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Aujourd’hui, Liscano fait un constat terriblement désespéré : la littérature n’est plus le point d’arrivée, ce bonheur dont il rêvait à douze ans déjà. La littérature, à présent, c’est « juste » la réalité. Liscano ne peut rien faire d’autre qu’écrire, il vit pour écrire, et finalement, il n’a rien d’autre à quoi se raccrocher. Car l’écrivain a pris le pas sur « l’autre », cet homme ordinaire, celui qui se borne aujourd’hui à acheter du pain, des oranges, qui paie l’électricité et l’eau, qui salue ses voisins.
Celui qui mène une vie dont il n’y a plus rien à dire.Écrire sur la littérature devient alors le seul véritable acte possible pour Liscano à ce moment de sa vie, donnant lieu à un magnifique portrait en creux de l’homme dans ses doutes les plus douloureux.