il la laisse puiser dans ses silences. Les mots percutent ainsi. Les phrases, courtes, résonnent longuement, nous laissant bien souvent un peu sonnés. D’une écriture mécanique acerbe de départ, Hildegard gagne en aisance au fil de sa quête identitaire. Oscar Lalo donne vie à une femme qui n’en a visiblement pas vécue. Sans doute bien éclairé sur l’atrocité de l’époque, il met en lumière ces enfants oubliés de la seconde Guerre. Après « les contes défaits », c’est de nouveau au cœur d’un récit d’enfance et de douleur qu’il nous séduit de sa plume incisive et si singulière...
    La Vengeance du carnivore
    Avis posté le 2020-05-15
      La vengeance du carnivore
      Une promenade dans les campagnes indiennes où au détour d’un chemin boueux on y croise bon nombre de personnages hauts en couleurs. Un condensé d’humour noir dans lequel chaque personnage en prend pour son grade. Un polar satirique qui met en lumière le gouffre social entre domestique et magistrat.
      Une promenade dans les campagnes indiennes où au détour d’un chemin boueux on y croise bon nombre de personnages hauts en couleurs. Un condensé d’humour noir dans lequel chaque personnage en prend pour son grade. Un polar satirique qui met en lumière le gouffre social entre domestique et magistrat.
        Hôtel Castellana
        Un récit très ancré historiquement au cœur de Madrid où le franquisme est bien confortablement, et tristement installé. Alors que se dresse au fil de l'eau, une riche galerie de personnages, secrets de famille se dévoilent, des liens se tissent, et la menace permanente de la dictature ne leur laisse que peu de temps pour reprendre leur souffle. A travers de courts chapitres, les points de vue se succèdent et stimulent notre lecture. Un très beau roman mais aussi un immense travail de recherches, à découvrir !
        Un récit très ancré historiquement au cœur de Madrid où le franquisme est bien confortablement, et tristement installé. Alors que se dresse au fil de l'eau, une riche galerie de personnages, secrets de famille se dévoilent, des liens se tissent, et la menace permanente de la dictature ne leur laisse que peu de temps pour reprendre leur souffle. A travers de courts chapitres, les points de vue se succèdent et stimulent notre lecture. Un très beau roman mais aussi un immense travail de recherches, à découvrir !
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