L'Eloge du rien. Il faut croire quelque chose dans le monde

Par : Henri Rey-Flaud

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  • Nombre de pages336
  • FormatePub
  • ISBN978-2-02-102863-8
  • EAN9782021028638
  • Date de parution15/07/2021
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille481 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurSeuil

Résumé

« Il faut croire quelque chose dans le monde », disait Sganarelle à Don Juan : un précepte qui ne relève pas du religieux, mais désigne une nécessité vitale, inhérente à la nature humaine. En cela Molière rejoint Freud qui définit la psyché de l'homme par sa capacité à croire, l'incroyance signant la catastrophe de la psychose. Au-delà des menus objets qui lui donnent sa consistance, la croyance s'adresse à l'Autre en tant que tel, c'est-à-dire à la puissance représentative, chargé de consoler l'homme de la perte du Bien. Molière, mis à la question par Freud et Lacan, illustre cette fatalité sous les traits de trois figures.
Sganarelle, l'hystérique, prêt à faire feu de tout bois pour nourrir sa croyance - en quoi il incarne le bienheureux qui a toujours un petit rien sous la main pour nourrir un désir. Face à lui, Alceste campe l'obsessionnel qui, incapable de prêter foi aux semblants qui tissent la réalité quotidienne, est exclu de la communauté des hommes. Quant à Don Juan, paradigme d'une superbe perversion, sa mé-créance exprime, au-delà de son mépris pour les croyances ordinaires, son refus de faire crédit à l'Autre en tant que tel. La leçon conjointe de Molière et de Freud reste plus actuelle que jamais en un temps où les croyances « malades » produisent dans le monde un désert mélancolique ou, à l'inverse, une terre brûlée par la flambée des intégrismes. Henri Rey-Flaud, psychanalyste, est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont « Et Moïse créa les Juifs.
». Le Testament de Freud (Aubier, 2006), L'Enfant qui s'est arrêté au seuil du langage. Comprendre l'autisme (Aubier, 2008).
« Il faut croire quelque chose dans le monde », disait Sganarelle à Don Juan : un précepte qui ne relève pas du religieux, mais désigne une nécessité vitale, inhérente à la nature humaine. En cela Molière rejoint Freud qui définit la psyché de l'homme par sa capacité à croire, l'incroyance signant la catastrophe de la psychose. Au-delà des menus objets qui lui donnent sa consistance, la croyance s'adresse à l'Autre en tant que tel, c'est-à-dire à la puissance représentative, chargé de consoler l'homme de la perte du Bien. Molière, mis à la question par Freud et Lacan, illustre cette fatalité sous les traits de trois figures.
Sganarelle, l'hystérique, prêt à faire feu de tout bois pour nourrir sa croyance - en quoi il incarne le bienheureux qui a toujours un petit rien sous la main pour nourrir un désir. Face à lui, Alceste campe l'obsessionnel qui, incapable de prêter foi aux semblants qui tissent la réalité quotidienne, est exclu de la communauté des hommes. Quant à Don Juan, paradigme d'une superbe perversion, sa mé-créance exprime, au-delà de son mépris pour les croyances ordinaires, son refus de faire crédit à l'Autre en tant que tel. La leçon conjointe de Molière et de Freud reste plus actuelle que jamais en un temps où les croyances « malades » produisent dans le monde un désert mélancolique ou, à l'inverse, une terre brûlée par la flambée des intégrismes. Henri Rey-Flaud, psychanalyste, est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont « Et Moïse créa les Juifs.
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Les paradoxes de l'autisme
Jean-Daniel Causse, Henri Rey-Flaud
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